Une tribune pour les luttes

Des 343 salopes aux 40 ans du Mouvement de Libération des Femmes en France

Article mis en ligne le jeudi 11 mars 2010

Avec les liens et les photos
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article99466

Journée internationale des femmes

Voici Le manifeste des 343 salopes en France, texte de Simone de Beauvoir dit-on, probablement intégré d’autres plumes, acte collectif d’insoumission civile qui sera suivi par le manifeste des 331 médecins solidaires déclarant qu’ils ont pratiqué des avortements (aujourd’hui introuvable sur Internet sauf information particulière). Le manifeste des femmes fut publié dans les colonnes du Nouvel Observateur n°334 du 5 avril 1971 (voir le lien).

Le manifeste des 343 salopes pour mémoire de la Journée Internationale des Droits de la Femme :

Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples. On fait le silence sur ces millions de femmes. Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté. De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l’avortement libre.

Avortement

Mot qui semble exprimer et limiter une fois pour toutes le combat féministe. Être féministe, c’est lutter pour l’avortement libre et gratuit.

Avortement

C’est une affaire de bonnes femmes, quelque chose comme la cuisine, les langes, quelque chose de sale. Lutter pour obtenir l’avortement libre et gratuit, cela a l’air dérisoire ou mesquin. Toujours cette odeur d’hôpital ou de nourriture, ou de caca derrière les femmes. La complexité des émotions liées à la lutte pour l’avortement indique avec précision notre difficulté d’être, le mal que nous avons à nous persuader que cela vaut le coup de se battre pour nous. Il va de soi que nous n’avons pas comme les autres êtres humains le droit de disposer de notre corps. Pourtant notre ventre nous appartient.

L’avortement libre et gratuit n’est pas le but ultime de la lutte des femmes. Au contraire il ne correspond qu’à l’exigence la plus élémentaire, ce sans quoi le combat politique ne peut même pas commencer. Il est de nécessité vitale que les femmes récupèrent et réintègrent leur corps. Elles sont celles de qui la condition est unique dans l’histoire : les êtres humains qui, dans les sociétés modernes, n’ont pas la libre disposition de leur corps. Jusqu’à présent, seuls les esclaves ont connu cette condition.

Le scandale persiste. Chaque année 1 500 000 femmes vivent dans la honte et le désespoir. 5 000 d’entre nous meurent. Mais l’ordre moral n’en est pas bousculé. On voudrait crier.

L’avortement libre et gratuit c’est :

cesser immédiatement d’avoir honte de son corps, être libre et fière dans son corps comme tous ceux qui jusqu’ici en ont eu le plein emploi ;

ne plus avoir honte d’être une femme.

Un ego qui fout le camp en petits morceaux, c’est ce qu’éprouvent toutes les femmes qui doivent pratiquer un avortement clandestin ; être soi à tout moment, ne plus avoir cette crainte ignoble d’être “ prise ”, prise au piège, d’être double et impuissante avec une espèce de tumeur dans le ventre ;

un combat enthousiasmant, dans la mesure où, si je le gagne, je commence seulement à m’appartenir en propre et non plus à l’Etat, à une famille, à un enfant dont je ne veux pas ;

une étape pour parvenir au contrôle complet de la production des enfants. Les femmes comme tous les : autres producteurs ont de fait le droit absolu au contrôle de toutes leurs productions. Ce contrôle implique un changement radical des structures mentales des femmes et un changement non moins radical des structures de la société. 1. Je ferai un enfant si j’en ai envie, nulle pression morale, nulle institution, nul impératif économique ne peut m’y contraindre. Cela est mon pouvoir politique. Comme tout producteur, je peux, en attendant mieux, faire pression sur la société à travers ma production (grève d’enfants).

2. Je ferai un enfant si j’en ai envie et si la société dans laquelle je le fais naître est convenable pour moi, si elle ne fait pas de moi l’esclave de cet enfant, sa nourrice, sa bonne, sa tête de Turc. 3. Je ferai un enfant si j’en ai envie, si la société est convenable pour moi et convenable pour lui, j’en suis responsable, pas de risques de guerres, pas de travail assujetti aux cadences.

