Une tribune pour les luttes

jeudi 3 septembre 2009

MARTIGUES

20 h 30

20 h 30 au Cinéma Jean Renoir, 13117

Ciné-débat

Palestine, Mémoire et Temps réel

Cinéma Jean Renoir

Détails sur :
- http://cinemajeanrenoir.blogspot.com

En partenariat avec La Ville de Martigues et les Amis de la Fête

Jeudi 3 septembre à 20h30 en présence du réalisateur Samir Abdallah
“Gaza-Strophe” de Samir Abdallah & Khéridine Mabrouk
France, Palestine, 2009, 1h30

Abu Samer et Joker, deux militants du Centre Palestinien des Droits de l’Homme de Gaza, nous attendent au poste frontière de Rafah où nous sommes passés avec une délégation française, après une longue attente côté égyptien. Nous sommes le mardi 20 janvier 2009, jour de l’investiture de Barak Obama, à peine 48 h après l’annonce d’un cessez le feu, mais ici les drones continuent de bourdonner dans le ciel resplendissant et les bombes israéliennes de pleuvoir sur les populations civiles.

Pendant 3 semaines, les militants des droits de l’homme palestiniens nous guident tout le long de l’étroite bande de Gaza, sur les traces des chars israéliens qui ont tout détruit sur leur passage, en plus des attaques par air et par mer. Des dizaines de témoins des exactions israéliennes témoignent devant la caméra. Leurs récits frappent par la précision des faits et nous font entrer dans le cauchemar palestinien.

Vendredi 4 septembre à 20h30 en présence d’Antoine Thirion, Critique au Cahiers du Cinéma, et de Jean Roy, Critique à l’Humanité
“Elia Suleiman” , Palestine, 2009, 1h45
Avec : Elia Suleiman, Saleh Bakri, Yasmine Haj
La vie quotidienne de ces palestiniens qui sont restés sur leurs terres natales et ont été étiquetés "Arabes-Israéliens", vivant comme une minorité dans leur propre pays.

Le film remonte à 1948 pour nous proposer une construction historique en quatre épisodes. C’est l’entrée dans la grande histoire via la petite histoire, celle de la famille de Fouad Suleiman ; le père d’Elia que nous découvrons résistant au moment de la débâcle de l’armée de libération arabe. Armée mobilisée justement comme son nom l’indique pour libérer la Palestine. Le film met à nu ce programme dans une scène pleine d’humour avec un soldat de ladite armée égarée et qui cherche la route de Haifa au moment où l’armée israélienne avait tranché l’issue de la guerre. C’est ce registre de l’humour noir qui frise la caricature qui va porter la narration avec des pointes de grand moment d’émotion comme ce sera le cas dans la scène où lors d’un de ses déplacements Elia Suleiman se trouve face au Mur de séparation israélien et comme ce fut le cas dans « Intervention divine » où un checkpoint saute sous l’effet d’une bombe, bombe à prendre au sens d’une belle femme ; le mur ici sera dépassé avec une perche comme dans la célèbre discipline olympique. C’est très beau et très fort. Il n’y a pas de message politique direct mais le film touche à la fois par cette dérision qui enveloppe des récits tragiques et par la sincérité du propos qui fait qu’au final nous sommes en présence d’une œuvre d’un auteur qui revendique en toute légitimité d’être perçu en tant qu’artiste et cinéaste avant tout.
Certainement le plus beau film du Festival de Cannes !

P.-S.

- Jean.renoir1 chez club-internet.fr
- Tel : 04 42 44 32 21
- Fax : 04 42 49 25 10

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