Une tribune pour les luttes

GEMENOS

La lutte des FRALIB GEMENOS (UNILEVER, Thé LIPTON et ELEPHANT)

Déjà 47 jours de grève.

Article mis en ligne le vendredi 23 avril 2010


Vendredi 23 avril 2010

Bientôt deux mois qu’ils sont en grève !


47ème jour de grève, demain 7ème week-end à l’usine.

Aujourd’hui début de journée marquée par l’assignation au Tribunal de grande instance de MARSEILLE lundi à 14h00 par la direction de FRALIB.

Nous sommes 4 convoqués par huissier au TRIBUNAL (Gérard AFFAGARD, Gérard CAZORLA, Jean VENTINO et Olivier LEBERQUIER).

Nous travaillons avec notre avocat sur ce dossier. Il y a beaucoup de feuilles, mais rien de solide.

Ils ont aussi envoyé 2 courriers en LRAR aux grévistes, un du service juridique et l’autre de LLOVERA au sujet des actions dans les magasins. De toute évidence ces actions ne font pas leur bonheur.

Nous avons tenue notre Assemblée Générale de tous les grévistes, la détermination reste intacte et nous préparons activement notre 8ième semaine de grève.

Nous avons eu confirmation du cabinet du ministre de l’industrie Christian ESTROSI de la rencontre avec Mme Carine KRAUS Conseillère auprès du Ministre en présence du Directeur et de la Directrice Adjointe de la DDTE (inspection du travail).

Cette rencontre se tiendra lundi 26 avril 11h00 à la DDTE de MARSEILLE.

L’après-midi nous nous rendrons en manifestation au tribunal.

Nous travaillons aussi activement à la réussite de la journée d’action nationale UNILEVER du mardi 27 avril.

Nous pensons que la réussite de cette journée pourra mettre à mal la politique salariale d’UNILEVER dans tous les sites de France.

Nous avons posé le problème de la répartition des richesses, l’argent existe dans UNILEVER, la variable paye (VPA) versée dernièrement à certains cadres (de 37 000,00€ à 57 000,00€) le démontre.

Continuer à nous apporter la solidarité cela nous aidera à gagner.


Chèque « Solidarithé Fralib » à :

Syndicat CGT Fralib SU,

500 avenue du Pic de Bertagne

13420 GEMENOS


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L’Humanité

Mardi 20 avril 2010

Les Fralib vident les rayons

En grève depuis 43 jours pour une augmentation de 200 euros, les salariés de la filiale d’Unilever multiplient les interventions dans les hypermarchés de la région marseillaise.

« Laisse les faire, ils ne font pas de mal. » Interloqués, les vigiles du magasin Auchan de Saint-Loup, dans l’est de Marseille, n’ont pu que constater l’arrivée massive dans leurs rayons des salariés de l’usine Fralib. Ils entament aujourd’hui leur 43e jour de grève. Employés par une filiale d’Unilever à Gemenos, entre Marseille et Aubagne, ils fabriquent notamment les thés Lipton et éléphant et sont entrés en conflit après l’échec de négociations salariales, réclamant 200 euros d’augmentation pour tous, alors que la direction ne leur en proposait que 16 mensuels.

Alors, depuis deux semaines, quelques dizaines de grévistes se rendent régulièrement dans les grandes surfaces de la région marseillaise et y enlèvent des rayons les nombreux produits estampillés Unilever, que ce soit les produits ménagers, les lessives ou l’alimentaire. Une action menée sans violence, ni incident. « Nous ne sommes ni des voyous ni des bandits, nous faisons bien attention à ce qu’il n’y ait pas de casse ni de vol, nous chargeons les chariots et nous mettons le tout dans la réserve », explique Olivier Leberquier, délégué du personnel CGT. « Rien ne se débloque et nous sommes obligés de mener ce genre d’actions pour nous faire entendre. Nous n’avons rien contre la direction de ce magasin, ses employés et ses clients, mais il n’y aura pas de produits Unilever en rayon aujourd’hui. »

