18 h 30 Salle Phocéa de la Cité des Associations, 93 la Canebière, 13001
18 h 30 Salle Phocéa de la Cité des Associations, 93 la Canebière, 13001
« Depuis la Révolution française, l’enseignement de l’histoire est associé à la construction d’une “identité nationale”. En prenant la forme d’un récit ethnocentré, l’histoire scolaire devait permettre l’intégration de tous les futurs citoyens de la République, quelles que soient leurs identités originelles, dans un ensemble politique unique.
Aujourd’hui, alors que la période est favorable à la reconnaissance des “identités plurielles”, les exclus du roman national réclament l’ajustement des programmes scolaires et critiquent la fabrique scolaire de l’histoire vue comme un instrument de domination. Le moment est propice pour interroger la manière dont l’histoire scolaire est fabriquée.
Le moment est propice pour interroger la manière dont l’histoire scolaire est fabriquée. De fait, l’enseignement de histoire à l’école est le produit d’une chaine de responsabilités dont il nous faut interroger chacun des maillons : pourquoi et comment apprendre l’histoire, et quelle histoire ? Car c’est une politique du passé qui s’exprime à travers ce montage. Une politique ou la question d’une histoire commune et donc de l’universalité est en jeu. »
Laurence De Cock est historienne, professeure d’histoire au lycée de Nanterre et enseignante associée à l’INRP. Vice-présidente du Comité de Vigilance face aux Usages publics de l’Histoire (CVUH), elle a notamment co-publié Mémoires et histoire à l’école de la République (Armand Colin, 2007).
Emmanuelle Picard est historienne au service Histoire de l’éducation de l’Institut national pour la recherche pédagogique (INRP-ENS) et membre du CVUH.
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