La globalisation financière, système qui reposait sur des marchés financiers dérégulés (Fonds de pensions et fonds spéculatifs) et de grandes banques multi fonctions (Dépôts, assurances, affaire) a débouché sur une crise financière mondiale quasi systémique qui n’a pu être jugulée que par des injections massives d’argent public.
Un fort endettement public, d’une ampleur inédite en temps de paix, s’est ainsi rapidement substitué à un énorme endettement privé d’origine majoritairement spéculatif.
Cette crise financière, via une crise brutale des crédits a débouché (ou précipité) sur une grave crise économique qui a déjà jeté plus de 30 millions de travailleurs dans le chômage. Et cette crise économique est loin d’être finie, puisque le chômage devrait encore progresser jusqu’en 2011.
Loin d’être une simple crise cyclique, cette crise est une crise du système capitaliste lui-même voire même une crise de civilisation. (Crise économique, sociale, écologique, financière, monétaire et de leadership).

L’argent public donné, sans contrôle, aux banques leur a permis de renouer rapidement avec des profits faramineux (Crédits, spéculation sur les monnaies et investissement dans les pays émergeants), les bonus astronomiques versés à leurs dirigeants et leurs traders sont le symbole que pour elles rien n’a changé.
La remontée temporaire des bourses a redonné de la voix aux adeptes du libéralisme qui croient que la crise est finie et exigent, sans honte, la réduction rapide des déficits et des dépenses sociales.
L’énorme masse d’argent liquide en circulation produit de la persistance des déséquilibres mondiaux et des faibles taux d’intérêt des banques centrales va favoriser la spéculation sur les monnaies.

Attac Marseille vous invite à une soirée-débat pour analyser la situation actuelle, ses évolutions possibles et les solutions que propose notre association.