Les salariés, qui se heurtent à une direction qui joue clairement le pourrissement, espèrent ainsi que la pression viendra des grandes surfaces qui, à chaque fois, doivent mobiliser du personnel ou des intérimaires pour tout remettre en rayon. « Tout le monde comprend qu’il s’agit d’actions pacifiques et que personne n’est visé à part la direction de Fralib que l’on veut faire venir à la table des négociations », poursuit Henri Soler, élu CGT au CE. « Lorsque l’on explique nos revendications, les gens comprennent rapidement. » « L’augmentation qu’ils demandent représente 
2 centimes par boîte de thé, c’est ridicule », témoigne Angélique, venue faire ses courses avec ses deux enfants. « Je comprends leur colère, mais je pense qu’ils devraient taper encore plus haut et encore plus fort. » Les grévistes ont reçu le soutien du député communiste Michel Vaxès et de Michel Vauzelle, le président de la région Paca. Marie-George Buffet, secrétaire générale du PCF, est intervenue le 15 avril auprès du premier ministre François Fillon.

Marc Bussone

Le 19 avril 2010

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SOLIDARITE

Intitulez votre chèque « Solidarithé Fralib » et adressez le à :

Syndicat CGT Fralib SU,

500 avenue du Pic de Bertagne

13420 GEMENOS

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marques UNILEVER

Commando des grévistes de Fralib dans un supermarché marseillais
_http://www.laprovence.com/article/e...


Mardi 6 avril 2010


FRALIB : 5ème semaine de grève, la détermination est encore plus forte

Aujourd’hui 30ème jours de grève des salariés de FRALIB, ils attaquent leur 5ème semaine, et ce n’est pas fini.

Ce matin, ils se sont accordé des petites courses au centre commercial de CARREFOUR du MERLAN qui est un des plus grands hypermarchés de MARSEILLE

Reportage sur FR3
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Changement de ton des salariés de FRALIB !!!

La direction d’UNILEVER France refuse catégoriquement l’idée d’une table ronde avec l’Etat comme médiateur ; les salariés de FRALIB maintenant haussent le ton.

Pour eux, la direction du siège, les négociations sont closes, les salariés étant trop bien payés sur le site.

Aujourd’hui les salariés grévistes se sont invités dans l’un des plus grands hypermarchés CARREFOUR de Marseille.

Les quelques 100 grévistes se sont promenés dans les rayons afin de vider tous les produits de la marque UNILEVER, sauf bien entendu les glaces.

Plus de 70 chariots ont été remplis par les salariés. La direction de CARREFOUR qui a fort bien compris ce geste de la colère, doit prendre contact avec la direction d’UNILEVER afin de régler le litige.

Bien entendu, tout ceci ne fait que commencer.

A bientôt


RASSEMBLEMENT DU 2 AVRIL 2010

Déclaration de SANCHEZ Cynthia représentante de l’UD CGT 13

26 jours de grève des FRALIB pour 200€ d’augmentation. Une revendication légitime quand on sait que les actionnaires se partagent 1 milliard 50 million de dividende. Une revendication juste quand on sait que le PDG mondial perçoit 393 milles euros tous les mois.

Le directeur du site de Gémenos, voudrait nous faire croire qu’une augmentation de salaire digne de ce nom est impossible. Ce monsieur ose même dire, après 4 semaines de grève, qu’il n’a toujours aucun élément pour argumenter sa position arbitraire. C’EST INDECENT !

Les FRALIB font face à une direction irresponsable qui ne cesse de provoquer, attiser la colère des salariés.

- Dés le début ils remplacent les grévistes par des intérimaires.
- Le directeur agresse une salariée, actuellement en arrêt de travail.
- lors d’une réunion à la mairie de GEMENOS, il veut nous faire croire qu’une production parallèle s’organise en Belgique et au Maroc. On vous le dit, on le sait c’est des mensonges !
- Et aujourd’hui il jette de l’huile sur le feu en offrant gracieusement la journée au non gréviste, et en mettant en place des vigiles dont il espérait que la présence aboutirait à un affrontement. Et bien non les salariés ont assez d’intelligence pour déjouer et faire que ce rendez vous ce passe bien.

La direction a bien fait de ne pas venir aujourd’hui. Non pas parce que vous avez à craindre pour votre personne. Les FRALIB mènent depuis 4 semaines une lutte exemplaire et vous êtes à la recherche de débordement. Mais parce que les salariés sont excédés de discuter avec un valet. C’est à UNILEVER de venir autour de la Table des négociations. _ C’est ce que demandait ce matin la délégation en préfecture. Les camarades vous en ont fait le compte rendu.

