Une tribune pour les luttes

NICE

3 jeunes filles de 18 et 20 ans ont été arrêtées, sous les yeux de leurs mères, alors qu’elles se présentaient, suite à une convocation, au guichet de la préfecture !!!

Elles ont été libérées mais ne sont toujours pas en situation régulière ! De nombreux militants pour les droits de l’homme et du RESF assistaient à l’audience.

Article mis en ligne le vendredi 29 janvier 2010

Une horreur de plus !

Ce matin, jeudi 29 janvier 3 jeunes filles de 18 et 20 ans ont été arrêtées, sous les yeux de leurs mères,

alors qu’elles se présentaient, suite à une convocation, au guichet de la préfecture !!!

Une jeune tchétchène et 2 sœurs ingouches.

Elles sont enfermées au CRA en vue de leur « réadmission » ( !!) en Pologne qui est sensée traiter leur situation
(on sait les conditions horribles de la détention en Pologne et les refus d’asile quasi-systématiques).

Les pères ont été tués dans leurs pays.

Les mères ont été laissées libres car elles ont (à Cannes et Nice) respectivement 2 et 3 autres enfants mineurs.

Vous devinez leur désarroi.

Une fois de plus, c’est le règne de l’inhumanité et du cynisme.

Ne laissons pas faire.

Elles passent au TGI (Palais de Justice – dans le vieux Nice)

Ce vendredi 29 janvier à 10h 30


http://www.nicematin.com/ra/nice/23...

Trois réfugiées russes remises en liberté

Paru le samedi 30 janvier 2010

Interpellées la veille à la suite d’une convocation en préfecture, elles ont pu quitter le centre de rétention administratif hier : « Merci, merci ! La France est vraiment une démocratie », s’exclamait Assia, hier, à la sortie du tribunal. Cette ressortissante russe d’origine ingouche était pressée d’aller retrouver ses deux filles, Tamara, 20 ans et Laura, 18 ans, qui venaient de quitter la salle d’audience, menottées dans le dos. Dans quelques minutes, les deux jeunes filles allaient retrouver la liberté après une nuit passée au centre de rétention administratif.

Le juge des libertés et de la détention avait, en effet, rejeté, quelques instants plus tôt, la requête de la préfecture qui demandait leur maintien en rétention pendant quinze jours. Cette mesure était destinée, selon la préfecture, à permettre leur réadmission en Pologne. Les deux jeunes filles avaient été interpellées avant-hier en préfecture alors qu’elles se rendaient à une convocation. Jeudi dernier, une troisième interpellation avait d’ailleurs eu lieu, toujours en préfecture : une jeune ressortissante russe, mais d’origine tchétchène cette fois, avait été arrêtée à la suite d’une convocation. Il s’agissait de déclencher la même procédure de réadmission en Pologne.

(...)

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