Une tribune pour les luttes

Marseille , à 14h.

Le mardi 27 janvier le planning est à nouveau dans la rue, dans toute la France cette fois.

Et n’oubliez pas de signer les pétitions de soutien locale et nationale.

Article mis en ligne le jeudi 29 janvier 2009

Le 7 janvier dernier, sous la neige, le Planning Familial manifestait à Marseille devant ses locaux fermés au public, et demandait une solution urgente pour son relogement (solution qui, à ce jour, n’est toujours pas trouvée).

Ce mardi 27 janvier, nous tiendrons à nouveau nos permanences sur le trottoir, mais pour une raison encore plus inquiétante : la disparition annoncée du financement de nos permanences par l’Etat !

Le projet de loi de finances 2009 l’affirme sans ambigüité : les financements dont dépendent nos permanences d’accueil du public et nos missions d’éducation à la sexualité et d’information du public ont été amputés de 42 % cette année (et de 100% en 2010). La conséquence immédiate pour notre mouvement est la disparition annoncée d’1/3 de nos associations départementales, intervenant au plus prés des publics concernés. Mais au-delà de l’avenir de notre mouvement, l’Etat renie son devoir d’éducation à la sexualité, et le droit des personnes à une information sur les droits sexuels et reproductifs tels qu’inscrits dans la loi Neuwirth !

C’est pourquoi le 27 janvier tous les Plannings de France seront dans la rue, devant leurs permanences fermées au public. Pour montrer ce qui va se passer si l’Etat maintient ses décisions actuelles : les permanences du Planning fermées, et notre public à la porte.

L’accueil individuel est le cœur de notre action. C’est parce que nous recevons le public en face à face, que nous entendons cette parole sur le vécu intime des questions liées à la vie affective et sexuelle, que nous sommes pertinent-e-s dans le reste de nos actions : en milieu scolaire, en animation collective avec des adultes, en formation, en écoute téléphonique… dont bénéficient 450 000 personnes chaque année en France.

Ce 27 janvier à 14h, nous vous invitons à une action symbolique. Sur le trottoir du 13 bd d’Athènes à Marseille nous installerons nos bureaux et nos salons d’entretien pour recevoir le public dans la rue.

VENEZ NOUS REJOINDRE LE MARDI 27 JANVIER A 14H SUR LE TROTTOIR DU 13, BD D’ATHENES POUR NOUS APPORTER VOTRE SOUTIEN.

Solidairement, Le Planning Familial des Bouches-du-Rhône


Et n’oubliez pas de signer la pétition :
http://www.leplanning13.org/spip.php?article304


Planning familial mal logé = mission d’utilité publique menacée


Pétition mise en ligne le 3 janvier 2009

Des subventions de fonctionnement insuffisantes pour assumer un loyer dans des locaux adaptés à son activité : le Planning Familial de Marseille a été obligé de fermer son accueil au public.
Ce sont 5 000 personnes qui passaient cette porte chaque année pour trouver une écoute, un conseil, un accompagnement sur les questions liées à la vie affective et sexuelle. Ce sont aussi 2 000 patientes qui venaient bénéficier d’un suivi gynécologique confidentiel et gratuit.

Depuis le 23 décembre elles trouvent porte close, et ce sont elles qui sont pénalisées.
Il est urgent que le planning soit relogé dans des locaux décents et adaptés à l’accueil du public.
L’existence même de ces permanences est menacée par la baisse nationale des crédits alloués par l’état à cette activité.

Non aux économies sur les droits des femmes, sur la prévention et sur l’éducation à la sexualité de la jeunesse.

Je soutiens les actions du Planning Familial.

http://www.leplanning13.org/spip.php?article304


COMMUNIQUE DE PRESSE du 27/01/09

Quand l’Etat abandonne le conseil conjugal et familial

Le Planning Familial se meurt !

En diminuant de 42 % pour 2009[1][1] le montant affecté au conseil conjugal et familial, activité « historique » du Planning Familial, l’Etat programme à très court terme la suppression totale des acteurs intervenant sur le droit à la sexualité.

« Par cette décision, l’Etat affiche sa volonté ne plus avoir d’exigence quant à l’accueil, l’information et l’orientation pour la contraception, la fécondité, la sexualité. Il ne souhaite plus contribuer à la préparation des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à la fonction parentale. Il se désintéresse de l’accueil et du conseil aux personnes lors des accueils collectifs ou en entretiens individuels alors que cette mission a clairement été organisée et confiée par la Loi Neuwirth aux associations » explique Françoise Laurant, Présidente Nationale du Planning Familial.

La conséquence immédiate pour Le Planning Familial, si cette politique se confirme, est la disparition annoncée d’un tiers des associations départementales, intervenant au plus prés des publics concernés.