Le Préfet aussi sollicite les excès. Interpellé depuis les premiers jours il daigne répondre qu’une fois les salariés à bout. Le patronat et les Pouvoirs publics poussent à l’extrême l’exaspération des salariés. En parallèle nous voyons des camarades condamnés parce qu’ils revendiquent leur droit. Le dernier en date est notre camarade de la Réparation Navale.
Mais ce sont eux les voyous !

Ce sont ces patrons comme Bolluda qui abandonne les salariés sur le Caro. Ou UNILEVER qui refuse une répartition des richesses alors qu’ils font un chiffre d’affaire de 40 milliard. Ce sont eux les responsables de la situation.

Leurs bénéfices existent par le travail des salariés. Ils doivent être partagé avec eux. De partout en France les travailleurs posent la question de la répartitions des richesses. Même notre Cher président veut nous faire croire que le gouvernement doit aider à une répartitions plus juste. Prenons-le au mot, Le gouvernement doit exiger qu’UNILEVER vienne à la Table des négociations.

Puisque c’est un débat national, la lutte de FRALIB donne l’occasion de le mener.

A l’heure où ils veulent reformer nos retraites parlons d’une autre répartition des richesses. Car c’est la réponse ! Augmenter nos salaires et arrêter les cadeaux aux patronats !
- Pour relancer le pouvoir d’achat
- Pour le financement de notre protection sociale
- Pour garantir nos retraites.

Le 23 mars 800 milles salariés ont exprimés leur rat le bol de cette politique de privilège. Ce profile une nouvelle journée le 20 avril, les syndicats du département s’exprimerons mardi sur la mobilisation. Mais d’ores et déjà posons partout la question de la Lutte. Saisissons ce rendez vous pour nous faire entendre du MEDEF.

Dans l’immédiat Les syndicats de l’UL CGT d’Aubagne et de l’UD CGT des Bouches du Rhône sont indignés par l’attitude d’UNILEVER. Toute la CGT s’uni aux FRALIB pour continuer et tenir la LUTTE. Pour exiger du préfet une table ronde avec les dirigeants d’UNILEVER et que débutent de véritables négociations.

Un appel à la solidarité est lancé depuis quelques jours, et nous la rappelons encore aujourd’hui pour quelle soit relayer largement.

Gréviste de FRALIB votre patron dénonce un conflit idéologique. Oui il est, il porte une seule idée que nous pouvons gagner une véritable justice sociale par une répartitions plus juste des richesses.

Vous le criez haut et fort et l’UL CGT d’Aubagne et l’UD CGT des bouches du Rhône vous rejoignent.

NOUS NE SOMMES PAS DES MOUTONS NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS TONDRE PAR NOS PATRONS.

Déclaration de Olivier LEBERQUIER Représentant du syndicat CGT de FRALIB

Nous sommes en grève depuis le 8 mars dernier.

Aujourd’hui est notre 26ème jours de grève.

Après le PSE de 2007, Unilever a pris la responsabilité de mettre en place à Fralib leurs mercenaires avec des salaires à la hauteur de la mission pour casser les résistances de cette usine.
- Répression avec toute la panoplie de sanctions envers les salariés et l’organisation syndicale CGT.
- Avertissement sur plusieurs salariés
- Licenciement d’agent de maitrise
- Mise à pied de salariés
- Tentative de licenciement du délégué syndical CGT Faisant planer un climat de peur

- Réduire le personnel dans la continuité du PSE de 2007 avec les ruptures conventionnelles pour liquider l’emploi
- Augmentation de la charge de travail sur les opérateurs en leurs attribuant plus de machines après avoir fait une étude bidon de chronométrage.
- Aggravation de ce fait des conditions de travail
- Augmentation considérable des maladies professionnelles, des TMS et des dépressions.
- Culpabilisation des salariés sur l’absentéisme dans l’entreprise
- Mise en place d’un projet sur la maintenance nommé « EPO lire l’affiche de l’entrée » avec comme conséquence notamment pour les salariés la rétrogradation de 12 mécaniciens passés opérateurs. Ce projet dans la stratégie patronale devait augmenter les efficiences, améliorer le fonctionnement de l’usine et les conditions de travail.

Le 1er anniversaire de ce projet et tous autres :
- baisse considérable des efficiences
- aggravation du fonctionnement de l’usine
- dégradation des conditions de travail
- frustration des salariés rétrogradés touchés dans leur dignité et leur amour propre.

