Une tribune pour les luttes

Après l’occupation de l’école, les manifestations, la petite main amoureuse pour Carla Bruni pour soutenir Guilherme Hauka Anzaka, le Juge des Libertés vient de se prononcer pour sa remise en liberté .... mais le procureur a de nouveau fait appel !! Guilherme est toujours emprisonné. On continue !!!!!!

La barbarie devrait avoir des limites : Guilherme a été mis en rétention, emprisonné deux mois pour refus d’embarquer, embarqué à nouveau, libéré au tribunal JLD, puis arrêté de nouveau sauvagement à son domicile et remis en camp de rétention pour être prochainement expulsé.

Article mis en ligne le lundi 5 avril 2010

Environ 120 personnes présents à l’audience du juge des libertés, et l’après midi tout le temps du monde devant le CRA.
Aujourd’hui lundi, visite à nos deux pères en rétention, et pique nique devant le CRA. Oui il fait beau à Lyon !

Demain, mardi, rassemblement devant le Palais de justice et présence à l’audience.

On a besoin de tous... Continuez à signer la pétition, à participer aux actions du blog de Thierry Lenain, voir ci dessous.

15h : le Juge des Libertés ordonne la libération de Guilherme.
16h30 : le Parquet fait appel.
19h : l’appel est confirmé, Guilherme reste enfermé pour un nouveau procès mardi 6 avril à 10h. MAIS l’appel précise que Guilherme a obligation d’être présent à ce procès. Il ne peut donc pas être expulsé ce lundi soir comme prévu par l’avion dans lequel une place était déjà retenue.

L’APPEL A CARLA BRUNI a maintenant une page dédiée, avec une explication claire pour, via le site de l’Elysée, lui demander de le lire.
http://appelacarlabruni.tumblr.com/

http://www.gmain.fr

http://www.libelyon.fr/info/2010/04...


Guilherme etait présenté devant le JLD ce matin dimanche 4 avril :

Acte 1 :
La juge du JLD de ce matin a dit que la demande de la pref était infondée et a donc demandé la libération de Guilherme
L’avocate n’a pas le temps de voir Guilherme a l’issu du tribunal, il est embarqué avant les autres....

Acte 2
Les parents d’élèves et d’autres foncent au CRA. Ouf ! Guilherme est là !
Permanence tout l’après midi devant le CRA. Plus d’une trentaine de personnes. Des visites à Guilherme, mais aussi à Mr Nikolic (nouveau père en rétention depuis 3 jours) et à Zyed.
La presse est contactée. C’est la valse des téléphones entre le comité de soutien, l’avocate, ceux qui sont au bout du fil...

Acte 3
18h15 : Après plusieurs épisode, le procureur fait appel, mais le président du tribunal demande que Guilherme reste à disposition de la justice et qu’il soit présent à l’audience mardi..... Ce qui indique clairement que Guilherme ne peut pas, en théorie, être expulsé lundi soir comme prévu.

"...il convient donc en application des articles L 552-10 et R 552-13 du Ceseda de déclarer suspensif l’appel du ministère public afin d’assurer la représentation de Guilherme Hauka Azanga devant la cour d’appel de Lyon ;.... Disons en conséquence que Guilherme Hauka Azanga restera à disposition de la justice jusqu’à ce qu’il soit statué sur le fond à l’audience de la cour d’appel qui se tiendra le 6/04/2010 à 10h00 "

Le comité de soutien reste sur place devant le CRA encore un moment, le temps qu’on alerte la presse de cette décision.

Acte 4
L’occupation de l’école reprend cette nuit

Actes suivants ....
On invite à ce qu’il y ait du monde qui passe au centre de rétention toute la journée de demain.
Demain soir : l’occupation de l’école se poursuit
Mardi matin : rendez-vous pour l’audience en appel concernant Guiherme. C’est à 10h et c’est rue de la bombarde - c’est l’ancien tribunal

Guilherme est donc toujours là .... On continue !!!!!!


