18 h 15 à la Faculté St Charles (Amphi : fléchage à l’entrée)
18 h 15 à la Faculté St Charles (Amphi : fléchage à l’entrée)
La crise économique actuelle a confirmé l’existence d’une autre crise, celle de l’Union européenne.
Basée sur la concurrence entre les peuples, sur le moins disant fiscal et le dumping social, cette construction a abouti à une divergence des trajectoires économiques entre les différents pays de l’Union. Elle s’est accompagnée d’une politique monétariste menée par la Banque centrale européenne (BCE) qui a favorisé la rente au détriment de l’emploi.
Dans ce contexte, l’Union européenne a été et est incapable de répondre de façon coordonnée et efficace face à l’installation de la récession. Certes certains articles des traités actuels (et du traité constitutionnel que nous rejeté en 2005) ont été mis de côté, mais la ratification du traité de Lisbonne qui les reprend intégralement se poursuit.
De plus, la tendance au repli sur soi se manifeste, les marchés financiers jouent explicitement contre certains Etats, certains pays de l’Europe centrale et orientale sont au bord de l’effondrement, la BCE n’a pas encore pris
réellement la mesure de la crise et aucune mesure économique réelle n’a été prise au niveau européen pour lutter contre la crise.
Dans cette situation, le combat pour une autre Europe est plus que jamais d’actualité, une Europe de la solidarité entre les peuples, une Europe qui permette la satisfaction des besoins sociaux et la mise en oeuvre des impératifs écologiques.