- Une fois l’accomplissement des ses différentes missions qu’ils pensaient réaliser sans problème, l’objectif de s’attaquer aux acquis sociaux des salariés de FRALIB était ouverte.
- Remise en cause des 3 jours de carence
- Remise en cause de l’organisation du travail et du temps de travail effectif.
- Remise en cause de l’accord sur la polyvalence qu’il a dénoncé 6 mois après l’avoir signé pour se libérer de la contrainte imposé lors du PSE sur l’utilisation des intérimaires
- Il s’assoie royalement sur l’accord de fin de conflit qu’il n’assume pas volontairement

Dans ce conflit ils comptaient sans la résistance et la ténacité des salariés à ne pas se laisser faire.

Nous qui travaillons, qui créons les richesses pendant que les dirigeants se prennent des salaires indécents et les actionnaires spéculent et se gavent sur notre sueur.

C’était sans compter sur la détermination des salariés à combattre l’injustice pour de meilleurs salaires et à défendre leurs acquis sociaux.

Le combat que nous menons est un combat de classe que nous gagnerons contre une classe patronale haineuse qui ne supporte pas la contestation de ceux qui considèrent être de la chair à produire sans cerveau et qui doivent obéir aux ordres et désidérata des donneurs d’ordres au service du capital.

A l’approche des premières réunions pour les Négociations Annuelles Obligatoires de 2010, nous nous sommes interrogé sur ce sujet et nous avons regardé comment dans notre entreprise la grille des salaires a évolué en 20 ans, comment les effectifs ont évolués en 20 ans et comment la productivité par salarié a évolué en 20 ans.

Les chiffres parlent d’eux même : En 1989 le premier coefficient de notre grille se trouvait à 31% au dessus du SMIC. Aujourd’hui les 2 premiers coefficients de notre grille des salaires sont au même niveau que le SMIC. Le premier coefficient utilisé dans notre entreprise est pour un opérateur le coefficient 170 il était de 46% au dessus du SMIC en 1989. Aujourd’hui il n’est plus qu’à 3,5% au dessus du SMIC Sur cette même période nos cotisations sociales ont augmentés de 6 % et aujourd’hui nos patrons ont des exonérations de cotisations sur les salaires jusqu’à 1,6 fois le SMIC.

En ce qui concerne les effectifs en 1989, ils étaient répartis sur 2 sites de production 1 au Havre et 1 à Marseille donc les coûts comme ils disent liés aux infrastructures multipliés par 2. Nous étions au total des 2 sites 286 salariés. Aujourd’hui il n’y a plus qu’un site, celui de Gémenos est nous sommes 183 salariés. Ils font donc l’économie de coût structurelle d’un site et nous sommes 103 salariés de moins.

Au niveau de la productivité : En 1989 chaque salarié produisait par an l’équivalent de 221 000 boites de 25 sachets. Aujourd’hui c’est 331 000 boites de 25 sachets qu’il produit par année, donc 110 000 boites de plus. En 20 ans la productivité par salarié a donc augmenté de 50 % et dans le même temps le salarié qui était payé 46% au-dessus du SMIC n’est plus payé que 3,5% au-dessus du SMIC.

Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que sur cette boite de 25 sachets de thé ou d’infusion que vous trouvez dans le commerce entre 1€65 et 2€60, la totalité de nos salaire y compris ceux de nos dirigeants avec les cotisations sociales et patronales incluses ne représentent que 15 centimes d’€uros, 17centimes si nous obtenons satisfaction de notre revendication d’augmentation de 200€ .

Entre 2007 et 2008 UNILEVER France a reversé 1 milliard 50 Millions d’€ de dividendes au groupe. Ils attribuent, à leurs valets, des salaires indécents. Ainsi, Le salaire annuel du PDG UNILEVER Monde qui ose mettre en œuvre cette stratégie était, en 2008, de 4,740 millions d’€, soit mensuellement 393 500 €, soit 273 fois le SMIC. 1mois de son salaire pourrait satisfaire notre revendication de 200€ mensuel pour tous et pour toute une année. Le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations de tous. Il n’existe donc pas l’ombre d’un argument sérieux qui puisse justifier le refus de négocier d’UNILEVER. Ils choisissent de jouer la provocation et le mépris. Au cœur du malaise de notre société, la question de la répartition des richesses créées est une exigence de justice sociale.