Dimanche 4 avril

Ce matin audience du JLD pour la prolongation de rétention, une bonne centaine de personnes, on attend le résultat.

A noter, présence massive de CRS, huit véhicules de six à huit places devant le tribunal, tous les couloirs remplis de CRS, au bas mot une vingtaine entre l’entrée et la salle d’audience. La juge a fait changé de salle vu l’affluence, nous étions donc dans la grande salle des assises, pas de micro et pas d’informatique, la greffière a du faire tout à la main, à l’ancienne !

La préfecture demande une prolongation de cinq jours avec expulsion prévue dit-elle demain lundi de Pâques de Roissy. On attend le délibété.


NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

Participez au plus vite à l’action suivante :

DEMANDEZ A CARLA BRUNI DE VENIR VOIR LA MAIN AMOUREUSE DE FLORENCE !

ça ne vous prendra pas plus de deux minutes, il suffit d’envoyer un mail.

http://hauka-hazanga.tumblr.com/post/495257737/carlabruni

Après avoir envoyé votre mail à Carla Bruni, faites circuler ce message !

MERCI à toutes et tous.

http://www.gmain.fr


Des parents d’élèves manifestent et occupent depuis une semaine l’école des enfants de Guilherme Hauka Azanga

Samedi 3 avril

500 personnes cet après-midi place des Terreaux à Lyon, manif improvisée.
Nous avons entouré la place d’une longue farandole, des tissus africains sur les cheveux ou au tour du cou, du chapeau, du bras.....

Cette nuit encore, les parents occupent l’école !

http://www.libelyon.fr/info/2010/04...


http://www.educationsansfrontieres.org/article27637.html


Vendredi 2 avril

La mobilisation ne faiblit pas pour obtenir que Guilherme Hauka Azanga ne soit pas expulsé vers l’Angola. Hier, 
Éric Besson a promis d’« étudier le dossier » de ce père de quatre enfants français, victime de l’acharnement préfectoral.

http://www.educationsansfrontieres.org/article27745.html



Jeudi 1er avril 2010

L’école continue à être occupée


31 mars 2010

Communiqué de presse Guilherme Hauka Azanga

31 mars 22 h

Le préfet du Rhône a publié cet après midi un communiqué très violent et méprisant qui se termine par ces lignes :

Le centre familial de M. Hauka Azanga est, de toute évidence, dans son pays, en Angola, où résident son épouse et ses 5 enfants, nés entre 1991 et 2000, comme en attestent toutes les décisions de justice. Il vit en France des seules allocations perçues par son actuelle compagne, avec laquelle il déclare avoir deux enfants mais avec laquelle il n’y a jamais eu de communauté de résidence avant novembre 2009.

Sauf que :

- l’épouse angolaise de Monsieur Hauka Azanga est décédée, tuée par balle en Angola,( certificat de décès à la disposition sur simple demande ),

- les enfants issus de ce mariage ont été dispersés pour les protéger suite au décès de leur mère, certains sont en sécurité dans de la famille au Congo, pour les autres les nouvelles ne sont pas fiables, personne ne semble savoir où ils sont actuellement.

- Monsieur Hauka-Azanga, qui est en France depuis huit ans, n’a évidemment pas de rapport étroit avec les survivants de sa famille détruite par la guerre. Difficile de voyager quand on est sans papier !

- il a construit ici une relation stable dont sont nés deux enfants normalement déclarés par leur père et mère. De l’avis des enseignants et des parents de l’école, Monsieur Hauka Azanga s’occupe journellement des enfants, les siens mais aussi les deux issus d’un premier mariage de sa compagne.

- Monsieur Hauka-Azanga travaille au noir (il est sans papier !) il a notamment travaillé sur le chantier de la prison de Corbas (ironie du sort il y a été enfermé suite à son refus d’expulsion),

- Quand une personne héberge un sans papier il peut être poursuivi pour aide au séjour irrégulier, quand cette personne a un titre de séjour, on peut alors le lui enlever, on peut sans doute comprendre que dans ce cas très particulier, les deux parents ne résident pas ensemble !

