19 h 30 à la Cité des associations 93 La Canebière Salle Phocéa 13001
P.A.F. 3€
19 h 30 à la Cité des associations 93 La Canebière Salle Phocéa 13001
P.A.F. 3€
documentaire – 2001 - 58 mn
De tout temps, la violence contre les femmes a été utilisée comme arme de guerre, visant à les punir et à les déshumaniser. La Bosnie-Herzégovine, l’Ouganda, le Congo, l’Inde, le Rwanda, le Darfour, la Tchéchénie, la Sierra Leone mais aussi le Burundi, le Guatemala ou encore Haïti pendant le coup d’état de 1991 ont été des terres d’humiliation, de viols systématiques, de mutilations…
Lorsque le conflit cesse, la violence ne diminue pas forcément. Dans les sociétés ravagées par la guerre, la violence exercée contre les femmes est souvent très importante, au sein de la famille ou dans la communauté. On leur demande souvent de supporter tout cela
« en silence ». La honte et la peur de témoigner restent omniprésentes.
Alors, comment continuer à vivre, envisager l’avenir pour soi-même et ses enfants ?
À travers son documentaire, la réalisatrice haïtienne, Rachèle Magloire s’attache particulièrement à l’histoire d’Iphémie Jean-Pierre et de ses enfants. Iphémie, comme beaucoup d’autres femmes a été victime de viols pendant la période du coup d’état militaire de 1991 à 1994.
_ Ce film nous montre, comment, à travers des espaces de création que sont l’écriture et la mise en scène ces femmes vont arriver à exorciser les démons qui les habitent.
En décidant de monter une pièce de théâtre elles réclament aussi une justice qui tarde à être rendue. On assiste peu à peu aux prémices de leur « reconstruction » personnelle.