Une tribune pour les luttes

Les réalités des Jeux olympiques ...

Dow Chemical Hors des Jeux olympiques, de Londres ...

Article mis en ligne le dimanche 29 juillet 2012

http://www.aafv.org/Petition-DOW-CHEMICAL-HORS-DES

Pétition Dow Chemical Hors des Jeux olympiques, de Londres et (...)

Dow Chemical fait partie des sponsors des Jeux Olympiques d’été et Paralympiques 2012 à Londres. Son contrat avec le Comité Olympique International court jusqu’en 2020.

Dow Chemical n’est pas n’importe quelle firme : elle a apporté mort, dévastations et d’indicibles souffrances à des millions d’être humains, un comportement en totale contradiction avec l’Idée olympique.

Dow Chemical est l’un des fabricants du produit défoliant « Agent Orange » : 80 millions de litres, soit 400 kg de dioxine, ont été épandus par l’armée des Etats-Unis de 1961 à 1971 sur le sud du Vietnam, au Laos et au Cambodge : 4,8 millions de personnes ont été contaminées par cette substance hautement toxique. Des centaines de milliers sont mortes. Pour 3 millions de ces personnes, le contact a eu des effets graves, comme des cancers et des malformations à la naissance. Ces dernières persistent jusqu’à nos jours, avec une troisième génération de victimes. Les atteintes causées à l’environnement sont gigantesques et durables.

Dow Chemical était également producteur de napalm. Les tapis de feu déployés par l’armée américaine ont tué et infligé d’horribles brûlures au Vietnam, au Laos et au Cambodge.

Enfin, la société Union Carbide, responsable de la catastrophe monstre de Bhopal en 1984, a été rachetée par Dow Chemical.

Dow Chemical persiste dans son refus de prendre ses responsabilités : ni les victimes des guerres ni les victimes de la catastrophe chimique n’ont été indemnisées. Rien n’a été entrepris pour décontaminer leur terre.

Il faut que justice soit rendue aux victimes. Tant que Dow Chemical se dérobera devant ses responsabilités, il ne saurait être question qu’elle soit aux J.O, sous quelque forme que ce soit et sous quelque prétexte que ce soit !

Association d’Amitié franco-vietnamienne

Retour en haut de la page

Vos commentaires

  • Le 24 juillet 2012 à 19:11, par Christiane En réponse à : Les patrons d’Arcelor Mittal, qui ont licencié 70 000 travailleurs porteront la flamme olympique !

    Alors que le groupe Arcelor Mittal a décidé la fermeture de ses hauts-fourneaux à Liège,Selon le site officiel des JO 2012, M. Mittal et son fils Aditya, 36 ans, doivent en effet porter la flamme jeudi dans les quartiers londoniens de Kensington et Chelsea.

    Plusieurs syndicats belges de la métallurgie ont fait part mardi de leur "écœurement" au Comité international olympique (CIO). "Depuis que M. Mittal est devenu le numéro un de l’acier, il a congédié directement près de 70 000 travailleurs" dans le monde, accusent les syndicats.

    "M. Mittal est immensément riche", relèvent-ils. "Pour accroître encore sa fortune, il a décidé d’acheter à tour de bras des mines de fer, une activité extrêmement rentable aujourd’hui" ce qu’il finance en liquidant les hauts-fourneaux dont il dispose en Europe et notamment à Liège, "des outils qui sont bénéficiaires, mais pas assez toutefois à ses yeux".

    Soulignant que la charte olympique fait référence aux notions de "responsabilité sociale" et de "respect des principes éthiques fondamentaux universels", les syndicats disent ne pas comprendre "que l’olympisme puisse récompenser ceux qui broient des vies".

  • Le 24 juillet 2012 à 19:22, par Christiane En réponse à : Bhopal : « Après 25 ans, le nombre des victimes augmente » Alban Leveau-Vallier |

    Avec les liens et les vidéos :
    http://www.rue89.com/2010/06/13/bho...

    De Bhopal) C’était le 1er décembre 1984, à Bhopal en Inde. Un accident industriel sans précédent. Vers minuit, un nuage de gaz toxiques s’est échappé de l’usine de pesticide de Union Carbide, tuant sur le moment 3 800 habitants et plus de 25 000 sur le long terme.

    Vingt-cinq ans plus tard, la cicatrice est bien visible. Béquilles, manches ballantes, et lunettes de soleil, le corps des habitants est marqué par la catastrophe. « Jamais nous ne comprendrons tout à fait ce qui s’est passé cette nuit là », confie le docteur Qaiser, dont les deux parents ont été gravement affectés.

    Brûlures des poumons, cancers, stérilité, malformations, maladies mentales, maux de têtes... Les gaz auront affecté 350 000 personnes.

    L’usine n’a jamais été démantelée et ses 450 tonnes de déchets, parfois toxiques, ont contaminé l’eau de la région, empoisonnant les habitants. Le docteur Gamra explique :

    «  On pourrait croire que notre nombre de patients baisse, après vingt cinq ans, mais il augmente à cause des naissances d’enfants malformés et de la contamination par l’eau. »

    (...)

    Suite à un jeu complexe de rachats d’actions et de créations de filiales, Union Carbide n’existe plus.

    Aujourd’hui, anciens et nouveaux propriétaires refusent la responsabilité de l’accident. Pendant ce temps, le site continue à contaminer la région.

