19 h à la Brasserie de la Madeleine (Mado), Palais de justice, place des précheurs, 13100
19 h à la Brasserie de la Madeleine (Mado), Palais de justice, place des précheurs, 13100
À l’occasion de la parution de La Fabrique scolaire de l’histoire
www.agone.org/lafabriquescolairedel...
Depuis la Révolution française, l’enseignement de l’histoire est associé à la construction d’une "identité nationale". En prenant la forme d’un récit ethnocentré, l’histoire scolaire devait permettre l’intégration de tous les futurs citoyens de la République, quelles que soient leurs identités originelles, dans un ensemble politique unique.
Aujourd’hui, alors que la période est favorable à la reconnaissance des "identités plurielles", les exclus du roman national réclament l’ajustement des programmes scolaires et critiquent la fabrique scolaire de l’histoire vue comme un instrument de domination.
Le moment est propice pour interroger la manière dont l’histoire scolaire est fabriquée. De fait, l’enseignement de histoire à l’école est le produit d’une chaine de responsabilités dont il nous faut interroger chacun des maillons : pourquoi et comment apprendre l’histoire, et quelle histoire ? Car c’est une politique du passé qui s’exprime à travers ce montage. Une politique ou la question d’une histoire commune et donc de l’universalité est en jeu.