Monsieur le Préfet fait semblant de ne pas avoir ces informations. Il a refusé de façon constante de recevoir les parents et les enseignants de l’école, qui lui ont écrit, fait passer les documents qui prouvent le décès le la première épouse. Des élus, députés, sénateurs, maires, lui ont écrit en reprenant ces éléments. Mais Monsieur le Préfet ne sait rien. La justice française, d’après lui, a décidé que les morts sont vivants et que la vie de famille de Guilherme est en Angola !

Monsieur le Ministre de la destruction des familles, ce matin, en direct sur une radio, disait découvrir le problème qu’il allait réétudier avec le préfet du Rhône. Lui non plus n’a pas reçu de courrier au sujet de Guilherme Hauka Azanga.

Il ne leur a pas fallu longtemps pour « examiner avec humanité cette situation » (expression consacrée et aussi fallacieuse que les assertions du communiqué de la préfecture). Dès le milieu de l’après midi quand le préfet a su que la demande d’asile, qui protégeait jusque là Guilherme était refusée, il publiait son communiqué. Nous craignons une expulsion dans la nuit ou très rapidement.

Ce soir 31 mars pour la seconde nuit, les parents occupent l’école …

Et DEMAIN MATIN de 6 h et jusqu’à 8 h 30 rassemblement devant l’école

Le centre familial de M. Hauka Azanga est, de toute évidence, dans son pays, en FRANCE, où résident sa compagne et ses 4 enfants, nés en France comme en attestent les mairies. Il vit en France avec son actuelle compagne en situation régulière, avec laquelle il a eu deux enfants.

— -


communiqué du préfet

Situation de M. Guilherme HAUKA AZANGA

Entré en France en mars 2002 en situation irrégulière, M. Hauka Azanga a déposé, à ce jour, 3 demandes d’asile, qui ont fait l’objet d’un examen attentif et qui ont toutes été rejetées par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) et, lorsque ces décisions ont fait l’objet de recours, par la commission de recours des réfugiés (CRR, présidée par un magistrat) :

- refus de l’OFPRA le 29 décembre 2003, confirmation par la CRR le 30 mai 2005 ;

- demande de réexamen, rejet par l’OFPRA le 30 mai 2006, confirmation par la commission nationale des demandes d’asile (CNDA, ex-CRR) le 23 janvier 2007 ;

- nouvelle demande d’asile le 19 mars 2010, rejetée par l’OFPRA le 31 mars 2010.

De même, M. Hauka Azanga a fait l’objet par 3 fois de décisions de refus de séjour, dont la légalité a été confirmée par le Tribunal administratif :

- refus de séjour le 14 septembre 2005, confirmé par le Tribunal administratif le 10 octobre 2006 ;

- demande de séjour le 19 mars 2007, refus le 4 mai 2007, confirmation par le Tribunal administratif le 19 juillet 2007 ;

- refus de séjour le 6 juillet 2009, confirmation par le Tribunal administratif le 13 octobre 2009.

Ainsi, M. Hauka Azanga, au terme de 8 procédures, a vu toutes ses requêtes rejetées par les autorités judiciaires.

M. Hauka Azanga a été interpellé le 19 janvier 2010, placé en rétention administrative ; cette décision a été confirmée par la cour d’appel de Lyon le 22 janvier 2010. Le Tribunal administratif a rejeté le même jour un référé liberté pour permettre son éloignement.

M. Hauka Azanga a refusé d’embarquer le 31 janvier 2010 à l’aéroport de Lyon Saint Exupéry et a alors été condamné à 2 mois de prison ferme pour soustraction à l’exécution d’une mesure de reconduite à la frontière le 1er février 2010. A sa sortie de prison le 18 mars 2010, une nouvelle tentative de reconduite à la frontière a eu lieu. Il a pris l’avion entre Lyon et Francfort mais a refusé d’embarquer à Francfort pour l’Angola.