  • Le 31 juillet 2012 à 10:05, par Christiane En réponse à : JO 2012 © : cauchemar cyberpunk

    http://owni.fr/2012/07/30/jo-2012-bienvenue-en-dystopie-cyberpunk/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Owni+%28Owni%29

    "Pour les JO de Londres, le CIO est parvenu à se faire transférer certains droits régaliens par l’État anglais, mais les romanciers de la vague cyberpunk n’avaient pas prévu que c’est par le biais de la propriété intellectuelle que s’opérerait ce transfert de puissance publique."

    "Pour défendre ses marques et ses droits d’auteur, mais aussi être en mesure de garantir de réelles exclusivités à ses généreux sponsors comme Coca-Cola, Mac Donald’s, Adidas, BP Oil ou Samsung, le CIO a obtenu du Parlement anglais le vote en 2006 d’un Olympics Game Act, qui lui confère des pouvoirs exorbitants. L’Olympics Delivery Authority dispose ainsi d’une armada de 280 agents pour faire appliquer la réglementation en matière de commerce autour des 28 sites où se dérouleront les épreuves et le LOCOG (London Organizing Committee) dispose de son côté d’une escouade de protection des marques, qui arpentera les rues de Londres revêtue de casquettes violettes pour s’assurer du respect de l’Olympics Brand Policy. Ils auront le pouvoir d’entrer dans les commerces, mais aussi dans les “locaux privés”, et de saisir la justice par le biais de procédures d’exception accélérées pour faire appliquer des amendes allant jusqu’à 31 000 livres…"

    "Le dérapage vers la censure, le CIO l’a sans doute déjà allègrement franchi. Le blog anglais Free Speech rapporte que les comptes Twitter d’activistes protestant contre la tenue des Jeux à Londres ont été suspendus suite à des demandes adressées à Twitter, parce qu’ils contenaient dans leur nom les termes JO 2012. Des moyens exceptionnels de police ont aussi été mis en place pour disperser les manifestations et patrouiller dans plus de 90 zones d’exclusion. Plus caricatural encore, il n’est permis de faire un lien hypertexte vers le site des JO 2012 que si l’on dit des choses positives à leurs propos ! Même Barack Obama et Mitt Romney ont été affectés par la police du langage du CIO, qui a exigé pour violation du copyright que des vidéos de campagne faisant allusion aux JO soient retirées…

    Pour les spectateurs qui se rendront dans les stades, le contrôle sera plus drastique encore et ils seront liés par des clauses contractuelles extrêmement précises, détaillées sur les billets d’entrée. Ces mesures interdisent par exemple de rediffuser des vidéos ou des photos sur les réseaux sociaux, afin de protéger les exclusivités accordées aux médias et là encore, des cellules de surveillance ont été mises en place pour épier des sites comme Twitter, Facebook, YouTube, Facebook ou Instagram."

    "Dans un article paru sur le site du Monde, Patrick Clastre, un historien spécialisé dans l’histoire des Jeux indique que le degré de contrôle n’a jamais été aussi fort que pour ces Jeux à Londres, bien plus en fait qu’il ne le fut à Pékin en 2008. Il ajoute que pour imposer ce type de règles, le CIO a besoin “d’une dictature ou d’un pays ultralibéral“.

    "A Londres, le CIO joue à Big Brother au service de ses sponsors"
    Par Maxime Goldbaum
    http://www.lemonde.fr/jeux-olympiques/article/2012/07/24/a-londres-le-cio-joue-a-big-brother-au-service-de-ses-sponsors_1735959_1616891.html

  • Le 31 juillet 2012 à 11:13, par Christiane En réponse à : London 2012 : les jeux de l’austérité !

    http://grouchos.org/120708sifflet.html

    (...)

    L’idéologie olympique

    Tout cela se fait au nom du sport, de la charte olympique avec sa « fête », sa « trêve olympique » et sa « fraternité entre les peuples ». Foutaises que ces fadaises ! Déjà, lors des passages urbains de la flamme olympique en 2008 dans différents pays, il était constatable que le CIO ne s’embarrassait d’aucune éthique : les sbires du régime de Pékin encadraient fermement la troupe de choc sportive sous des apparats sportifs. Le sport a trop souvent fait cause commune avec les pires régimes politiques connus dans l’histoire : dictatures, États autoritaires, régimes d’exception. De plus, l’idéologie dominante use de la métaphore sportive dans ses discours ainsi qu’à travers ses images : la fonction politique du sport est de contribuer à produire un état d’hébètement généralisé sous couvert de « culture ». Qui sait par exemple que certaines bibliothèques universitaires de Stratford (le quartier où ont lieu les JO) seront fermées au moment des compétitions alors même que les étudiants seront en période révision pour leurs examens ? Le sport est une véritable politique avec sa vision du monde propre qui tend à se généraliser. C’est notamment à travers cette emprise sociale que peuvent s’échafauder les « événements » du spectacle : Jubilé de la Reine et Jeux olympiques. London 2012 est une arme de divertissement massif. Afin de préserver les puissants, la politique d’austérité qui se donne pour rationnelle, appauvrit la grande majorité. Ainsi, une infime minorité prend des mesures pour l’infime minorité.

    Mais à l’heure actuelle, qui prend le parti de critiquer cet état de chose régnant ?

Soutenir Mille Bâbords

Pour garder son indépendance, Mille Bâbords ne demande pas de subventions. Pour équilibrer le budget, la solution pérenne serait d’augmenter le nombre d’adhésions ou de dons réguliers.
Contactez-nous !

Rubrique "Les pétitions"

0 | 5 | 10 | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 | 40 | ... | 710