Une tribune pour les luttes

Un jeune homme accusé d’outrage parce qu’il a dit ce qu’il pensait à Sarkozy en visite en catimini dans le 93

Procès en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Bobigny ce vendredi à 13H00.

Article mis en ligne le jeudi 24 juin 2010

Le jeune homme âgé de 21 ans, qui n’aurait pas de casier judiciaire et est toujours en garde à vue, pour "outrage à personne dépositaire de l’autorité publique et rébellion" sera jugé en comparution immédiate.

Il a été blessé lors de son interpellation par la Brigade anti-criminalité (BAC) et neuf jours d’incapacité totale de travail lui ont été prescrits. L’homme aurait eu le nez cassé.

Notre président bien-aimé lors de cette visite surprise de nuit peut-être pour vérifier si le nettoyage au karcher avait été effectué, était accompagné du ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, du préfet de police, Michel Gaudin, du directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, et du préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert et d’un dispositif remarquable de police et d’hélicoptères.

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Vos commentaires

  • Le 24 juin 2010 à 21:23, par Christiane En réponse à : A La Courneuve, « on en a marre de Sarkozy »

    http://www.rue89.com/2010/06/24/a-l...

    Après la visite surprise du Président dans la cité sensible des 4 000, Rue89 a rencontré ses habitants : « Sarkozy est indécent ».

  • Le 24 juin 2010 à 21:39, par Christiane En réponse à : “Mais pourquoi il est venu la nuit ?”

    Avec photos :
    http://lacourneuve.blog.lemonde.fr/...

    "L’après-midi est une heure douce aux 4000, surtout quand il fait beau comme aujourd’hui. On ressent ce que veulent dire les habitants quand ils mettent en avant la convivialité de leur quartier. Sur la place centrale, des petits groupes profitent de l’ombre des arbres assis sur les bancs ronds qui en font le tour. Il y a là de vieilles femmes qui papotent, de vieux hommes qui observent, et un groupe, plus jeune, qui rie aux facéties d’une petite fille.

    A quelques mètres, juste en bas de la Tour, le comité local du Secours populaire a organisé une vente de vêtements. Chaussures, robes, ceintures, chemises, il y a de tout. Autour une quinzaine de femmes plus ou moins jeunes farfouillent dans les cartons et sur les portants. D’autres se sont assises tout près pour discuter. “Comment va ta mère ?”… “Tu pars quand en vacances ?”… “Tu l’as acheté où ton pantalon ?”…

    Parmi elles, Samira. Je lui demande si elle a vu Nicolas Sarkozy hier soir . Elle me regarde, surprise : “Sarkozy ? Non… Pourquoi il est venu ?” La petite assemblée acquiesce. “Oui, j’ai vu ça à la télé ce midi, la journaliste parlait depuis le commissariat… “ raconte une jeune femme.

    Voilà Annie qui descend de sa Tour et salue la petite troupe. Un peu plus tôt, elle a acheté là une robe “avec des volants” pour seulement un euro. Elle a pris soin de redescendre avec un brumisateur dans un sac en plastique, pour la chaleur. “Annie, t’as vu Sarko, toi ?” lance une grand-mère. “Ah ben hier, vers onze heures moins le quart, j’ai vu par ma fenêtre que ça s’agitait, il y avait des policiers partout. Bon, on a l’habitude… Et c’est que ce matin, en écoutant Skyrock, que j’ai entendu que c’était Sarko ! Au départ, j’ai cru à une blague : qu’est-ce-qu’il venait faire dans le quartier à une heure pareille ?”

    (...)

  • Le 25 juin 2010 à 14:21, par A.D. En réponse à : Un jeune homme accusé d’outrage parce qu’il a dit ce qu’il pensait à Sarkozy en visite en catimini dans le 93

    salut tous et toutes,
    Faudrait vérifier, mais il me semble bien que ces procédés sont exclusifs du mandat actuel.
    Sous Chirac ? Mitterrand ? Soit personne n’osait dire ce qu’il pensait, soit cette personne était isolée parmi les foules des supporters et on ne l’entendait pas.
    Ou bien sous les mandats précédents les mandataires (les représentant(e)s en chef) avait plus de hauteur et leur mépris était suffisant pour ces broutilles...
    Il en ressort que le pouvoir actuel dans sa répression outrancière se montre pusillanime et obsidional, cet état d’esprit, cet esprit d’état est à la fois ridicule, apeuré et brutal.
    C’est avouer sa panique, sa rigidité structurelle, ses tics répressifs, irrépressibles autant que ceux du Chef en chef.
    Car, oui, vraiment la République est en danger par ces "injures", il fallait casser le nez et jeter en prison cet énergumène irrespectueux.
    Le pouvoir et sa face de mort au service des exploiteurs : nous n’aurons de paix qu’avec la fin des uns et des autres.

  • Le 26 juin 2010 à 13:04, par Christiane En réponse à : Un journaliste de France 3 affirme avoir été giflé par le service d’ordre de Sarkozy

    http://www.liberation.fr/societe/01...

    (...)

    « J’étais là par hasard, sur un tout autre sujet », explique sur le site Europe 1.fr le cameraman de France 3 Ile-de-France, Pierre Lassus, lorsque, avec son équipe, il a vu Nicolas Sarkozy sortir du commissariat de La Courneuve.

    Il a ensuite vu un jeune homme, qui aurait insulté le chef de l’Etat, se faire arrêter par des policiers. Une partie de la scène a été filmée et diffusée dans le journal télévisé de France 3 Ile-de-France.

    « Quand le service d’ordre de Nicolas Sarkozy l’a arrêté (le jeune homme, NDLR), j’ai essayé de filmer mais nous n’avons pas pu. L’un des hommes s’est alors approché de moi et m’a claqué directement, en disant "on ne filme pas" », poursuit le cameraman.

    Le SNJ-CGT de France Télévisions a décidé de porter plainte « pour atteinte à la liberté de la presse » et de saisir le ministre de l’Intérieur pour qu’une enquête soit diligentée par l’inspection générale des services, a indiqué à l’AFP Jean-François Téaldi.

    La société des journalistes (SDJ) de France 3 a dénoncé une « grave atteinte à la liberté de la presse ». « A l’évidence, la présidence de la République n’accepte les médias que dans un cadre qu’elle a au préalable strictement défini, pour contrôler au mieux son image », poursuit la SDJ, dans un communiqué.

    Elle rappelle qu’« aucun journaliste » n’avait été informé du déplacement du chef de l’Etat et que le caméraman de France 3, qui enquêtait depuis trois jours sur un trafic de stupéfiants, « avait pris soin de se présenter en tant que journaliste de France 3 auprès du ministre de l’Intérieur ».

    (...)

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