Il a alors été rapatrié en France et placé en rétention. Le juge de la liberté et de la rétention a refusé de prolonger la rétention le samedi 20 mars. Cette décision a été infirmée par la cour d’appel le mardi 23 mars confirmant ainsi que la procédure avait été respectée. La Cour d’appel a donc ordonné la rétention.

M. Hauka Azanga a en conséquence été interpellé à nouveau le 25 mars et placé en rétention.

Le centre familial de M. Hauka Azanga est, de toute évidence, dans son pays, en Angola, où résident son épouse et ses 5 enfants, nés entre 1991 et 2000, comme en attestent toutes les décisions de justice. Il vit en France des seules allocations perçues par son actuelle compagne, avec laquelle il déclare avoir deux enfants mais avec laquelle il n’y a jamais eu de communauté de résidence avant novembre 2009.


Mardi 30 22h.

http://twitter.com/haukahazanga

Sommes tjrs à l’école. Les journalistes passent. Enfants vont bientôt se coucher. Duvets installés. Attendons régularisation de G.



Mardi 30 mars 2010

Depuis 13h30 cet après-midi, des parents d’élèves occupent l’école maternelle Gilbert-Dru (Lyon 7e) pour soutenir Guilherme Hauka Anzaka, père angolais menacé d’expulsion.

Depuis son interpellation à son domicile, jeudi dernier, en présence d’une quinzaine de parents d’élèves, il est placé en centre de rétention administrative, sous le coup d’une injonction à quitter le territoire d’ici samedi prononcée par un Juge des libertés et de la détention...

Parallèlement, Guilherme Hauka a déposé une seconde demande d’asile la semaine dernière et bénéficie donc d’un sursis, dans l’attente de la réponse. « Il semblerait que le Préfet ne souhaite pas revenir sur sa décision, alors on monte d’un cran pour montrer notre désaccord et pour soutenir Guilherme qui est désespéré » dit Sandrine Barat, l’une des parents d’élèves mobilisés. « On ne comprend pas cet acharnement à vouloir séparer un père de ses enfants » martèlent les parents d’élèves qui considèrent qu’il y aurait une « vraie légitimité » à régulariser ce père de deux enfants qui élève également les deux aînés de sa compagne, une congolaise régularisée en 2005. « C’est un père très investi. Ses enfants et sa compagne, qui souffre d’une hyperthyroïdie, ont besoin de lui » répètent-il.

Des parents ont prévu de passer la nuit à l’école, et tous se sont donné rendez-vous demain mercredi à 18h, place des Terreaux pour une manifestation silencieuse de soutien à Guilherme Hauka et sa famille.


Opération main ouverte : voir le mode d’emploi sur http://hauka-hazanga.tumblr.com/


Pour protester contre l’arrestation musclée de Guilherme Hauka-Azanga, parent d’élèves scolarisés à l’école Gilbert Dru à Lyon 7e, une Manifestation est organisée par le Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) le Samedi 27 Mars À 14h place des Terreaux. Tous les jours un rassemblement sera organisé devant l’école Gilbert Dru, à 16h30.


Jeudi 25 mars 2010

La police vient de nouveau d’embarquer Guilherme libéré après avoir cassé la porte du domicile familial !!!!!

Une dizaine de policiers ont défoncé la porte de son appartement vers 8h30", a raconté Annabel Billaud, une mère d’élève de l’école où sont scolarisés deux des quatre enfants de M. Hauka - tous nés en France - et de sa compagne, une Congolaise en situation régulière. L’aînée, en pleurs, a assisté à la scène avant d’aller à l’école. Plusieurs parents ont e essayé de s’interposer, en vain, et tenté de prendre des photos. "C’était inhumain", a confié l’une des mères d’élèves. Une manifestation spontanée des parents s’est tenue dans la matinée à l’école, tandis qu’une délégation de parents, soutenue par le Réseau éducation sans frontières (RESF), se rendait à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry.

