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Actu-chômage

Sarkozy : 20 mensonges à l’heure !

"Les Liliane de ce monde (...) un taux d’imposition inférieur à 1% ? (T. Piketty)

Article mis en ligne le samedi 17 juillet 2010

Avec les liens :
http://www.actuchomage.org/20100714...

Mercredi, 14 Juillet 2010

Lundi, la prestation télévisuelle du Président de la République fut un ramassis de contre-vérités qui n’ont pas échappé à Juan, du blog Sarkofrance, dont nous jugeons indispensable de relayer quelques extraits.

[...] Le nombre d’erreurs et de mensonges, incroyable pour une intervention télévisée soit-disant préparée depuis un mois, est stupéfiant.

Outre les réactions négatives, sauf à l’UMP et dans les colonnes du Figaro, certaines déclarations de Nicolas Sarkozy ont été rapidement démenties. Ainsi Pierre-Alain Muet, économiste et député socialiste du Rhône, a détecté 10 mensonges plus ou moins grossiers dans les propos présidentiels (http://muet2007.blogspirit.com/). D’autres démentis sont venus de toutes part.

Voici donc la liste des 20 mensonges de Nicolas Sarkozy.

1. « La France est le pays qui travaille le moins. » C’est faux : les salariés français travaillent plus en moyenne par semaine (36,5 heures en 2008) que les Allemands (34,6 heures), que les Scandinaves (34,5 heures au Danemark, 35,6 heures en Suède et 33,2 heures en Norvège), que les Néerlandais (30 heures) et même que les Américains (33,9 heures). Il faut aller en Europe de l’Est pour dépasser les 40 heures. Ces statistiques agrègent temps complet et temps partiel.

2. « Les pays qui ont le plus réduit le chômage sont ceux qui ont augmenté le temps de travail. » La réalité est … inverse : Pierre-Alain Muet rappelle que « les pays qui ont le plus réduit leur temps de travail sont ceux qui ont le taux de chômage le plus faible. Les Pays-Bas (4,3% en mai 2010) ; la Norvège (3,7%), l’Allemagne (7,5%), le Danemark (6%) alors que le taux de chômage harmonisé approche 10% en France ».

3. « Les 35 heures ont détruit la compétitivité. » Faux : elle s’est améliorée de 1997 à 2002. « Pendant toutes ces années, la France avait un excédent extérieur compris entre 20 et 30 milliards d’euros. Depuis 2003, le solde extérieur n’a cessé de fondre pour se transformer en un déficit croissant à partir de 2005, atteignant plus de 40 milliards en 2009. »

4. « La France est le pays qui taxe le plus les hauts revenus. » Faux à nouveau. Grâce aux niches fiscales et à la faible taxation des revenus du capital, le taux effectif d’imposition des plus riches est très loin du taux marginal de 40% : « Il est de 25% pour les 1.000 plus hauts revenus et tombe à moins de 20% pour les 10 plus hauts revenus », note le député. Et le taux d’imposition de Mme Bettencourt est estimé à 20%. Pas plus.

5. « La France est le pays qui taxe le plus les entreprises. » Toujours faux. « Là encore, en raison des niches fiscales (comme la niche Copé qui a couté 20,5 milliards d’euros à l’Etat en 2008-2009), le taux d’imposition réel de sociétés est très éloigné du taux théorique de 33,3%. S’il est proche de 30% pour les PME de moins de 10 salariés, il tombe à 20% pour les entreprises de plus de 500 salariés et est inférieur à 13% pour les entreprises de plus de 2.000 salariés ! »

6. « Le bouclier fiscal évite de verser plus de 50% de ce que l’on gagne à l’Etat. » Cet argument a été maintes fois démonté. « Des contribuables possédant des revenus et des patrimoines élevés et déclarant un revenu fiscal très faible grâce aux niches, arrivent à se faire rembourser presque tous leurs impôts », souligne M. Muet. Le bouclier fiscal protège le patrimoine et la rente, pas le travail.

7. « Il existait avant mon élection des contribuables qui payaient 100% d’impôt. C’est-à-dire qu’ils gagnaient 1.000, ils payaient 1.000. » Ce mensonge est l’un des meilleurs, le plus grossier, le plus énorme. Personne, en France, ne paye 100% d’impôt. Lundi soir, David Pujadas n’a même pas relevé. Faut-il rappeler que la tranche la plus élevée de l’impôt sur le revenu est de… 40% ? Et même en ajoutant la taxation des revenus de l’épargne et du patrimoine (moins imposés que le travail), on ne parvient pas à ce chiffre mirobolant.

[...] 9. « En 1997, les socialistes allemands ont supprimé l’impôt sur la fortune en Allemagne. » On appellera cela un mensonge par omission : Sarkozy oublie de préciser que les Allemands, socialistes ou pas, n’ont pas supprimé les droits de succession sur l’héritage. Surtout, Sarkozy attribue aux socialistes allemands la décision politique de supprimer leur ISF. Ce n’est pas tout à fait ça : après une décision de leur Cour constitutionnelle du 22 juin 1995, les Allemands ont renoncé à leur ISF. Mais cette décision a été invalidée par une autre décision de justice depuis.