Non à la liberté surveillée

La bataille qui s’est engagée autour de l’avortement se passe au-dessus de la tête des principales intéressées, les femmes. La question de savoir si la loi doit être libéralisée, la question de savoir quels sont les cas où l’on peut se permettre l’avortement, en bref la question de l’avortement thérapeutique ne nous intéresse pas parce qu’elle ne nous concerne pas.

L’avortement thérapeutique exige de “ bonnes ” raisons pour avoir la “ permission ” d’avorter. En clair cela signifie que nous devons mériter de ne pas avoir d’enfants. Que la décision d’en avoir ou pas ne nous appartient pas plus qu’avant.

Le principe reste qu’il est légitime de forcer les femmes à avoir des enfants.

Une modification de la loi, en permettant des exceptions à ce principe, ne ferait que le renforcer. La plus libérale des lois réglementerait encore l’usage de notre corps. L’usage de notre corps n’a pas à être réglementé. Nous ne voulons pas des tolérances, des bribes de ce que les autres humains ont de naissance : la liberté d’user de leur corps comme ils l’entendent. Nous nous opposons autant à la loi Peyret ou au projet A.N.E.A. qu’à la loi actuelle comme nous nous opposerons à toute loi qui prétendra régler d’une façon quelconque notre corps. Nous ne voulons pas une meilleure loi, nous voulons sa suppression pure et simple. Nous ne demandons pas la charité, nous voulons la justice. Nous sommes 27 000 000 rien qu’ici. 27 000 000 de “ citoyennes ” traitées comme du bétail.

Aux fascistes de tout poil — qu’ils s’avouent comme tels et nous matraquent ou qu’ils s’appellent catholiques, intégristes, démographes, médecins, experts, juristes, “ hommes responsables ”, Debré, Peyret, Lejeune, Pompidou, Chauchard, le pape — nous disons que nous les avons démasqués.

Que nous les appelons les assassins du peuple. Que nous leur interdisons d’employer le terme “ respect de la vie ” qui est une obscénité dans leur bouche. Que nous sommes 27 000 000. Que nous lutterons jusqu’au bout parce que nous ne voulons rien de plus que notre dû : la libre disposition de notre corps.

Les dix commandements de l’Etat bourgeois

Fœtus plutôt qu’être humain choisiras quand cet être humain est femelle. Femme point n’avortera tant que Debré réclamera 100 millions de Français. 100 millions de Français tu auras, tant que ça ne te coûte rien. Particulièrement sévère seras avec femelles pauvres ne pouvant aller en Angleterre.

Ainsi volant de chômage tu auras pour faire plaisir à tes capitalistes. Très moraliste tu seras, car Dieu sait ce que “ nos ” femmes feraient si libres.

Fœtus tu préserveras, car plus intéressant de les tuer à 18 ans, âge de la conscription.

Grand besoin tu en auras car politique impérialiste tu poursuivras. Toi-même contraception utiliseras, pour envoyer rares enfants à Polytechnique ou l’E.N.A. parce qu’appartement 10 pièces seulement. Quant aux autres, pilule dénigreras, car il ne manquerait plus que ça.

Signatures :