Voir aussi :

France 3 - Lyon - Un Angolais sans papiers arrêté à domicile
http://www.educationsansfrontieres.org/article27455.html
Lyon capitale
Arrestation musclée d’un sans-papier angolais
http://www.educationsansfrontieres.org/article27395.html
Libé Lyon
_ Une école sous le choc après l’interpellation d’un père sans papiers
http://www.educationsansfrontieres.org/article27403.html


Ministre de l’immigration
Fax ministère : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
Secrétaire général secretariat.general@iminidco.gouv.fr
Secrétaire général : stephane.fratacci@iminidco.gouv.fr
fax : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00

Ministre eric.besson chez iminidco.gouv.fr
Matignon : http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire <http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire>
Et là où se prennent les décisions
Elysée fax : 01 47 42 24 65

http://www.elysee.fr/ecrire/index.html <http://www.elysee.fr/ecrire/index.html>
Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet chez elysee.fr
continuer à signer et faire signer la pétition
http://resf.info/P1432 <http://resf.info/P1432>

 
 



Le 21 mars 2010

Guilherme HAUKA AZANGA est Angolais, il est arrivé en France il y a 8 ans comme demandeur d’asile, asile refusé. Depuis lors, il vit et travaille ici. Il a quatre enfants dont 3 sont élèves de l’école Gilbert DRU à Lyon 7e, le dernier va à la crèche. Tous nés en France.

Malgré la durée de sa vie en France, la réalité d’une vie de famille avec sa compagne Florence, le fait qu’il ait reconnu les deux enfants qu’ils ont eu ensemble, bien qu’il s’occupe au quotidien des deux autres enfants de Florence, malgré tout cela la Préfecture du Rhône a refusé de lui donner un titre de séjour dit « Vie privé et familiale ». Et lui a délivré une OQTF (Obligation à Quitter le Territoire Français). Le tribunal administratif a confirmé l’OQTF en octobre 2009. Un appel est en cours.

L’argument de la Préfecture est que Guilherme HAUKA AZANGA a eu une famille en Angola avant qu’il soit obligé de fuir ! A 37 ans avoir une famille, quelle surprise ! Que cette famille ait été détruite lors des troubles, que les enfants aient été dispersés, mis à l’abri dans plusieurs pays, que Guilherme soit sans nouvelle de sa femme, disparue, que bien sûr il soit très difficile de maintenir des liens dans la condition de sans papiers, aucune importance ! Aujourd’hui nous avons un certificat de décès de son épouse, Guilherme et Florence ont reconstruit une famille harmonieuse ici. Nous en avons encore eu la preuve ce samedi 20 mars lorsque les enfants se sont précipités vers lui dès qu’ils l’ont aperçu au cours de l’audience du juge des libertés. Il a fallu une intervention des avocats pour que l’escorte policière accepte de laisser les enfants avec leur père sur le banc des retenus. La plus grande, Exaucée 10 ans, est restée à côté de sa mère qui portait dans ses bras la petite dernière.

Les enfants n’avaient pas vu leur père depuis deux mois.

Le 19 janvier, il était arrêté chez lui et placé en centre de rétention à Lyon. Il devait être expulsé le 30 janvier mais il lui a été impossible d’abandonner sa compagne et ses enfants. Il a refusé d’embarquer, puis été traduit en justice : il vient de purger deux mois de prison pour refus d’embarquer.

Le 18 mars, il était extrait de la prison et conduit directement à l’aéroport où il a été à nouveau embarqué, ligoté de la tête aux pieds et bâillonné, porté comme un paquet jusqu’à l’avion. A l’escale de Francfort, le pilote a refusé de partir avec un passager totalement sous contrainte. Merci à lui et à sa conscience.

Rapatrié en France par la police, Guilherme a été enfermé au CRA de Lyon St Exupéry.

Samedi 20 mars, le juge des libertés, qui contrôle la légalité d’une arrestation et de l’enfermement, a été obligé de le libérer devant les nombreuses irrégularités commises.

Guilherme a retrouvé sa famille hier soir. Mais il reste sans papier, l’horreur peut donc recommencer.

