18 h sur le Vieux Port
18 h sur le Vieux Port
23 février 1944 déportation massive du peuple tchétchène par l’Etat stalinien.
2009 La violence d’Etat russe continue à assassiner les Droits de l’Homme.
Assassinats de journalistes, d’avocats, de membres d’associations de défense des droits de l’Homme, arrestation et détention de manifestants… la liberté d’expression et de réunion se paie cher en Russie.
Crimes racistes, notamment contre les Caucasiens et les Tchétchènes, laissés impunis.
Commanditaires de l’assassinat d’Anna POLITKOVSKAÏA non recherchés. Cette grande journaliste de Novaïa Gazeta a témoigné notamment de ce qu’elle avait vu du traitement des populations civiles par les forces de l’ordre en Tchétchénie.
31 arrêts, rendus à ce jour par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) « établissent que la Russie est responsable de graves atteintes aux droits humains en Tchétchénie, et notamment de tortures, disparitions forcées et exécutions sommaires ». Ces arrêts n’ont pas été respectés par l’Etat russe qui n’a pas poursuivi les assassins.
Les associations qui aidaient à se présenter devant la CEDH les civils, victimes des exactions de l’armée russe, ultime recours pour la justice, ont été harcelées, interdites et supprimées. Les avocats qui osent encore défendre ces victimes devant cette cour et s’insurger contre l’impunité des criminels puisque la Russie n’exécute pas les sentences infligées, le font au risque de leur vie.
Dernier assassinat en date le 19 janvier dernier : Me Markelov est tué juste après une conférence de presse où il avait dénoncé la libération anticipée de l’ex-colonel Iouri Boudanov qui avait tué en mars 2000 Elza Koungaïeva, âgée de 18 ans.
Anastassia Babourova, une stagiaire du journal russe indépendant Novaïa Gazeta, grièvement blessée dans l’attaque, est décédée peu après.
Plus grave encore, le régime de terreur russe arrive jusqu’en Europe, menaçant les réfugiés qui pensaient l’avoir fuit : Oumar Israïlov, jeune Tchétchène de vingt-sept ans, qui avait déposé un dossier à la CNDH a été abattu le 13 janvier 2009 en Autriche, le pays qui lui avait donné le statut de réfugié.
Les lois anti-terroristes cachent un régime d’anéantissement des Droits de l’Homme et de « terreur » contre les citoyens.