M. et Mme SANTOS vivent et travaillent à Cannes. Ils sont arrivés des Philippines depuis bientôt 10 ans. Leur petite fille, Véa née en France, est scolarisée. Quoi de plus banal ? Mais ils sont « Sans-Papiers »…

Le 28 juillet 2009, leur vie bascule dans le cauchemar. A 7h du matin, ils sont arrêtés par la police à domicile sur ordre du préfet des Alpes Maritimes, puis placés en garde à vue et enfin transférés loin de leurs familles au centre de rétention de Marseille.

Mme Santos et sa fille doivent être expulsées vendredi matin 14 août sur un vol Air France depuis Marignane vers un pays où elles n’ont quasiment plus d’attaches, un pays que Véa n’a jamais connu. M. Santos passerait à la même heure devant un juge qui peut le libérer.

Ces méthodes intolérables au service d’une politique du chiffre qui sépare des enfants de leurs parents rappellent les pires heures de l’histoire ; elles sont non seulement indignes d’un pays de tradition démocratique mais vont à l’encontre des conventions internationales de protection des Droits de l’Enfant, dont celui à l’éducation et à la vie familiale.

Il faut libérer au plus vite la famille Santos et leur accorder un titre de séjour qu’ils ont par ailleurs déjà demandé à plusieurs reprises.

Les enfants à l’école, pas en prison !

Vous pouvez écrire ou téléphoner à la préfecture pour témoigner de votre indignation et demander la libération et la régularisation de la famille Santos :
 Tel : 04 91 15 60 00
 Fax : 04 91 15 62 10
 cabinet chez bouches-du-rhone.pref.gouv.fr