Guilherme doit être immédiatement régularisé. Sa famille et lui ont largement gagné le droit à une vie décente ici.

Avec parents d’élèves et enseignants, avec la FCPE départementale et le Snuipp, et RESF


Guilherme est LIBRE ! ouf. Il faut maintenant obtenir sa régularisation :

Opération : "Pour protéger Guilherme et exiger sa régularisation, ouvrons nos mains !"

Thierry Lenain, écrivain jeunesse, a depuis plusieurs jours créé un blog en soutien à Guilherme.

Thierry Lenain vient de lancer l’opération suivante : pour protéger Guilherme et exiger sa libération ouvrons nos mains !

Pour protéger Guilherme et exiger sa régularisation ouvrons nos mains ! http://hauka-hazanga.tumblr.com/pos...

Photographiez-vous, faites vous photographier la main ouverte, un G dessiné sur la paume

5 doigts pour Florence et les 4 enfants, le G pour Guilherme au coeur de cette famille qu’on ne doit pas briser.

Envoyez la photo à chamadieumerci chez gmail.com avec vos nom et prénom suivis de cette mention dans le mail : j’autorise la publication de ma photo “Main + G”

Photographiez de la même façon ceux qui sont autour de vous, en groupe ou seul.
Envoyez les photos à la même adresse, chamadieumerci chez gmail.com, avec vos nom et prénom suivis de cette mention dans le mail : j’ai les autorisations de publication des photos “Main + G” ci-jointes

Utilisez vos appareils photos, vos webcams, vos téléphones !

Vous pouvez également envoyer les photos par MMS au 06 16 35 87 84
avec vos nom prénom et les mentions ci-dessus.

Les photos sont affichées ici
http://www.flickr.com/photos/despap... (sans les noms, ni les adresses mail) , et RESF pourra aussi les imprimer et les utiliser sur place.

N’attendez pas !

Merci de faire circuler cet appel ! ( http://hauka-hazanga.tumblr.com/ )



Compte-rendu du 20 mars 2010

La JLD libère monsieur HAUKA AZANGA, il faut donc attendre 4 H pour savoir si la préfecture fait appel. Il devrait donc sortir vers 20 H du CRA sauf appel.

Libération car plusieurs causes de nullité dans la procédure : absence de PV de levée d’écrou, signalement de la mise en rétention au procureur avec 23 h de retard, absence d’accès au moyen de se défendre pendant plusieurs heures (de Francfort à sa réadmission au CRA).

L’audience a été très longue, nous sommes sortis après son passage, il était près de 13 H. et il restait une dizaine de personnes à passer.
À noter un incident : en début d’audience, les très jeunes enfants de Guilherme se sont précipités vers lui et une agent de police s’est précipitée pour les faire sortir. Les avocats ont souligné que c’était la première fois qu’ils voyaient des enfant ainsi sortis d’une salle d’audience.
La juge a autorisé les enfants à rester sur les genoux de leur père


Guilherme HAUKA AZANGA passe au JLD, Juge des Libertés, demain samedi à 9 h 30.
Le juge décidera de la légalité de la mise en rétention.
Nous pensons qu’il y a plusieurs vices de forme et nous espérons qu’il sera libre demain.

Il faut absolument faire l’impossible pour être nombreux demain matin samedi 20 mars devant le JLD.

Guilherme a eu beaucoup de courage qu’il a payé une première fois de deux mois de prison, il a besoin de notre soutien, de notre présence demain. Ne lui faisons pas faux bond.

pétition : http://resf.info/P1432


19 mars 2010

Guilherme, père lyonnais expulsé après deux mois de prison pour refus d’embarquement, est de retour à Lyon. Au CRA, mais en France !

Au départ de Francfort, Guilherme était sous contention (saucissonné de partout au point d’avoir mal partout et mal aux côtes), le pilote n’a pas voulu l’embarquer dans ces conditions. Il a alors été ramené à Lyon dans la soirée du jeudi 18 mars.