10. « Le bouclier fiscal existe en Allemagne depuis plus de vingt ans. » Sarkozy récidive. Il n’y a pas de bouclier fiscal en Allemagne. Le président français, qui paraît-il use de Facebook, pourrait-il prendre la peine de regarder sur le Net à quel point cette récidive mensongère finit par amuser la galerie ?

11. « En 2008, les socialistes espagnols ont supprimé l’impôt sur la fortune en Espagne. » José-Luis Zapatero a rétabli une forte imposition sur le patrimoine depuis mars dernier, crise oblige.

12. « Il n’y a aucune raison que l’Etat s’impose une gestion rigoureuse et que les collectivités territoriales, notamment les régions, continuent une politique d’augmentation du nombre de fonctionnaires : 34.000 chaque année depuis 10 ans à compétence constante. » Ainsi Sarkozy voulait-il dénoncer l’inflation des budgets régionaux. Le socialiste Martin Malvy, porte-parole de l’Association des régions de France (ARF), lui a répondu : l’Etat a transféré 80.000 fonctionnaires aux régions ces dernières années.

13. Pour le défendre, Nicolas Sarkozy a qualifié le procureur de Nanterre de « juge ». C’est faux. Il est procureur. C’est d’ailleurs toute la différence. Un procureur dépend du parquet, c’est-à-dire du ministère de la Justice. Un juge est indépendant.

14. Le taux de chômage en France serait de 9,5%, et non pas de 10%. C’est faux. Il faut être précis, comme l’a rappelé Nicolas Sarkozy à David Pujadas. Le taux de chômage en France (Outre-mer comprise) est de 9,9% selon l’Insee.

15. Au début de son intervention, Sarkozy cite le « rapport extrêmement fouillé de l’inspection des finances » au sujet de l’éventuelle intervention d’Eric Woerth dans l’examen de la situation fiscale de Mme Bettencourt. Le rapport n’est pas de l’IGF mais de la seule responsabilité de son directeur, comme ce dernier le rappelle en préambule. De surcroît, il ne contient que 12 pages, et multiplie les précautions d’usage à cause du faible délai imparti à l’enquête (10 jours).

[...] 19. Selon Nicolas Sarkozy, la prise en compte de la pénibilité dans sa réforme des retraites, serait « un droit nouveau ». C’est faux. Le principe même des régimes spéciaux des cheminots, des mineurs, et d’un certain nombre de professions jugées physiquement éprouvantes était cette prise en compte de la pénibilité. Sarkozy, qui se félicite de les avoir abrogés (ce qui est également partiellement faux, mais c’est un autre sujet), devrait s’en souvenir...

20. Lundi soir, Sarkozy s’indignait aussi qu’on le soupçonne d’être allé chercher des enveloppes d’espèces chez le couple Bettencourt. Effectivement, certaines enveloppes étaient directement portées au siège de l’UMP, sur instruction du trésorier Eric Woerth. Mais cela, c’est la révélation du jour. Malgré ses efforts, le Sarkogate continue !

=> Lire tout l’article
Sarkozy à la télévision : 20 mensonges, 4 enveloppes, et un parc.
sur :
http://sarkofrance.blogspot.com/201...


Lire aussi

Libération 13/07/2010

Liliane Bettencourt paie-t-elle des impôts ?
Par THOMAS PIKETTY directeur d’études à l’EHESS et professeur à l’Ecole d’économie de Paris.

http://www.liberation.fr/economie/0...

13 juillet 2010
Nicolas Sarkozy, la royauté, l’impôt, la vérité
Eva Joly
http://evajoly.blogs.nouvelobs.com/...

"...la fiscalité reproduit en réalité le même schéma que sous l’Ancien régime. A l’époque, la noblesse comptait parmi ses privilèges le fait de ne pas payer d’impôt sur ses revenus ; et le Tiers-Etat supportait à lui seul à peu près la totalité de la fiscalité. Aujourd’hui, les pauvres et les classes moyennes font figure de dignes héritiers de ce dernier, tandis que les classes les plus aisées et les plus grandes entreprises continuent de jouer le rôle des courtisans de Versailles ..."


13 juillet 2010
Sarkozy, plus c’est gros, plus ça passe (suite…)

http://dechiffrages.blog.lemonde.fr...

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Vos commentaires

  • Le 15 juillet 2010 à 17:56, par Christiane En réponse à : La démocratie s’arrête sur les Champs Elysées

    Conflit d’intérêt, Françafrique et droits de l’homme : le 14 juillet pourri du Président.

    http://sarkofrance.blogspot.com/

    (...)

