Une tribune pour les luttes

Répression policière contre une manifestation Tamoul qui protestait contre l’extermination dans l’indifférence générale du peuple Tamoul au Sri-Lanka

"1496 civils tamouls, dont 476 enfants” tués en une journée par l’armée du Sri-Lanka.

Article mis en ligne le mardi 21 avril 2009


“Peuple français, réagis !” ou “M. Sarkozy, aidez nous, aidez nous !” scandaient le demi-millier de manifestants tamouls, distribuant des tracts annonçant que “1496 civils tamouls, dont 476 enfants” avaient été tués hier par l’armée du Sri-Lanka et demandant la fin de l’offensive militaire et des bombardements contre les Tamouls.

Deux cent dix personnes ont été interpellées et 164 placées en garde à vue !


Témoignages.

Voir avec les photos sur Bellaciao
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article84443

Manifestation pacifique de Tamouls violemment réprimée dans le 18è à Paris (photos)

lundi 20 avril 2009

Ce lundi 20 avril 2009, a Paris, vers le métro La Chapelle aux alentours de 20h, des Tamouls manifestaient pacifiquement pour protester contre les massacres de Tamouls au Sri Lanka et contre le silence de la "Communauté Internationale".

Les manifestants s’étaient assis au milieu de la place de la Chapelle et se sont fait violemment charger et gazer par les CRS (il y avait aussi des gardes mobiles). Un manifestant aurait été percuté par un camion de la police, se serait retrouvé inconscient, et a été emmené par les pompiers.

La manifestation s’est dispersée en petits groupes dans plusieurs directions pour bloquer des rues adjacentes, poser des barricades (notamment dans la rue Marx Dormoy). De nombreuses interpellations ont eu lieu (un grand car de police rempli).

A 21h, de plus en plus de monde du quartier (tamoul ou pas) s’attroupait autour de la place, tenue par les CRS.


et d’autres témoignages avec photos sur rue 89

http://www.rue89.com/photo-rue/2009...


4 jeunes Tamouls de France en grève de la faim

17 avril 2009

Depuis le Mercredi 8 avril, 4 jeunes tamouls de France, âgés de 23 à 27 ans ont entrepris au Trocadéro une grève de la faim complète sans eau ni nourriture ’jusqu’à la mort" . Leur but : “une action concrète de la communauté internationale qui sauve le peuple tamoul menacé par le gouvernement Sri Lankais.”

Il y a tous les jours là-bas des manifestations de soutien de Tamouls. Depuis 16 jours disent ils
"pas un représentant du gouvernement ne s’est déplacé pour leur demander au moins leurs revendications ! Pas un journal télévisé n’a fait le déplacement !"

Depuis la fin du cessez le feu entre les troupes gouvernementales et les Tigres Tamouls les combats sont “violents”. Plus de 2800 habitants tamouls ont été tués depuis le 20 janvier dernier, dans un conflit qui a déjà fait 37 000 morts, selon l’ONU.

Par leur grève de la faim ; ces jeunes tamouls parisiens veulent attirer l’attention de la communauté internationale.


Situation dramatique au Sri Lanka pour des dizaines de milliers de civils coincés entre les forces gouvernementales et les rebelles tamouls, dans une zone d’environ 15 kms carrés.

Selon l’ONU, cent mille civils étaient pris au piège dans cette zone du Nord-Est du Sri Lanka, complètement bouclée par l’armée, où la rébellion tamoule vit sans doute ses dernières heures.

Si, comme l’affirme le gouvernement, et ce qui semble corroboré par les observations de l’ONU, 35 mille civils ont pu fuir la zone hier, il en reste donc encore beaucoup dans la nasse. Les forces sri lankaises accusent les rebelles de les utiliser comme boucliers humains. L’ONU adresse les mêmes reproches aux rebelles mais critique aussi les troupes gouvernementales pour l’utilisation d’armes lourdes à proximité des civils."
En termes moins diplomatiques, l’organisation humanitaire Human Rights Watch, qui suit la situation de près, craint qu’à la fin de l’ultimatum, le gouvernement ne considère de facto comme rebelles tous ceux qui seront restés dans la zone. Or, ils sont précisément empêchés de la quitter par les rebelles. On risque donc un bain de sang avec de lourdes pertes civiles qui pourraient, avertit l’ONG, être considérées comme des crimes de guerre dont les deux camps porteraient la responsabilité.

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), 135 000 personnes ont fui les violences au Sri Lanka depuis qu’elles ont commencé à prendre de l’ampleur en décembre 2005.


Lire aussi

http://www.bakchich.info/Les-Tamouls-ont-la-frite,07474.html

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