Il passe devant le JLD demain matin samedi 20 mars. Nous espérons que devant un tel acharnement, une telle impossibilité de faire valoir ses droits, de contacter un avocat, d’être vu par un médecin pendant le transfert de Francfort à Lyon, il sera libéré par le juge des libertés. Les juges avaient libéré les Kurdes de Corses fin janvier sur ce motif. Nous serons très nombreux devant le JLD demain. Et bien sûr on vous tient au courant.

Merci de continuer à faxer au ministère, et à l’Elysée, nous réclamons sa régularisation qui permettra seule que cette famille reprenne une vie normale.


18 mars 2010

Guilherme HAUKA AZANGA est Angolais, il est arrivé en France il y a 8 ans comme demandeur d’asile. Depuis lors, il vit et travaille ici. Il a quatre enfants dont 3 sont élèves de l’école Gilbert DRU à Lyon 7e.

Le 22 janvier, il était arrêté et placé en centre de rétention à Lyon. Il devait être expulsé le 30 janvier mais il lui a été impossible d’abandonner sa compagne et ses enfants. Il a refusé d’embarquer, il a été tabassé puis traduit en justice : il vient de purger deux mois de prison pour refus d’embarquer.

Hier, 18 mars, il était extrait de la prison et conduit directement à l’aéroport où il a été à nouveau embarqué, probablement ligoté de la tête aux pieds et bâillonné, porté comme un paquet jusqu’à l’avion. Il semble qu’il ait à nouveau refusé d’embarquer à l’escale de Francfort. Il a téléphoné à sa femme qu’il serait ramené en France, probablement pour être à nouveau jugé et condamné à des mois de prison.

Jusqu’où l’inhumanité ira-t-elle ? On avait eu la jeune fille expulsée pour avoir voulu se plaindre de violences familales, on a maintenant le père emprisonné, tabassé et emprisonné à nouveau pour refuser d’abandonner ses enfants ! Ça suffit !

Il faut que le ministère révèle ce qu’il a fait de Guilherme, qu’il dise où il est et dans quel état. Guilherme doit être immédiatement libéré et régularisé. Sa famille ey lui ont largement gagné le droit à une vie décente ici.

Ci-dessous le communiqué rédigé par les parents de l’école des enfants de Guilherme et, en fin de texte, les coordonnées de la préfecture, du ministère et de l’Elysée à qui il faut faire savoir (sans injures ni calomnies) ce qu’on pense de leurs décisions..

Vous pouvez vous inspirer du texte ci-dessous.

Ministre de l’immigration
Fax ministère : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
Secrétaire général secretariat.general@iminidco.gouv.fr

Secrétaire général : stephane.fratacci@iminidco.gouv.fr
fax : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00
Ministre eric.besson chez iminidco.gouv.fr
Matignon :
http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire

Et là où se prennent les décisions

Elysée fax : 01 47 42 24 65
http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet chez elysee.fr

continuer à signer et faire signer la pétition http://resf.info/P1432
 

__________________

Madame, Monsieur,

Nous vous adressons ci-joint le communiqué de presse fait par les parents d’élèves et enseignants de l’école Gilbert DRU (encadré ci-dessous) suite à l’expulsion de GUILHERME HAUKA AZANGA hier près midi, jeudi 18 mars ;
Depuis plusieurs semaines, ils demandent audience au préfet pour lui faire part des éléments graves concernant cette situation et des dangers pour les enfants d’être séparés de leur père.
Aucune de leurs demandes n’a obtenu de réponse.
On ne peut traiter ainsi par le mépris des citoyens qui s’inquiètent et demandent simplement à être entendus !

