Une tribune pour les luttes

Cimade Languedoc

Au titre de la réparation nous demandons la régularisation pour les 19 afghans de Nîmes !

Article mis en ligne le samedi 7 novembre 2009

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Signez la pétition
http://placeauxdroits.net/petition2...

Dix-neuf demandeurs d’asile afghans, « évacués » de la "jungle" de Calais le 22 septembre dernier ont été placés en centre de rétention à Nîmes puis libérés par le juge des libertés et de la détention le 28 septembre à minuit.

Depuis, avec l’aide d’associations et de citoyens, ils multiplient les démarches pour pouvoir déposer leur demande d’asile.
Renvoyés de la préfecture du Gard à celle de l’Hérault, après être passés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), ils attendent toujours de pouvoir accéder à une procédure d’asile normale .La préfecture de l’Hérault exprime son acharnement en voulant les placer délibrement dans une procédure expéditive dans laquelle ces afghans ne pourront pas faire valoir leurs droits.

Le ministre de l’Immigration, Eric Besson a été aussi sollicité, par diverses associations, en vain...

Nous signataires de la présente pétition, dénonçons vivement le non-respect du droit d’asile et des droits fondamentaux de ces migrants.

Empêcher ces Afghans de demander l’asile dans des conditions normales :
- C’est, les priver des conditions d’accueil décentes qui devraient leur être garanties et les mettre en situation d’échec.
- C’est, les renvoyer vers les passeurs de la « jungle »,
- C’est, préparer leur expulsion vers un pays en guerre et en pleine insécurité.

Nous signataires de la présente pétition demandons, en réparation des nombreux manquements aux droits de la part de l’Etat, la régularisation inconditionnelle des 19 Afghans de Nîmes afin qu’ils puissent bénéficier de l’asile en France.

Signez la pétition
http://placeauxdroits.net/petition2/index.php?petition=27

Cliquez sur
http://www.dailymotion.com/video/xb...

Urgent !!

Ecrivez au Préfet de l’Hérault

Préfet de l’Hérault (adresse - fax - mail )
Monsieur Claude Balland
Préfet de l’Hérault
Place des Martyrs de la Résistance
34 062 Montpellier Cedex 2

Fax : 04 67 66 36 30
Préfet : claude.balland chez herault.pref.gouv.fr

Voici un exemple de texte que vous pouvez envoyer au préfet. Vous pouvez l’adapter à votre convenance tout en restant courtois...

Monsieur le Préfet,

Par la présente, j’interviens concernant les 19 afghans de Nîmes libérés du centre de rétention depuis le 29 septembre...

Il s’avère que ces afghans souhaitent déposer d’une demande d’asile dans le cadre de la procédure « normale ». Ceci leur permettrait, et c’est essentiel, de bénéficier pendant l’examen de cette demande des droits administratifs et sociaux afférents. C’est cette solution qui a été choisi par le Préfet du Rhône pour les afghans qui sont dans la ville de Lyon.

Quelque soit la procédure en cours, aucun obstacle ne vous empêche de revenir sur telle ou telle mesure d’éloignement ou de réadmission qui concerne ces afghans.

L’alternative me semble relativement simple. Soit nous tentons d’aider ces personnes à se « fixer » durant la procédure d’asile – or la procédure prioritaire que vous voulez leur appliquér ne le permet pas - soit elles reviendront inévitablement dans le Calaisis en s’en remettant à nouveau aux filières.

En effet ,empêcher ces Afghans de demander l’asile dans des conditions normales :
- C’est, les priver des conditions d’accueil décentes qui devraient leur être garanties et les mettre en situation d’échec.
- C’est, les renvoyer vers les passeurs de la « jungle »,
- C’est, préparer leur expulsion vers un pays en guerre et en pleine insécurité.

Je vous demande donc d’admettre au séjour l’ensemble de ces afghans afin qu’ils puissent accéder à une procédure d’asile normale.

En vous remerciant de la réponse rapide que vous pourrez m’apporter, je vous adresse, Cher Monsieur, l’assurance de mes meilleures salutations ".

Contact : afghansnimes chez placeauxdroits.net

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Vos commentaires

  • Le 4 novembre 2009 à 09:25, par Christiane En réponse à : Nimes. Sans-papiers 4 familles de Géorgiens renvoyés de force en Pologne

    http://www.midilibre.com/articles/2...

    Midi libre

    Édition du mercredi 4 novembre 2009

    Quatre familles de Géorgiens (21 personnes) de la minorité yézid, parmi lesquels trois malades et sept enfants, ont été embarqués manu militari à Garons, dans un avion pour la Pologne, hier matin. L’appareil avait été affrété par le ministère de l’Intérieur et cette opération, organisée par la police des frontières, a mobilisé une bonne trentaine de policiers.

    (...)

    Le département de Côte-d’Or n’ayant pas de centre de rétention administrative et celui de Lyon étant complet, ces quatre familles ont abouti à celui
    de Nîmes, dans la soirée de lundi, vers 20 heures. Trop tard pour saisir le juge des libertés sur les conditions d’interpellation, de transfert, la présence de malades et d’enfants normalement scolarisés, s’insurge José Lagorce, de la Cimade, service oecuménique d’entraide aux migrants.
    "Tout a été planifié pour se faire en cachette et nous empêcher d’intervenir car il était trop tard pour saisir le juge des libertés, surtout que l’avion devait décoller à 7 heures. Nous n’avons malheureusement rien pu faire. »

    Une « opération d’autant plus honteuse », affirme la Cimade, que les en fants, qui hurlaient de terreur, auraient été arrachés à leurs parents, hier matin, pour obliger ces derniers, qui s’y refusaient, à sortir des locaux d’hébergement du centre de rétention. L’émotion et la tension auraient été telles que des policiers, scandalisés, auraient carrément refusé de prêter main forte à leurs collègues. Ce que démentent les autorités
    .
    A l’aéroport de Garons, où l’avion a finalement pu décoller peu avant 11 heures, des consignes de silence absolu avaient été données . « Les vols privés sont confidentiels », expliquait un employé, tandis que des policiers en civil, « au courant de rien », disaient être là pour une ... « réunion ». Même silence embarrassé du côté du centre de rétention administrative, où l’on refusait de répondre à Midi Libre .

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