Une tribune pour les luttes

Collectif national "Pas de bébés à la consigne /ALERTE GÉNÉRALE pour la petite enfance !

MARSEILLE : Manifestation régionale à la mairie du vieux port à 9 heures et défilé jusqu’à la préfecture où une délégation a été reçue.

Prochaine manifestation à caractère national le 29 mai.

Article mis en ligne le lundi 10 mai 2010

Monsieur le président de la République, la grande braderie des modes d’accueil, ça suffit !!

Nous décrétons l’ALERTE GÉNÉRALE pour la petite enfance !

Le 8 avril est venu "confirmer la vigueur d’un mouvement d’une ampleur inédite dans le secteur de la petite enfance" (AFP).

En effet, professionnels et parents ne lâchent rien face aux contre-vérités énoncées par Mme Morano :

* oui, les taux d’encadrement actuels demeurent mais ils deviennent théoriques, contournés par l’accueil en surnombre de 120% et, dans les jardins d’éveil, où le taux d’encadrement sera de 1 pour 12 au lieu de 1 pour 8 ;

* non, la baisse du quota de professionnel-LE-s les plus qualifié-E-s ne favorise pas les titulaires d’un CAP petite enfance mais déqualifie globalement des métiers exercés essentiellement par des femmes, au mépris de leur promotion professionnelle ;

* non, le gouvernement ne crée pas 100 000 places d’accueil collectif, 37 000 l’étant par "l’amélioration du taux d’occupation"... qui correspond au surnombre de 120% ; simultanément il détruit des milliers de places en école maternelle pour les enfants de 2 à 3 ans ;

* oui, le temps de formation initiale des assistantes maternelles pourrait être réduit de moitié et le projet de Maisons d’Assistantes Maternelles (MAM) créerait des structures collectives sans norme de fonctionnement.

Nous parlons du bien-être des bébés, on nous répond optimisation du taux d’occupation. Le président de la République n’avait pas annoncé aux parents qu’augmenter l’offre d’accueil se traduirait par la dégradation de la qualité d’accueil des tout petits. Un gouvernement qui reste sourd à la mobilisation exceptionnelle de la petite enfance, c’est un gouvernement qui n’aime pas les bébés et méprise parents & professionnels ! Le président de la République va-t-il enfin prendre des décisions favorables à la cause des enfants et en faveur d’un accueil de qualité ?

Nous décrétons l’ALERTE GÉNÉRALE pour la petite enfance et adressons solennellement au président de la République notre exigence :

- du retrait du nouveau décret sur l’accueil collectif et de la proposition de loi sur les Maisons d’Assistantes Maternelles ;
- d’exclusion des modes d’accueil de la directive "Services" ;
- de rétablir les postes d’enseignants supprimés en maternelle ;
- d’un PLAN D’URGENCE pour la Petite Enfance.

Nous appelons à une mobilisation qui redouble d’envergure dès maintenant, avec :

- des rencontres avec les groupes parlementaires ;
- le 29 avril 11h00 à l’Assemblée nationale, une initiative & un point de presse pour le retrait de la proposition de loi sur les MAM ;
- le 1er mai, présence du Collectif aux manifestations, notamment à Paris 14h30 à l’entrée du Boulevard St Martin ;
- une intervention auprès des élus locaux et des employeurs afin qu’ils prennent position pour le retrait du nouveau décret sur l’accueil collectif et qu’ils s’engagent à ne pas l’appliquer quoiqu’il advienne ;
- l’envoi par tous les professionnel-LE-s et parents d’un courrier au
Président *, accompagné de l’argumentaire contre le décret**.

- 

* jeudi 6 mai, journée de Grève générale de la petite enfance
où le Collectif demandera à être reçu par le Président de la République,
MANIFESTATION, à Paris 10 h place de la Bastille

* samedi 29 mai, MANIFESTATION parents-professionnel-LE-s, à caractère national

* Nous appelons à constituer dans toutes les villes des collectifs locaux Pas de bébés à la consigne pour organiser ces initiatives.

Plus d’informations sur le site www.pasdebebesalaconsigne.com

Source : http://www.pasdebebesalaconsigne.com/


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Vos commentaires

  • Le 8 mai 2010 à 14:37, par agathe En réponse à : MARSEILLE : Manifestation régionale à la mairie du vieux port à 9 heures et défilé jusqu’à la préfecture où une délégation a été reçue.

    Opération « relais poussette » : http://relais-poussette.gandi-site.net/

    Relayer par RADIO GALERE : 88.4 FM et en direct sur internet
    Depuis avril 2010, cette radio donne déjà la parole aux parents privés d’enfants
    qui seront sous représentés aux assises nationales de la protection de l’enfance de Marseille, 28,29 juin 2010
    http://syndrome-alienation-institutionnelle.over-blog.com/ http://parents-disqualifies-enfants-places.over-blog.com/
    http://lesabusdesservicessociaux.e-monsite.com/blog.html/
    Réécoutez les émissions sur le forum de : http://sos-parents-abuses.forumactif.com/

    Pour préparer les 4 ème assises nationales de la protection de l’enfance

    Radio GALERE, à Marseille,
    MAX, AGATHE, SEVERINE
    donnent la parole surtout aux parents, qui ne seront peu représentés ces 28, 29 juin 2010
    Mais aussi aux juristes, aux travailleurs sociaux !
    I’antenne leurs est ouverte.

