19 h au Polygone étoilé, 1 rue Massabo, 13002
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La crise financière qui a éclaté en 2007 et qui continue à produire ses effets aujourd’hui remet radicalement en cause les discours optimistes des années 1980-2000 sur les bienfaits de la libéralisation financière et du libre jeu des marchés financiers. Personne ne peut plus nier que ces marchés, abandonnés à eux-mêmes et subordonnés à une logique rentabilité maximale conduisent l’économie de crise en crise avec des répercussions sur la pauvreté, sur le chômage, sur les inégalités. Il faut mettre fin à la tyrannie des marchés financiers. Au plus fort de la crise, les dirigeants politique ont annoncé des mesures de contrôle des marchés, de taxation des profits bancaires et de « moralisation du capitalisme ». Gordon Brown, le très social libéral premier ministre britannique, avait même pris position en faveur de l’instauration d’une taxe Tobin. Pourtant, aujourd’hui, force est de constater que rien n’a changé. Bien mieux, la concentration bancaire qui résulte de la crise conduit à accroître encore les risques et les lobbies de la finance sont parvenus à mettre en échec même les plus timides réformes dans le fonctionnement des marchés financiers. Cette logique de la finance est payée au prix fort par les salariés et les chômeurs. On le voit en Grèce, en Espagne, en France avec le gel annoncé des dépenses publiques et la réforme des retraites. Si l’on ne marque pas un coup d’arrêt à cette logique, les désordres financiers et les mesures d’austérité vont se combiner pour accroître encore les difficultés sociales, la crise de l’emploi, la remise en cause des droits sociaux.
Une autre logique est-elle possible ? Et si oui laquelle ?