J. Abba-Sidick ; Janita Abdalleh ; Monique Anfredon ; Catherine Arditi ; Maryse Arditi ; Hélène Argellies ; Françoise Arnoul ; Florence Asie ; Isabelle Atlan ; Brigitte Auber ; Stéphane Audran ; Colette Audry ; Tina Aumont ; L. Azan ; Jacqueline Azim ; Micheline Baby ; Geneviève Bachelier ; Cécile Ballif ; Néna Baratier ; D. Bard ; E. Bardis ; Anna de Bascher ; C. Batini ; Chantal Baulier ; Hélène de Beauvoir ; Simone de Beauvoir ; Colette Bec ; M. Bediou ; Michèle Bedos ; Anne Bellec ; Lolleh Bellon ; Edith Benoist ; Anita Benoit ; Aude Bergier ; Dominique Bernabe ; Jocelyne Bernard ; Catherine Bernheim ; Nicole Bernheim ; Tania Bescomd ; Jeannine Beylot ; Monique Bigot ; Fabienne Biguet ; Nicole Bize ; Nicole de Boisanger ; Valérie Boisgel ; Y. Boissaire ; Silvina Boissonnade ; Martine Bonzon ; Françoise Borel ; Ginette Bossavit ; Olga Bost ; Anne-Marie Bouge ; Pierrette Bourdin ; Monique Bourroux ; Bénédicte Boysson-Bardies ; M. Braconnier-Leclerc ; M. Braun ; Andrée Brumeaux ; Dominique Brumeaux ; Marie-Françoise.Brumeaux ; Jacqueline Busset ; Françoise De Camas ; Anne Camus ; Ginette Cano ; Ketty Cenel ; Jacqueline Chambord ; Josiane Chanel ; Danièle Chinsky ; Claudine Chonez ; Martine Chosson ; Catherine Claude ; M.-Louise, Clave ; Françoise Clavel ; Iris Clert ; Geneviève Cluny ; Annie Cohen ; Florence Collin ; Anne Cordonnier ; Anne Cornaly ; Chantal Cornier ; J. Corvisier ; Michèle Cristofari ; Lydia Cruse ; Christiane Dancourt ; Hélène Darakis ; Françoise Dardy ; Anne-Marie Daumont ; Anne Dauzon ; Martine Dayen ; Catherine Dechezelle ; Marie Dedieu ; Lise Deharme ; Claire Delpech ; Christine Delphy ; Catherine Deneuve ; Dominique Desanti ; Geneviève Deschamps ; Claire Deshayes ; Nicole Despiney ; Catherine Deudon ; Sylvie Dlarte ; Christine Diaz ; Arlette Donati ; Gilberte Doppler ; Danièle Drevet ; Evelyne Droux ; Dominique Dubois ; Muguette Dubois ; Dolorès Dubrana ; C. Dufour ; Elyane Dugny ; Simone Dumont ; Christiane Duparc ; Pierrette Duperray ; Annie Dupuis ; Marguerite Duras ; Françoise d’Eaubonne ; Nicole Echard ; Isabelle Ehni ; Myrtho Elfort ; Danièle El-Gharbaoui ; Françoise Elie ; Arlette Elkaim ; Barbara Enu ; Jacqueline d’Estree ; Françoise Fabian ; Anne Fabre-Luce ; Annie Fargue ; J. Foliot ; Brigitte Fontaine ; Antoinette Fouque-Grugnardi ; Eléonore Friedmann ; Françoise Fromentin ; J. Fruhling ; Danièle Fulgent ; Madeleine Gabula ; Yamina Gacon ; Luce Garcia-Ville ; Monique Garnier ; Micha Garrigue ; Geneviève Gasseau ; Geneviève Gaubert ; Claude Genia ; Elyane Germain-Horelle ; Dora Gerschenfeld ; Michèle Girard ; F. Gogan ; Hélène Gonin ; Claude Gorodesky ; Marie-Luce Gorse ; Deborah Gorvier ; Martine Gottlib ; Rosine Grange ; Rosemonde Gros ; Valérie Groussard ; Lise Grundman ; A. Guerrand-Hermes ; Françoise de Gruson ; Catherine Guyot ; Gisèle Halimi ; Herta Hansmann ; Noëlle Henry ; M. Hery ; Nicole Higelin ; Dorinne Horst ; Raymonde Hubschmid ; Y. Imbert ; L. Jalin ; Catherine Joly ; Colette Joly ; Yvette Joly ; Hemine Karagheuz ; Ugne Karvelis ; Katia Kaupp ; Nenda Kerien ; F. Korn ; Hélène Kostoff ; Marie-Claire Labie ; Myriam Laborde ; Anne-Marie Lafaurie ; Bernadette Lafont ; Michèle Lambert ; Monique Lange ; Maryse Lapergue ; Catherine Larnicol ; Sophie Larnicol ; Monique Lascaux ; M.