Une tribune pour les luttes

vendredi 13 novembre 2009

MARSEILLE

15 h

15h.
au siège de l’UD CFTC 13 - 93, Av. de Montolivet 13004 MARSEILLE

Conférence de presse intersyndicale : Contre la répression antisyndicale

En soutien avec les 4 marins syndicalistes de la SNCM, la veille de leur comparution devant le TGI de Marseille

La réunion publique prévue le vendredi 13 novembre à 18 h au CRDP, 31 Bd d’Athènes est annulée


CONFERENCE DE PRESSE

VENDREDI 13 NOVEMBRE 15 H 00

UD CFTC 13 - 93, Av. de Montolivet 13004 MARSEILLE

Samedi 31 octobre une manifestation soutenue par l’ensemble des organisations syndicales et de nombreuses organisations de la société civile corse, avec la présence de F. Alfonsi, député européen et O. Besancenot, porte-parole du NPA, s’est tenue dans les rues de Bastia en soutien aux syndicalistes du STC qui doivent comparaître les 19 et 20 novembre prochains devant le tribunal correctionnel de Marseille.

On se souvient de l’action des marins du Pascal Paoli, menée à l’automne 2005 contre la cession de la SNCM pour un prix dérisoire à un copain de Villepin, Walter Butler, propriétaire d’un fonds d’investissement du même nom. Symboliquement, ils « ramenaient » leur bateau, le Pascal Paoli, en Corse comme pour le soustraire à un acte de piraterie « légale » qui se commettait sous leurs yeux au détriment de leurs emplois et de leurs conditions de travail. Grâce à la grève de l’ensemble des marins et de leurs organisations syndicales, dont le point d’orgue fut cette action spectaculaire, un autre montage financier était réalisé : 38% à Butler Investissement, au lieu des 100% prévus, 28% à Véolia-Transports, tandis que 25% étaient conservés par l’Etat, les 9% restant allant aux salariés, soit une minorité de blocage. Courant 2008, la finalité du raid de Butler se révélait au grand jour avec la revente de ses actions et une plus value d’une soixantaine de millions d’euros à la clé.

Aujourd’hui, seuls les syndicalistes ont des comptes à rendre à la justice. En fait, comme l’ont déclaré toutes les organisations syndicales, en traînant les syndicalistes du Paoli en correctionnelle, en les menaçant de 10 ans maximum d’emprisonnement et de la perte de leur emploi, l’Etat poursuit son entreprise de criminalisation de l’action syndicale. Comme en de nombreuses administrations et entreprises, en Corse et sur le Continent, comme en Guadeloupe, en Guyane, en Kanaky, où des syndicalistes ont été systématiquement condamnés : des militants CGT de l’entreprise de pneumatiques Continental (les Conti) au président de l’USTKE, la liste est longue. Il est clair que cette vague de répression antisyndicale exprime la volonté de mettre au pas les salariés et les peuples, voués à la régression sociale, à la précarité, à la pauvreté. C’est pourquoi la moindre condamnation des marins du Paoli, en s’ajoutant à une longue série d’atteintes au droit des travailleurs à défendre leurs conditions de vie et de travail, ne ferait qu’alourdir un climat social déjà dégradé.

C’est ce que nous allons expliquer lors de cette conférence de presse, en présence des marins inculpés et de leurs avocats..


Appel : NON A LA REPRESSION ANTISYNDICALE

Les 19 et 20 novembre prochains, 4 marins membres du STC comparaissent devant le tribunal correctionnel de Marseille suite à leur participation à une action syndicale en septembre 2005 à bord du navire de la SNCM, le Pascal PAOLI.
Les 4 militants agissaient alors dans le cadre d’un conflit social difficile après l’annonce de plusieurs centaines de suppression d’emplois, la reprise de la SNCM par un fond d’investissement privé et sans la moindre possibilité de dialogue social et de négociation.
Du côté de l’État, l’occupation et l’appropriation du Pascal PAOLI par une soixantaine de marins puis son acheminement vers la Corse avaient suscité une opération militaire spectaculaire au large de Bastia et une accusation de piraterie contre 4 marins mettant en perspective un procès devant une Cour d’Assises.

Lire la suite :
www.millebabords.org/spip.php?artic...


Soutenir Mille Bâbords

Pour garder son indépendance, Mille Bâbords ne demande pas de subventions. Pour équilibrer le budget, la solution pérenne serait d’augmenter le nombre d’adhésions ou de dons réguliers.
Contactez-nous !

Agenda de la semaine

jeudi 25 avril 2024

vendredi 26 avril 2024

samedi 27 avril 2024

dimanche 28 avril 2024

mardi 30 avril 2024

mercredi 1er mai 2024

samedi 4 mai 2024

vendredi 10 mai 2024

vendredi 24 mai 2024