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Une répartition particulièrement inégalitaire.

La répartition de la richesse en France après impôts et prestations sociales.

Les 10 % les plus pauvres reçoivent 3,7 % de l’ensemble, alors que les 10 % les plus riches disposent de 24,1 %.

Article mis en ligne le jeudi 17 décembre 2009

http://www.inegalites.fr/spip.php?article1156

La répartition de la richesse en France

le 16 décembre 2009

Les 10 % les moins bien lotis ne perçoivent que 3,7 % de la masse totale des revenus, et les 10 % les mieux lotis en reçoivent un quart...Une répartition particulièrement inégalitaire.

La répartition de l’ensemble des revenus est particulièrement inégalitaire. Les 10 % les plus pauvres reçoivent 3,7 % de l’ensemble, alors que les 10 % les plus riches disposent de 24,1 %. Une part 6,5 fois plus importante. L’écart est certes bien moindre que dans les pays en développement, mais il montre que même après redistribution (les impôts et les prestations sociales) le gâteau des revenus ne profite pas à tout le monde de la même façon. Au total, les 40 % les plus démunis ne reçoivent que 22 % de l’ensemble des revenus.

Entre 1997 et 2007, les parts sont demeurées assez stables. Les plus démunis ont légèrement amélioré leur sort, de 3,3 à 3,7 % de l’ensemble, notamment parce que les 35 heures ont entraîné une forte hausse du Smic. Les plus aisés ont eux aussi connu une évolution favorable, de 23,4 à 24,1 %, notamment du fait des diminutions d’impôts. Les perdants sont les couches moyennes, qui ne bénéficient que très peu des baisses d’impôts et des prestations sous conditions de ressources.

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Vos commentaires

  • Le 12 novembre 2011 à 15:37, par ....MaisContent En réponse à : La répartition de la richesse en France après impôts et prestations sociales.

    Vos conclusions sont inexactes.

    La réalité est tout autre : le gros des aides sociales est constitué de prestations UNIFORMES financées soit par des cotisations PROPORTIONNELLES (CAF, Sécurité Sociale, CSG et RDS), soit PROGRESSIVES (part de l’IRPP qui va aux aides sociales). Il en résulte une formidable ’’redistribution’’ de haut en bas qui confine à la spoliation de ceux qui financent.

    Exemple : un couple avec deux enfants qui gagne 10 000 euros mensuels nets paie à ce titre, sous forme de cotisations patronales (=un salaire différé) 640 euros mensuels rien que pour les CAF. Mais pour ses deux enfants, il perçoit des allocations familiales de 125 euros mensuels. Ce couple rapporte donc 515 euros mensuels nets à la CAF, déduction faite des A.F. qu’il reçoit d’elle.

    Autre exemple : un salarié qui gagne 8000 euros nets mensuels se fait opérer à l’hôpital. Selon des barèmes sévèrement encadrés, l’acte chirurgical lui coûtera, la même chose pour tout le monde (par exemple, prenons le cas d’un acte coté 660 euros).

    Ce salarié acquitte 20 pour cent de 9600 euros par mois, (charge ouvrière et patronale cumulées) pour sa couverture maladie, donc 1920 euros par mois !!!

    Mais celui qui gagne 1500 euros mensuels, pour le même acte, paie en salaire différé 360 euros mensuels au système SS. Reste 300 euros pour payer l’acte chirurgical avec un seul mois de cotisation.

    Donc le salarié à 8000 euros nets paie chaque mois, en plus de son propre acte chirurgical, 1260 euros, soit ce que coûtent à la SS 4,15 actes chirurgicaux du tarif 660 euros.

    C’est le déplafonnement des cotisations SS décidé en 1975 qui aboutit à ces aberrations qui confinent à la spoliation pure et simple du ’’haut’’ salaire de 8000 euros nets mensuels.

    Ces aberrations terriblement injustes ont été dénoncées de longue date par divers économistes, comme (parmi d’autres) Claude Vielfaure.

  • Le 21 décembre 2011 à 00:34 En réponse à : La répartition de la richesse en France après impôts et prestations sociales.

    Allo ???
    Vous parlez de spoliation en vous basant sur l’exemple d’une personne gagnant 8 000 euros nets / mois, par rapport à une autre gagnant 1 500 ?
    Vous êtes sérieux ?
    Avez vous la moindre notion du service public et de l’accès aux soins pour tous ? Faut il gagner 8 000 euros (soit quelques % de la population) pour pouvoir être soigné ?
    Désolé de devenir si réducteur mais votre raisonnement l’étant, je n’ai pas le choix : changez de métier et gagnez 1 500 euros afin de devenir un des ces "nantis de l’état" que vous dénoncez !

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