Le caractère vital de l’eau et sa raréfaction excitent de plus en plus des convoitises. Au mépris de l’intérêt collectif, des multinationales cherchent à s’emparer de cette ressource potentielle de profits. C’est ainsi que la distribution de l’eau dans le monde est trustée par trois géants :
Suez, Vivendi et Thames Water. Dans les pays pauvres ces groupes ont bénéficié de l’appui de la Banque Mondiale qui a préconisé la privatisation des systèmes de distribution de l’eau.De même, des multinationales de l’industrie de l’eau en bouteille ou des sodas, font main basse sur ce qui reste d’eau pure dans le monde, quitte à saccager sources et rivières.

Le film "Pour l’amour de l’eau" montre les dégâts écologiques et humains provoqués par la privatisation de l’eau. Il nous rappelle que des représentants de certaines des multinationales de l’eau siègent au Conseil Mondial de l’Eau, basé à Marseille. Mais ce film nous montre aussi que sur tous les continents, des populations spoliées s’organisent et s’opposent au contrôle de l’accès aux ressources en eau par le secteur privé. Ce film est un appel à la mobilisation pour faire reconnaître l’accès à l’eau comme un droit humain inaliénable.

Nous aurons tout particulièrement à mener ce combat lorsqu’en 2012, Marseille devrait accueillir, lors du 6ième Forum Mondial de l’Eau, 30 000 participants et des représentants de près de 200 gouvernements.