Travailler plus ? Oui mais débrouillez-vous de récupérer vos enfants à la sortie d’école dès 16h30 ! Voilà quel pourrait être le crédo de la mairie centrale de Marseille.

La rentrée avait pourtant bien commencé pour quelques 300 familles marseillaises pour qui jongler entre travail et école est un véritable casse-tête à résoudre chaque rentrée scolaire. Une garderie gratuite, a en effet été mise en place par la mairie de secteur 1/7, en remplacement de la garderie payante de l’année précédente. Cette garderie payante, proposée par la mairie centrale (2,90 euros par jour), imposait aux parents de régler le mois complet même si leur besoin n’était que de 2 ou 3 soirs par semaine.

Mais la semaine dernière, les parents d’élèves ont appris du jour au lendemain la fermeture de ces études du soir sur ordre de Danielle Casanova, adjointe déléguée aux écoles et à l’éducation. La mairie centrale, propriétaire des locaux scolaires, en a refusé l’usage à la mairie de secteur.

Des arguments fallacieux mettent en avant l’insécurité des enfants et l’incompétence des personnes gardant les enfants, ce qui n’est pas le cas. En effet, cette solution a fonctionné sans aucun problème dans 4 écoles durant l’année scolaire 2008-2009 avec l’accord de Mme Casanova.
Sans préavis, les élèves du primaire se sont donc retrouvés à la rue à 16h30 et les parents dans l’obligation d’improviser des solutions ponctuelles. Les parents et associations de parents d’élèves des écoles concernées se sont immédiatement mobilisés, pétitions, occupation des locaux… Ils ont été près d’une centaine à se réunir samedi 26 septembre, à 10 heures, salle des Lices (rue des Lices, 13007) afin de réclamer une étude gratuite pour toutes les écoles de Marseille, et d’organiser une action commune.

Une manifestation est prévue le mardi 29 septembre à 17 heures 30
devant la Mairie (quai des Belges) où sont conviées tous le parents d’élèves de Marseille.

Faites passer le message, Soyons nombreux, il n’est pas acceptable que la mairie centrale traite ces questions scolaires et périscolaires avec si peu d’intérêt.