« Qu’en sera-t-il pour 2010, 2011 s’interroge Françoise Laurant, nous craignons le pire. D’autres de nos associations seront contraintes de fermer définitivement leurs portes. Est-ce ainsi que l’Etat conçoit la mission d’utilité publique qu’il nous a confié ? » « A ce jour, poursuit-elle, nous n’avons aucune certitude que nos nouvelles associations dont c’est le cœur de métier pourront bénéficier de ces moyens »

Pourtant l’information, l’accueil, l’écoute, l’éducation à la sexualité restent des missions d’utilité publique dans une société où les relations filles-garçons se tendent, où les campagnes nationales de prévention et d’information nationales ont besoin des relais locaux pour être efficaces ! L’accueil réservé au film de Claire Simon « Les Bureaux de Dieu » en a démontré la pertinence, la nécessité et l’actualité. La réalisatrice a d’ailleurs tenu à être à nos cotés lors de la conférence de presse de ce jour.

L’auteur de la loi de 1967, Lucien Neuwirth, excusé, nous a assuré de son soutien. L’ancienne Ministre Yvette Roudy, de nombreux élus du Sénat, de l’Assemblée Nationale et de collectivités locales, des associations, par leur présence, ont confirmés leur engagement à nos cotés.

Le Planning Familial, c’est 70 associations départementales implantées en France et les DOM, c’est 450.000 personnes rencontrées chaque année, c’est prés de 1.000 bénévoles et 420 salariéEs qui se mobilisent aujourd’hui pour expliquer au public pourquoi la poursuite de leurs missions d’accueil et d’informations est essentielle pour toutes et tous.

Amputer ainsi les ressources de nos associations (8 euros pour une heure de conseil conjugal et familial réalisée) est une petite et fausse économie pour le budget de l’Etat mais une grande mise en danger de l’information sur les droits sexuels et reproductifs. Une telle mission ne peut et ne doit pas être libéralisée !

Le Planning Familial lancera dés le 29 janvier 2009 une pétition en ligne pour défendre le droit à l’information, à l’éducation à la sexualité pour tous à l’adresse suivante : www.planning-familial.org

Contacts :

Françoise Laurant, Présidente nationale du Planning Familial : 06 80 73 41 47

Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale, 06 70 19 83 48 mfpf chez planning-familial.org


Pétition
du Planning Familial


 

 

Aux côtés du Planning Familial,
défendons le droit à l’information,
à l’éducation, à la sexualité,
pour toutes et pour tous.





SIGNER LA PETITION - VOIR LES SIGNATAIRES



 

En diminuant de 42 % dans
la Loi de Finances 2009 le montant affecté au conseil conjugal et familial,
l’Etat programme à très court terme la suppression totale
des actions d’information, d’éducation et de prévention
dans les domaines de la sexualité et de la vie de couple et affective.

Par cette décision, l’Etat montre sa volonté d’abandonner
les missions qui sont les siennes quant à l’accueil, l’information
et la prévention concernant la contraception, la fécondité,
la sexualité. Il se désengage, par là, de la préparation
des jeunes à la sexualité, à leur vie de couple et à
la fonction parentale. Il marque son désintérêt pour les
pratiques d’accueil et de conseil, qu’elles soient mises en oeuvre
lors d’activités collectives ou d’entretiens individuels.

Ces missions d’utilité
publique sont donc très clairement menacées par la baisse des
financements, déjà largement insuffisants, alors que la Loi Neuwirth
a clairement affirmé le rôle essentiel joué par les associations
aux côtés de l’Etat.

Pourtant, dans une société
où les relations filles-garçons sont de plus en plus marquées
par la violence, où les campagnes nationales de prévention et
d’information ont besoin des relais de terrain pour être efficaces,
ces missions définies par la loi, plus que jamais, sont primordiales
 !

450.000 personnes bénéficient
chaque année des actions du Planning Familial dans ses 70 associations
départementales de Métropole et des DOM. La conséquence
de cette brutale démission de l’Etat est la fermeture programmée
d’un grand nombre de ces lieux d’accueil individuels et collectifs.


L’Etat doit assurer sa
responsabilité nationale pour l’information, l’éducation
à la sexualité, et la prévention pour toutes et tous

conformément à l’article 1 de la Loi 73-639 du 11 juillet
73.

L’Etat
ne doit pas supprimer les lieux d’écoute
et de parole
, mais les développer.

L’Etat
ne doit pas supprimer les interventions collectives,
mais les développer.

L’Etat
doit donner aux associations qui
assurent ces missions, les moyens aujourd’hui
nécessaires
, pour le développement de leurs activités
et de leurs interventions.


Tous ces acquis sont récents, ces droits
sont fragiles,

Nous avons lutté pour les obtenir,
luttons ensemble pour les défendre !

Vous souhaitez soutenir Le Planning Familial,
signez la pétition.

 



SIGNER LA PETITION -  VOIR LES SIGNATAIRES
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