    L’accroche de ces 4 ème assises nationales de la protection de l’enfance étant :

    LA SOUFFRANCE DES PARENTS,
    elle existe et elle est de plus en plus lourde à vivre pour ces parents qui n’ont rien fait d’autre que d’être victime de précarité, de mal logement, de vengeance familiale. (C’est 80% des parents confrontés aux services sociaux)
    Ces parents via blog, site, forum se manifestent, se rassemblent, ……….
    Nous parents, nous partons de nos enfants pour aller vers les services sociaux : 1° peine
    Puis, à chaque fois, il nous est renvoyé une double peine, double culpabilité,
    Puisqu’ à chaque fois que ces « dits professionnels de l’enfance » invoquent « l’intérêt supérieur de l’enfant »,
    C’est pour vous supprimer un droit. Alors que vous n’avez rien fait, pire, parce que vous êtes victime !
    Alors qu’eux s’arrogent d’un droit supplémentaire et, illégalement, car ils sont « hors la loi » en regard des :
    - 1 : les lois de la République : une approche suspicieuse, culpabilisante par une mauvaise utilisation de la loi du 5 mars 2007,
    - 2 : la convention internationale des droits des enfants : sa parole n’est pas entendue. Puis un enfant maltraité ne parle pas !
    - 3 : les droits de l’homme,

    LE DESARROI DES PROFESSIONNELS.
    Les « dits professionnels de l’enfance » partent d’eux pour aller vers l’institution qui les emploient et, en dernier, votre enfant :
    L’institution ne reconnaît jamais ces erreurs, alors elle surajoute du pire au pire, de l’inhumain à l’inhumain.
    Ils ont recours au judiciaire comme un appui dans leur travail avec l’article L 226-4 du CASF qui leur donne le droit de statuer lorsque les familles manifestent leurs désapprobations. Ils ont nos enfants qu’ils ont en otage.
    Ils se servent de nos enfants comme un bracelet électronique pour nous neutraliser, nous parents Nous faire taire !
    Capable du pire en toute légalité.
    Alors leur désarroi …………est un peu indécent.

    COMMENT RETISSER LE LIEN ?
    D’abord que ces « capables du pire en toute légalité » respectent :
    - 1 : les lois de la République : en la loi du 5 mars 2007,
    - 2 : la convention internationale des droits des enfants : la France la ratifiée, 20 ans plus tard, à tous les niveaux de notre société, plusieurs articles de cette loi supra nationale que nul n’est censé ignorer, ne sont toujours pas respectés.
    - 3 : les droits de l’homme, la dignité du parent pour qu’il ne soit plus traité de déchet humains devant leurs enfants devant les magistrats qu’ils sont sensés protéger et éduquer. Cet enfant doit voir que ses parents sont respectés et respectable, par

    Le plus dur, ce sera pour ces parents, que ces institutions ont mis en mille morceaux.
    refaire confiance aux institutions de la République.
    - Vider de leur dignité de citoyens, de parents respectables,
    - Disqualifier dans votre équilibre mental,
    - Vider financièrement, dépouiller, spolier………..pour que vous n’ayez plus la possibilité financière de les ester.

    Et nos enfants, comment vont-ils refaire un lien avec leurs parents : ils ont entendus les « dits professionnels de l’enfance », même les magistrats sensés les protéger, maltraités leurs parents en leur présence et durant tellement d’années.
    Outreau : K Duchaussoy, A Marescheau n’ont toujours pas refait de liens « normaux » avec leurs enfants.

    Intervenez en direct de toute la France,
    Sur les sujets qui seront débattus à ces assises.
    Les lundi soir à 18 h, par Téléphone au : Accueil : 04 91 08 28 15 ; Antenne : 04 91 08 28 10.

    Émission qui informe les auditeurs sur ces parents coupables
    - d’avoir eu affaire à l’aide sociale à l’enfance,
    - d’avoir demandé de l’aide à l’aide sociale à l’enfance.

    Et que celle- ci à broyer.
    Puis l’accusation à charge ne s’arrête jamais.

    Pour ces parents, certes, mais leurs enfants !
    Otage de cette machine à broyer ! Comment peuvent-ils arriver à se construire ?

    Racontez nous votre « vécu de parent » confrontés « aux abus de pouvoirs »
    - des services sociaux,
    - des tribunaux des affaires familiales,
    - des tribunaux des enfants.

    Racontez nous votre « vécu de professionnels de l’enfance »

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