19 h à la Librairie Païdos - 54 cours Julien 13006 Marseille
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Avec le déclin du rôle historique des classes, la critique de la société capitalisée ne peut plus trouver l’essentiel de ses références dans les pratiques du mouvement prolétarien comme elle l’a fait depuis le début du XIXe siècle jusque dans les années 1970.
Aujourd’hui, même si les replis identitaires perdurent, si les intégrismes communautaires se renforcent en réaction à la domination planétaire de l’économie, on assiste aussi au retour d’une critique qui ne se limite pas au cercle étroit des " théoriciens ", ni à une réflexion universitaire entachée de ses implications à l’Etat. Cette critique exprime concrètement le refus de la tyrannie du capital et des mythes de la société de travail, le refus d’admettre que les individus soient réductibles à une valeur économique et sociale.
Prenant acte qu’il n’existe plus aujourd’hui de " sujet historique " qui unifie a priori l’activité critique tant pratique que théorique, les individus qui ne se satisfont pas de la vie à laquelle nous assigne le système sont confrontés à deux dimensions de la même lutte :
renouer les fils historiques avec les anciens assauts contre le capital afin de ne pas se méprendre sur sa réalité contemporaine ;
chercher à dépasser les tensions entre alternatives et révolution : alternatives anticapitalistes et résistances à la globalisation ; révolution à titre humain dans un rapport équilibré avec nature extérieure.