10 h Rendez-vous Place Richelme (devant Vents du Sud), 13100
10 h Rendez-vous Place Richelme (devant Vents du Sud), 13100
Lieux :
10h15 Place de la Mairie
10h45 Devant la cathédrale
11h30 Marché-Palais de Justice
12h15 Cours Mirabeau, devant Monoprix
12h45 Allées provençales
13h15 Fnac sous réserve (étage du bas)
Vous pouvez participer à tous ou seulement à l’un d’eux selon vos disponibilités. Déroulement : 1. Au premier coup de sifflet, figer l’action. 2. Deuxième coup de sifflet, reprendre le mouvement dans sa continuité. 3. Distribuer les tracts aux passants.
Consignes à respecter pour l’efficacité de l’action :
Réfléchir à l’avance à la posture qu’on souhaite geler et la tester pendant 3 mn. Ne pas choisir une position inconfortable difficile à tenir.
L’action figée peut être banale et coller au lieu ou peut être plus symbolique. Dans tous les cas, la mettre en scène pour la rendre visible (ne pas avoir l’air d’un simple piquet, les bras le long du corps)
Une attention aux tenues vestimentaires peut aussi augmenter l’effet (pas de déguisement mais au contraire des tenues « chic », costume, tailleur, etc.).
Pas de spectateurs « avertis » (si vous voulez convier vos proches faites les participer au gel sinon leur attente va casser l’effet de surprise).
Ne pas arriver en groupe ; avant le gel faire semblant de ne pas se connaître (sauf si on a décidé de figer une action à 2 ou 3) ; se fondre dans la foule.
Voir ici exemple de Freezing :
www.youtube.com/watch?v=jwMj3PJDxuo
www.youtube.com/watch?v=HgSYJdvT07M...
Pourquoi les universitaires et les chercheurs sont-ils en colère ?
Parce que nous voulons une authentique autonomie des universités :
La liberté de pensée et l’indépendance à l’égard de tous les pouvoirs sont partout garanties aux universitaires. La « pseudo autonomie » qui nous est imposée restreint aujourd’hui ces libertés académiques en nous soumettant au seul pouvoir du président de l’université.
Parce que nous voulons des organismes de recherche forts :
Les scientifiques doivent pouvoir déterminer eux-mêmes leurs politiques de recherche. Remettant en cause ce principe internationalement reconnu, le gouvernement veut découper les organismes comme le CNRS en instituts pour mieux les piloter, lui interdisant d’avoir des projets scientifiques autonomes.
Parce que nous voulons être évalués par nos pairs et non par des gestionnaires :
Les universitaires, contrairement à ce qui est dit, sont évalués par leurs pairs tout au long de leur carrière. Nous avons fait des propositions pour améliorer cette évaluation mais nous refusons celle faite par des gestionnaires sur des critères quantitatifs absurdes.
Parce que nous voulons des budgets à la hauteur des enjeux :
Sur les 1.8 milliards/an annoncés, l’essentiel est consacré à la recherche privée tandis que celui du secteur public diminue en euros constants : 0.6% du PIB alors que nos voisins sont à environ 1%.
Parce que le nombre d’enseignants diminue tandis que celui des étudiants augmente :
250 suppressions de postes cette année. Avec le taux d’encadrement le plus faible d’Europe, l’Université a malgré tout su faire face à l’arrivée massive d’étudiants. Aujourd’hui, elle ne peut plus accueillir convenablement les étudiants.
Parce que le temps que nous pouvons consacrer à la recherche diminue :
Nous voulons pouvoir faire convenablement nos enseignements et nos recherches. Or notre charge d’enseignement n’a cessé d’augmenter, réduisant d’autant notre temps consacré à la recherche. Nous voulons une réforme de nos statuts faite dans la concertation.
Parce que le nombre de chercheurs diminue :
Alors que la recherche serait notre priorité nationale, le nombre de postes de chercheurs ouverts au concours a diminué. De 25% au CNRS, passant de 400 à 300, ce qui ne compense même pas les départs à la retraite.
Parce que la précarité s’installe dans les amphis et les labos :
Nos statuts stables nous ont permis de maintenir la recherche au meilleur niveau malgré ses handicaps budgétaires. Cet équilibre est menacé car de plus en plus d’universitaires sont remplacés par des personnels au statut précaire.
Parce que nos étudiants sont maltraités :
Un enseignement de qualité réclame des moyens. L’Etat annonce une augmentation par étudiant de 1000 euros/an or il n’investit que 6000 euros/an à l’Université contre 13 000 euros en classes préparatoires ou IUT.