Guillherme a été expulsé vers un pays où il certes né et a vécu mais dans lequel il n’a plus aucune attache aucun contact.
Sa compagne est extrêmement inquiète d’autant qu’il est venu pour faire, il y a 8 ans une demande d’asile et que ce retour n’et pas sans risque ;
La préfecture qui a pris cette terrible décision ne pourra qu’être tenue responsable de ce qui arrivera à Guilherme à son arrivée en ANGOLA.
elle est aussi responsable de l’état dans lequel ces 4 enfants dont il assumait la charge se retrouvent :
orphelins de fait d’un père auquel ils sont profondément attachés, paralysés par la peur et l’angoisse alors que la plus grande n’a que 10 ans et que le dernier est encore à la crèche !

Dans un contexte électoral, le Préfet et sans doute au delà, le ministre et peut-être l’Elysée ont décidé de tenter de regagner des voix sur les thèses classiques de l’extrême droite.
La cruauté montrée dans cette expulsion, briser une famille intégrée, fabriquer 4 orphelins tous nés en France, envoyer dans un pays qu’il ne connaît plus depuis 10 ans un homme qui fait vivre toute une famille, ne convainct que ceux qui le veulent bien. Tous les autres, et quels que soient leur vote, sont révulsés, écœurés, bouleversés. Ils n’acceptent pas ils le font savoir et feront tout pour obtenir le retour de Guilherme Hauka-Azanga.

Guilherme doit revenir.
Ces enfants l’attendent, sa compagne aussi.
La France doit honorer les textes qu’elle a signés.
RESF se battra donc pour ce retour comme pour celui de tous les parents injustement séparés de leurs enfants

Le communiqué ci joint vous invite à une conférence de presse devant l’école Gilbert Dru lundi matin à 8 H ¼ heure de rentrée des enfants (entrée rue ST MICHEL) ;

Il est très important que vous puissiez faire connaître cette situation et les dégâts qu’elle cause sur de nombreux enfants.
Qui pourra leur expliquer pourquoi ?
Qui pourra leur dire sérieusement quel danger justifie une telle mesure ? De tels agissements ?
Comment vont-ils alors construire leur vision du monde dans lequel ils vont grandir ?

RESF est aux cotés de cette famille mais aussi aux cotés de toutes les familles de cette école, et de bien d’autres, pour que les enfants puissent grandir dans un monde de respect et d’accueil, et non dans un monde d’exclusion et d’expulsion ;
Cette conférence de presse nous donnera aussi l’occasion de présenter la manifestation du samedi 27 mars centrée sur les jeunes majeurs et sur les familles démembrées

Nous comptons sur votre présence lundi matin et vous en remercions

RESF
Contacts sur ce dossier : RESF 06 81 51 81 44 06 31 11 24 2 9 06 70 37 40 55


COMMUNIQUE DE PRESSE

Parents d’élèves de l’école Gilbert Dru, enseignants de l’école Gilbert Dru
nous venons d’apprendre l’expulsion de GUILHERME HAUKA AZANGA.
Malgré nos nombreuses démarches nous n’avons jamais eu de réponse de la préfecture à nos demandes d’entretiens.
M HAUKA AZANGA laisse ici 4 enfants et une compagne malade et très éprouvée.
Nous sommes très inquiets pour ces enfants car il était très impliqué auprès d’eux dans la vie quotidienne.
M. HAUKA AZANGA a été expulsé sans argent, sans bagage dans le pays où il est né mais où il n’a plus aucune attache.
Nous sommes révoltés d’une telle situation et demandons son retour auprès de ses enfants.
Une conférence de presse aura lieu devant l’école lundi matin 22 mars à 8 H 15.

La France a signé la convention internationale des droits de l’enfant qui affirme le droit des enfants à vivre auprès de leurs deux parents,
comment peut-elle briser ainsi une famille, des liens indispensables à la construction de ces enfants ?
Comment expliquer une telle injustice à Exaucée, Chloé, Gaël et Dorcas et à nos enfants ?

RESF est au côté des parents et enseignants de l’école Gilbert Dru pour refuser que des familles soient détruites.
La manifestation prévue par RESF le samedi 27 mars sera aussi une manière de demander le retour de GUILHERME comme celui de tous les parents expulsés.

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Voir aussi Mille Bâbords 13617 et 13575

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