-T. Latreille ; Christiane Laurent ; Françoise Lavallard ; G. Le Bonniec ; Danièle Lebrun ; Annie Leclerc ; M.-France Le Dantec ; Colette Le Digol ; Violette Leduc ; Martine Leduc-Amel ; Françoise Le Forestier ; Michèle Leglise-Vian ; M. Claude Lejaille ; Mireille Lelièvre ; Michèle Lemonnier ; Françoise Lentin ; Joëlle Lequeux ; Emmanuelle de Lesseps ; Anne Levaillant ; Dona Levy ; Irène Lhomme ; Christine Llinas ; Sabine Lods ; Marceline Loridan ; Edith Loser ; Françoise Lugagne ; M. Lyleire ; Judith Magre ; C. Maillard ; Michèle Manceaux ; Bona de Mandiargues ; Michèle Marquais ; Anne Martelle ; Monique Martens ; Jacqueline Martin ; Milka Martin ; Renée Marzuk ; Colette Masbou ; Cella Maulin ; Liliane Maury ; Edith Mayeur ; Jeanne Maynial ; Odile du Mazaubrun ; Marie-Thérèse Mazel ; Gaby Memmi ; Michèle Meritz ; Marie-Claude Mestral ; Maryvonne Meuraud ; Jolaine Meyer ; Pascale Meynier ; Charlotte Millau ; M. de Miroschodji ; Geneviève Mnich ; Ariane Mnouchkine ; Colette Moreau ; Jeanne Moreau ; Nellv Moreno ; Michèle Moretti ; Lydia Morin ; Mariane Moulergues ; Liane Mozere ; Nicole Muchnik ; C. Muffong ; Véronique Nahoum ; Eliane Navarro ; Henriette Nizan ; Lila de Nobili ; Bulle Ogier ; J. Olena ; Janine Olivier ; Wanda Olivier ; Yvette Orengo ; Iro Oshier ; Gege Pardo ; Elisabeth Pargny ; Jeanne Pasquier ; M. Pelletier ; Jacqueline Perez ; M. Perez ; Nicole Perrottet ; Sophie Pianko ; Odette Picquet ; Marie Pillet ; Elisabeth Pimar ; Marie-France Pisier ; Olga Poliakoff ; Danièle Poux ; Micheline Presle ; Anne-Marie Quazza ; Marie-Christine Questerbert ; Susy Rambaud ; Gisèle Rebillion ; Gisèle Reboul ; Arlette Reinert ; Arlette Repart ; Christiane Ribeiro ; M. Ribeyrol ; Delya Ribes ; Marie-Françoise Richard ; Suzanne Rigail-Blaise ; Marcelle Rigaud ; Laurence Rigault ; Danièle Rigaut ; Danielle Riva ; M. Riva ; Claude Rivière ; Marthe Robert ; Christiane Rochefort ; J. Rogaldi ; Chantal Rogeon ; Francine Rolland ; Christiane Rorato ; Germaine Rossignol ; Hélène Rostoff ; G. Roth-Bernstein ; C. Rousseau ; Françoise Routhier ; Danièle Roy ; Yvette Rudy ; Françoise Sagan ; Rachel Salik ; Renée Saurel ; Marie-Ange Schiltz ; Lucie Schmidt ; Scania de Schonen ; Monique Selim ; Liliane Sendyke ; Claudine Serre ; Colette Sert ; Jeanine Sert ; Catherine de Seyne ; Delphine Seyrig ; Sylvie Sfez ; Liliane Siegel ; Annie Sinturel ; Michèle Sirot ; Michèle Stemer ; Cécile Stern ; Alexandra Stewart ; Gaby Sylvia ; Francine Tabet ; Danièle Tardrew ; Anana Terramorsi ; Arlette Tethany ; Joëlle Thevenet ; Marie-Christine Theurkauff ; Constance Thibaud ; Josy Thibaut ; Rose Thierry ; Suzanne Thivier ; Sophie Thomas ; Nadine Trintignant ; Irène Tunc ; Tyc Dumont ; Marie-Pia Vallet ; Agnès Van-Parys ; Agnès Varda ; Catherine Varlin ; Patricia Varod ; Cleuza Vernier ; Ursula Vian-Kubler ; Louise Villareal ; Marina Vlady ; A. Wajntal ; Jeannine Weil ; Anne Wiazemsky ; Monique Wittig ; Josée Yanne ; Catherine Yovanovitch ; Annie Zelensky.

