19 h à la Maison de la vie associative, Le Ligourès, place Romée de Villeneuve, Encagnane, 13100
19 h à la Maison de la vie associative, Le Ligourès, place Romée de Villeneuve, Encagnane, 13100
avec projection d’extraits de documentaires
Depuis 40 ans, le groupe français Areva tire près de 40% de sa production d’uranium du Nord Niger et vient d’obtenir la concession du site géant d’Imouraren.
Les bénéfices réalisés par Areva n’ont eu aucune retombée économique pour les populations locales. Riche en uranium, le Niger figure toujours parmi les pays les plus pauvres du monde. Comme nous le verrons dans les extraits de documentaires, autour des sites, les populations se voient spoliées de leurs terres agro-pastorales sans aucune compensation. A la destruction de la flore, de la faune et l’épuisement des aquifères fossiles, s’ajoute la contamination de l’air, des sols et de l’eau.
139 autres permis d’exploitation, englobant les meilleurs pâturages, ont été vendus à des groupes concurrents d’Areva, sans consultation des populations autochtones à majorité touarègue. Certaines sont entrées en rébellion contre le pouvoir en place. Tacitement soutenu par l’état français, le gouvernement nigérien a donné plein pouvoir à son armée pour écraser la résistance touarègue.
Un tiers des réacteurs d’EDF fonctionnent avec de l’uranium nigérien. Pouvons-nous accepter que notre confort électrique repose sur cette exploitation néo-coloniale de l’uranium ? C’est ce que nous verrons avec Claude Quémar, président du CADTM France, qui a participé à des forums sociaux au Niger.