Nous ne nous laisseront pas piétiner par cette direction aux ordres de la multinationale UNILEVER. N’en déplaise aux actionnaires de tous poils. Nous ne menons ni un combat d’arrière garde ni la lutte finale. Nous luttons pour une plus juste répartition des richesses, pour la dignité de tous les salariés !

C’EST POUR CELA QU’ENSEMBLE NOUS ALLONS GAGNER !


Mercredi 31 mars 2010

Cour d’appel de Versailles : UNILEVER et ses soldats sont condamnés

Nous venons de l’apprendre à l’instant, la Cour d’appel de VERSAILLES donne raison aux élus et aux salariés.

Elle confirme nos demandes qui datent du 11 décembre 2009, et annule même la clause de confidentialité.

La direction qui avait comme seul objectif avec ce projet de virer comme de vulgaires kleenex nos collègues de la R&D, devra revoir sa copie.

Aprés la décison du 18 décembre 2009, là c’est le second effet qui claque !!!!

BAFFE


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Mardi 30 mars 2010

4ième semaine de conflit à Gémenos

Ce matin pour la première fois depuis le début du conflit, la direction était présente à 5h00 , avec quelques cadres collabo.... et 3 huissiers.

Cette direction caressait l’espoir que les salariés se démobiliseraient après leur avoir précisé par courrier pendant le week-end le nombre d’heures de grève déjà effectuées.

En réponse à cette nouvelle provocation dictatoriale les salariés se sont rendus en manifestation à la Mairie de GEMENOS, qu’ils ont pris d’assaut.

Ils ont finalement été reçus par le Maire qui était désabusé au vu du nombre important de salarié présent.

Il a devant les salariés, téléphoné au PDG de FRALIB lui disant qu’il avait l’usine de FRALIB dans sa Mairie. Il lui a donc proposé d’organiser une réunion tripartite dans sa Mairie de GEMENOS. En attente d’une réponse.

Un l’initiative est prévue demain au palais de justice de MARSEILLE et aussi, bien sur, le rassemblement national du 2 avril sur leur site.

Ils reçoivent beaucoup de messages de soutien, y compris, de la part de collègues Européens (voir copie).

Ils attendent toujours le soutien de certaines « grandes organisations syndicales » présentent dans les sites d’Unilever en France. Mais peut-être seront-elles présentes vendredi 2 avril pour une table ronde ?

En tout cas se qui écœure UNILEVER France et ses sbires, c’est que les salariés en lutte sont toujours autant motivés et déterminés.


CONTACT :
TEL : 04.42.32.53.23
_ FAX : 04.42.32.53.51


Justice pour les travailleurs

Vendredi 2 Avril 11h à FRALIB Rendez vous SOLIDARITE !

Nous sommes de la classe des travailleurs !

Comme chacun des salariés de cette zone, nous nous levons tous les matins pour travailler, dans l’espoir d’apporter un peu de bien être à nos familles et construire un avenir à nos enfants.
Certain d’entre nous font même des nuits, des week-ends, pour cela. _ Mais nos patrons, comme tous les patrons perdent la notion des choses.
Depuis plus de trente ans, UNILEVER s’est accaparé la plus grande partie des richesses créées, des gains de productivité, de la modernisation, du savoir faire des travailleurs.
C’est par la lutte et seulement par la lutte que nous avons pu préserver quelques avantages !
Dans cette même période, nous sommes passés de plus de 400 salariés pour produire pour le sud de la France à 185 salariés pour produire pour l’Europe entière ! La même chose s’est passé un peu partout dans les industries. Les emplois ont fondu, le niveau de rémunération a baissé, les cotisations ont augmenté pour les salariés et ont été réduites pour les entreprises, ils ont réduit notre protection sociale. Ils prétendent qu’il n’y a plus d’argent pour payer les retraites, l’argent existe on a travaillé pour cela et il est aujourd’hui dans les coffres des banques et des multinationales, il n’y a qu’à le prendre !

Ils sont leurs valets !

Par souci d’augmenter encore et toujours leurs profits, Unilever a pris la responsabilité de mettre en place à Fralib des mercenaires largement payés avec pour mission de casser les résistances de cette usine. On le verra, ils ne sont pas des anges et sont plutôt zélés !


