Dans le cadre du cycle de conférences d’Afrique et d’Ailleurs,

« Un étranger autorisé à résider en France a le devoir de s’intégrer ».
Depuis quelques années, ce genre d’affirmation prolifère dans les discours et documents officiels de politique migratoire.
L’État s’arroge toutefois la prérogative de juger si les étrangers franchissent correctement les obstacles bureaucratiques multipliés tout au long d’un « parcours d’intégration de cinq années à compter de la délivrance d’un premier titre de séjour ».
Le bon sens apparent de cette injonction de s’intégrer amène une quantité de questions préalables : qu’est-ce que l’intégration ; en quoi est-ce un « devoir » ; qui, de l’individu ou de la société, doit l’assumer ; quelles politiques publiques sont appropriées ; etc …
Demain, la politique d’intégration des étrangers et des immigrés dans la société française risque de ne plus être un projet républicain et l’affaire de tous, mais dans le meilleur des cas, une question de charité avec toutes les dérives possibles.
Nafadji - Pays d’Arles invite à une réflexion indispensable pour comprendre l’évolution, ancienne et récente, du rapport de la société française avec « ses » étrangers.

La participation sera laissée au libre choix de chacun. Nous comptons sur votre soutien.