8 des personnes interpellées dans la "Jungle" à Calais sont attendues dans la soirée au centre de rétention du Canet à Marseille, transportés par bus. D’autres à Nîmes, Toulouse, Rennes, Metz, Paris.

Manifestons notre opposition à la chasse aux migrants

Rassemblement devant le centre de rétention

jeudi 25 septembre à 18 heures

Bd des Peintures (angle bd Daniel Casanova), 13014 Marseille, Métro Bougainville

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Calais : chasse au migrant

Marseille, le 23 septembre 2009

Le démantèlement de « la jungle » de Calais, selon le ministre de l’Immigration et de l’identité nationale, avait pour objet de démanteler les filières en arrêtant d’éventuels passeurs. Mais la publicité que monsieur Besson a orchestrée autour de l’opération a largement donné à ces derniers le temps de disparaitre. Dès lors, le seul résultat tangible de cette opération de police est l’arrestation des migrants eux-mêmes, c’est-à-dire des victimes des trafics.

Ces migrants, qui avaient fui la misère et la terreur dans des pays aussi « sûrs » que… l’Afghanistan, survivaient dans des conditions effroyables. Nombre d’entre eux sont des mineurs que la France a l’obligation de protéger.

Les conditions dans lesquelles s’est déroulée cette opération de police sont indignes d’un Etat de droit, et l’éparpillement des personnes arrêtées dans des centres de rétention situés dans toute la France va augmenter leur désarroi, rendre encore moins effectif leur droit de demander l’asile et encore plus difficile le travail associatif d’assistance et d’accès aux droits.

Ainsi viennent d’être emprisonnées, aujourd’hui, au CRA du Canet à Marseille 8 personnes, certainement pour leur faciliter leur passage vers l’Angleterre.

Au nom d’une politique de l’immigration réduite à la dissuasion par la brutalité, les gouvernants actuels donnent une nouvelle fois le spectacle du mépris des principes selon lesquels toute personne a le droit de fuir le pays dans lequel elle est menacée et devrait pouvoir choisir le pays dans lequel elle souhaite former sa demande d’asile.

Les associations, organisations signataires appellent les citoyens à ne pas se laisser duper par un discours sur l’Etat de droit qui masque la violation assumée des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient son origine et sa nationalité.

Elles appellent à manifester votre réprobation en mailant ou écrivant au Président de la République.

Dans un premier temps rassemblement bruyant (casseroles, tambours, sifflets, etc) devant le CRA bd des Peintures au Canet (métro Bougainville

Jeudi 24 septembre à partir de 18h

Un rassemblement avec distribution de tract :

Samedi 26 septembre à 11 h devant l’Alcazar

Premiers signataires : RESF 13, LDH 13, U.J.F.P., CIMADE, MRAP 13, Mille Bâbords...