18 h 30 à la Maison des jeunes et de la culture, Bd Emile Zola, 13500
18 h 30 à la Maison des jeunes et de la culture, Bd Emile Zola, 13500
L’échange prendra successivement la forme d’un débat, d’un buffet partagé, puis d’un concert,
avec Gilles Lucas et Bruno Ledantec, journalistes à CQFD journal de critique sociale, et Naïm Bornaz auteur-compositeur-chômeur-heureux…
et Concert de L’1consolable, avec Thierry Paillard (guitare),et Mickaël Madar (contrebasse).
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Question : Pourquoi travailler ?
Eh bien, pour gagner sa vie, répondrons-nous sans trop hésiter.
Oui mais gagner sa vie, cela suppose que la vie n’est pas chose acquise, qu’il faut encore la gagner. Ce qui paraît, pour le moins, étrange. Et qu’il faille travailler pour gagner sa vie, cela suppose encore que l’unique façon de la gagner, c’est de gagner de l’argent. Ce qui reste tout à fait discutable. Et puis, qu’on doive travailler pour gagner cet argent, cela suppose enfin qu’il n’y a pas d’autres manières d’en gagner, que le travail est la seule source possible de revenus. RSA et aides diverses et variées, communautés telles que Longo Maï, systèmes de troc, SEL… tout cela témoigne du contraire.
Mais alors, si ce n’est pour l’argent, pourquoi travailler ? Eh bien, pour avoir une existence sociale, pour être au contact de l’autre au quotidien.
Cela suppose que toute possibilité de lien et d’échange avec autrui passe nécessairement par le travail salarié. Que dire alors du bénévolat, de la vie associative, et des échanges non institués placés sous le signe de la spontanéïté ? L’existence sociale pour sûr ne se limite pas au monde du travail.
Alors, une fois encore, pourquoi travailler ? Eh bien, pour accomplir quelque chose, pour se réaliser soi-même.
Mais cela suppose encore qu’on ne pourrait rien accomplir de ses mains en dehors du cadre professionnel, rien qui ne doive être validé par une direction ? C’est là faire fi de toute activité artistique, intellectuelle, ou sportive. Au fond, qui sait ce dont dépend l’épanouissement individuel ?
Mais alors, la question demeure : Pourquoi travailler ?
OU ALORS : mais alors la question demeure, cette fois prise par l’autre bout : Pourquoi pas ne pas travailler ?