Répression envers les salariés et leurs organisations syndicales.

- Tentative de licenciement sur le délégué syndical CGT, avertissements, mise à pied, licenciement d’un agent de maîtrise
- Réduction du personnel dans la continuité du PSE de 2007 avec les ruptures conventionnelles pour liquider l’emploi. Chronométrage des postes de travail aggravant, de fait, les conditions de travail.
- Mise en place d’un projet maintenance nommé « EPO » avec pour conséquence, déclassification de 12 mécaniciens.

- Nouvelle attaque contre les acquis sociaux des salariés. Remise en cause des 3 jours de carence, de l’organisation du travail, de la polyvalence (dénoncée 6 mois après l’avoir signé) pour se libérer de la contrainte imposée lors du PSE sur l’utilisation des intérimaires, de l’engagement de l’ancienne direction sur l’accord de fin de conflit de 2007.
- Contestation de notre temps de travail effectif

Résultat : maladies professionnelles, troubles musculo-squelettiques, dépressions et l’absentéisme dans l’entreprise
- Résultat : dégradation des conditions de travail, frustration des salaires touchés dans leur dignité et dans leur amour-propre.
- Dernièrement durant le conflit le PDG n’a pas hésité a agressé physiquement une salarié en grève, entrainant une ITT de droit commun de 7 jours et de 1 jour d’ITT pénale.

Prenez votre part à la bataille, faites un signe, faites un geste de Solidarité !

Nous avons tout fait pour éviter ce conflit. Ils ont cru pouvoir compter sans la résistance, sans la dignité et la ténacité des salariés.

Le 2 avril à 11h00 on organise, sur notre site, un rassemblement pour dire haut et fort :

Qu’on n’a plus rien à donner,
- Qu’il faut répartir autrement les richesses que l’on crée.
- Qu’il est inacceptable que le PDG d’UNILEVER gagne, à lui seul, autant, voir plus, que tous les salariés de FRALIB réunis et qu’il soit lui assuré d’une retraite.
- Que tous ceux qui viennent sans cesse nous expliqué qu’il faut réduire nos salaires commencent par baisser les leurs et qu’ils disent combien ils gagnent.
- Qu’il nous faut immédiatement 200€ d’augmentation pour tous, que cela est possible et ça ne représente que 0,02€ sur le prix d’une boîte de thé ou d’infusion !

LA SOLIDARITE EST NOTRE FORCE

Ne vous laissez pas endormir par ceux qui font les marioles et prônent l’individualisme.

Le 2 avril, des salariés viendront de départements éloignés. Vous êtes à deux pas, passez quand vous voulez, vous serez les bienvenus.

La Solidarité c’est bien plus simple et bien plus fort que vous ne le pensez :

Quelques coups de klaxon en passant devant notre usine !

Un mail ou fax à la Direction de Fralib pour exiger l’ouverture de négociation :
Angel.Llovera chez unilever.com fax : 04.42.32.53.69

Un mail ou fax à la Direction d’UNILEVER pour imposer des négociations au responsable local
Frederic.Faure chez unilever.com fax : 01.41.96.65.61

Un mail ou fax au Préfet pour exiger qu’il impose une table ronde en présence d’UNILEVER :
Secretariat-prefet chez bouches-du-rhone.pref.gouv.fr
ou fax 04.91.15.64.35 / 04.91.15.60.70

Un mail ou fax à la DDTE pour dire votre ras-le-bol sur vos conditions de vie et de travail :
_dd-13.inspection-section12 chez direccte.gouv.fr

Un mail ou fax au Comité d’entreprise pour nous dire votre soutien
ce.fralib@libertysurf.fr ou fax : 04.42.32.53.51

RENDEZ-VOUS LE VENDREDI 2 AVRIL à 11h sur la site de l’entrerpise FRALIB


C.G.T - CFE/CGC. FRALIB GEMENOS

JUSTICE POUR LES TRAVAILLEURS

Depuis le 8 mars, les salariés de Fralib (LIPTON, ELEPHANT, TCHAE du groupe UNILEVER) sont, une
nouvelle fois, en grève pour les salaires l’emploi et les conditions de travail ils réclament leur du.