La liste de signatures est un premier acte de révolte. Pour la première fois, les femmes ont décidé de lever l’interdit qui pèse sur leur ventre : des femmes du Mouvement de Libération des Femmes, du Mouvement pour la Liberté de l’Avortement, des femmes qui travaillent, des femmes au foyer.

Au Mouvement de Libération des Femmes, nous ne sommes ni un parti, ni une organisation, ni une association, et encore moins leur filiale féminine. Il s’agit là d’un mouvement historique qui ne groupe pas seulement les femmes qui viennent au M.L.F., c’est le mouvement de toutes les femmes qui, là où elles vivent, là où elles travaillent, ont décidé de prendre en main leur vie et leur libération.

Lutter contre notre oppression c’est faire éclater toutes les structures de la société et, en particulier, les plus quotidiennes. Nous ne voulons aucune part ni aucune place dans cette société qui s’est édifiée sans nous et sur notre dos.

Quand le peuple des femmes, la partie à l’ombre de l’humanité, prendra son destin en main, c’est alors qu’on pourra parler d’une révolution. Un Mouvement pour la Liberté de l’Avortement s’est constitué, qui regroupe toutes celles et ceux qui sont prêts à lutter jusqu’au bout pour l’avortement libre. Ce mouvement a pour but de susciter des groupes de quartier et d’entreprise, de coordonner une campagne d’explication et d’information, de se transformer en mouvement de masse seul capable d’imposer notre droit à disposer de nous-mêmes.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

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Insoumission civile et professionnelle (contre les prescriptions de l’Ordre des médecins) :

Le manifeste des 331 médecins se déclare solidaire en 1973 en disant qu’ils ont pratiqué des avortements.

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C’est seulement en 1975 suite à l’action suivie du MLAC fort de ces deux manifestes d’insoumission civile signés par des personnalités de la société française, représentatifs culturels et intellectuels ou sommités médicales, et une mise au point parlementaire de décembre 1974 à janvier 1975 que la loi Giroud — Françoise Giroud étant alors ministre de la condition féminine — dite loi Weil car Simone Weil en tant que ministre de la santé la défendit avec un courage farouche face à une Chambre des députés majoritairement masculine et réactionnaire, pour l’imposer, fut adoptée par les députés, autorisant l’interruption de grossesse dans les dix premières semaines de la gestation.

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Hommage à Delphine Seyrig (1), née à Beyrouth le 10 avril 1932, morte à Paris le 15 octobre 1990. Grande actrice, femme de culture et de réseau, activiste féministe en théorie, en pratique, et médiatique, fondatrice avec Carole Roussopolos et Ioana Wieder du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir, en 1982 à Paris, et co-réalisatrice et réalisatrice de plusieurs films dans ce cadre (2).
http://www.centre-simone-de-beauvoir.com/accueil.html

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Mai 1970 - Mai 2010 : 40 ans de mouvement de libération des femmes en France (MLF, MLAC, etc.) :

PROGRAMME DE LA CÉLÉBRATION (Site re-belles).
http://re-belles.over-blog.com/arti...

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Notes :

(1) Le portrait photographique de Delphine Seyrig, telle qu’on pouvait la croiser dans son quartier (place des Vosges) ou avec son compagnon Sami Frey dans une librairie du quartier des Halles, à la fin des années 70 et au début des années 80, est un document sans droit, de photographe inconnu, source fr.wikipedia.

(2) Une histoire internationale de l’art vidéo (dates et fondations), de ses normes, de ses performances, de ses artistes et documentaristes, de ses institutions, de ses productions indépendantes, de ses festivals, et du renouvellement des festivals de cinéma, dans le site Art-Vidéo-0.

Le 8 mars 2010, recension par Louise Desrenards
dans La revue des ressources (Brèves) :
http://www.larevuedesressources.org/spip.php?breve835

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