ILS NE CESSENT DE TIRER NOS SALAIRES ET NOS EMPLOIS VERS LE BAS :

Pour preuve :
- En 1989, le salaire mensuel minimum de l’entreprise était de 971 €, soit + 31 % au dessus du
SMIC ;
- Aujourd’hui Les 2 premiers coefficients de notre grille des salaires sont au SMIC.
- Pour un opérateur, le salaire se situe à 3,5 % au dessus du SMIC (soit : 1515 €), alors qu’il y a 20
ans il était à 46 % au dessus du SMIC.

Dans le même temps les cotisations ont augmenté pour les salariés de 6 % alors qu’il y a toujours plus
d’exonérations patronales, qui fragilisent et mettent en danger notre système de protection sociale et nos
retraites.
En France les exonérations des cotisations patronales représentent plus de 30 milliards d’euros, soit 2 fois le
déficit de la sécurité sociale.


LA PRODUCTIVITE DU TRAVAIL :

En 2007, nous étions 248 salariés aujourd’hui, nous ne sommes plus que 183. En 20 ans la productivité et
l’exploitation par salarié a augmenté de 50 %. Notre direction se plaint que nous sommes encore trop chers.
L’ensemble des salaires et des cotisations sociales ne représentent que 17 centimes d’€, dans une boite de 25
sachets de thé ou d’infusion LIPTON, ELEPHANT
que vous trouvez dans le commerce entre 1€65 et 2€60.


LES PROFITS D’UNILEVER ET LES REMUNERATIONS DES DIRIGEANTS :

Entre 2007 et 2008 UNILEVER France a reversé 1 milliard 50 Millions d’€ de dividendes au groupe. Ils
attribuent, à leurs valets, des salaires indécents. Ainsi, Le salaire annuel du PDG UNILEVER Monde qui ose
mettre en œuvre cette stratégie était, en 2008, de 4,740 millions d’€, soit mensuellement 393 500 €, soit 273
fois le SMIC.

Ils détruisent nos emplois, ils délocalisent nos usines, ils font pression sur notre pouvoir
d’achat, ils exploitent les salariés, engraissent les actionnaires et spéculent en bourse.

Pour eux le capital est plus important que les hommes.

Les salariés de FRALIB sont en grève Pour 200 € d’augmentation de salaire pour tous et tout de suite L’argent existe, il suffit de le répartir différemment.


Solidarité des travailleurs d’UNILEVER Espagne avec les travailleurs de FRALIB (Gémenos 13)

ESPAÑA SE SOLIDARIZA CON LA LUCHA DE LOS TRABAJADORES DE GEMENOS EN FRANCIA.

Compañero Gérard :

Desde Unilever España, queremos mostraros nuestro apoyo y solidaridad en vuestra lucha por la consecución de los objetivos que os marcáis.

Los trabajadores no debemos pagar la crisis con nuestros salarios.

La Dirección de Unilever en Francia debe negociar y llegar a los acuerdos necesarios para finalizar este conflicto.

Un saludo Sindical a todos –as los trabajadores-as. en lucha.

Maribel Navarro Manzano.

COMITÉ UNILEVER ESPAÑA.

TRADUCTION EN FRANCAIS :

L’ESPAGNE SOLIDAIRE AVEC LA LUTTE DES TRAVAILLEURS DE GEMENOS EN FRANCE.

Au camarade Gérard :

Depuis Unilever Espagne, nous voulons vous montrer notre appui et solidarité dans votre lutte pour l’obtention des objectifs que vous vous marquez.

Les travailleurs, nous ne devons pas payer la crise avec nos salaires.

La Direction d’Unilever en France doit négocier et arriver aux accords nécessaires pour finir ce conflit.

Un salut Syndical à tous -aux travailleurs dans une lutte.

Maribel Navarrais Manzano.

COMITÉ UNILEVER ESPAGNE.


24 mars 2010 chez FRALIB : les salariés changent de ton, la grève est maintenant illimitée

Aujourd’hui au 17ième jour de grève, les salariés ont décidé de reconduire le conflit sous une forme indéterminée.

Les délégués syndicaux et les salariés ont remis à l’incompétent PDG et son pêcheur leur réponse à la note d’information (voir document joint).

Les salariés en grève sont restés jusqu’à 17h00 dans le bureau du PDG, attendant une éventuelle réponse de sa part, amis celui-ci n’a fait aucun commentaire sur le document.

Plus que jamais ils sont déterminés, mais maintenant c’est dans la durée.

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