    La démocratie s’arrête sur les Champs Elysées

    Mercredi, quelques échantillons de forces armées africaines ont défilé sur les Champs Elysées à Paris. Nicolas Sarkozy voulait associer 13 anciennes colonies françaises aux cérémonies du 14 juillet.

    La veille, il recevait à déjeuner les dirigeants de ces pays d’Afrique francophone à l’Elysée, l’occasion d’un hommage contesté et contestable à « la force des liens que l’Histoire a tissés entre nos peuples. Et la force de cette rencontre, c’est de construire ensemble notre avenir. » Et d’ajouter : « L’objet de notre rencontre n’est donc pas de célébrer vos indépendances -vous le faites vous-mêmes très bien. » Le chef a précisé : « Je sais bien tout ce que la notion de ’relations privilégiées’, de ’relations spéciales’ charrie de soupçons et fantasmes (...) mais le moment est venu de l’assumer ensemble, sans complexe et sans arrière-pensées. »

    Sarkozy a ensuite confirmé que les pensions de tous les anciens combattants de l’armée française résidant à l’étranger, quelle que soit leur nationalité, seraient alignées sur celles des anciens combattants français : « Il est des dettes qui ne s’éteignent jamais. C’est le cas de celle que la France a contractée envers vos pays, où commença de briller, voici 70 ans, la flamme de la France Libre, et dont les fils ont versé leur sang pour libérer la France. » Trente mille personnes attendaient cette décision qui répare une injustice notamment évoquée dans le film Indigènes de Rachid Bouchareb en 2004.

    Le Chef de Sarkofrance a promis de consacrer 60 millions d’euros par an, sur trois ans, pour former 50 000 jeunes Africains par an. Il n’a pas oublié l’armée, et promis dans la foulée, 100 millions d’euros par an, sur trois ans également, pour former 12 000 soldats africains « au maintien de la paix ». Un soldat vaut mieux qu’un étudiant. Surtout en Françafrique. Certains symboles sont détestables.

    Des ONG ont manifesté, en soirée, contre la présence de ces dictateurs et autres présidents autoritaires, dont certains ont échappé grâce à la complaisance de la justice française, à un procès pour détournement de fonds. « Nous sommes scandalisés de la présence dans la tribune officielle (...) de dictateurs qui tirent sur leur peuple », a ainsi déclaré Odile Tobner, présidente de l’association Survie.

    La France trahit le droit pénal international

    Parlons des droits de l’homme, justement. Hasard du calendrier, les députés UMP en voté le même jour en faveur de la loi sur l’adaptation de notre droit pénal à la Cour pénale internationale. Le texte complète la définition des crimes contre l’humanité, et ajoute un paragraphe sur les crimes et délits de guerre. Mais il est critiqué, et critiquable, pour plusieurs raisons :

    1. De façon surprenante, il prévoit que l’auteur d’un crime de guerre peut être absous s’il ne savait pas que l’ordre de commettre ledit crime était illégal et que ledit crime n’est pas d’apparence illégale : « En outre, l’auteur ou le complice n’est pas pénalement responsable dans le cas où il ne savait pas que l’ordre de l’autorité légitime était illégal et où cet ordre n’était pas manifestement illégal. » (cf. Art. 462-8.).

    2. Le texte tolère également les crimes de guerre commis par une personne qui « a agi raisonnablement pour sauvegarder des biens essentiels à sa survie ou à celle d’autrui ou essentiels à l’accomplissement d’une mission militaire, contre un recours imminent et illicite à la force, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité du danger couru. » Notez le terme : « raisonnablement ». Le sang se glace.

    3. Le texte soumet les poursuites par les autorités françaises à quatre conditions cumulatives : (1) le suspect doit résider « habituellement sur le territoire français » ; (2) les faits commis doivent être « punis par la législation de l’Etat où ils ont été commis » ; (3) les poursuites ne pourront être exercées « qu’à la requête du ministère public » (donc pas de plaintes citoyennes) et (4) la CPI doit avoir décliné « expressément sa compétence » et « aucune autre juridiction internationale » ne doit avoir demandé son extradiction (cf. Art. 689-11). Fichtre ! Quels crimes de guerre vont donc pouvoir être poursuivis en France ? La CPI a justement été créé en cas de défaillance des Etats pour poursuivre les auteurs de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité. la Sarkofrance applique à l’envers le droit pénal international en soumettant l’éventualité de ses propres poursuites à l’existence ou non d’une action de la CPI... On croît rêver.

    Faut-il voir dans cette transposition scandaleuse du droit pénal international dans la législation française le résultat d’un lobbying actif de dictatures amies ou simplement le désir de leur plaire ?

    Lundi, la France s’était déjà doté d’un curieux arsenal contre journalistes trop curieux. La loi sur « l’action extérieure de la France », concoctée par l’Elysée et le Quai d’Orsay, est un fourre-tout : création d’une nouvelle catégorie d’établissements publics, « contribuant à l’action extérieure de la France à l’étranger », création d’un un établissement public « chargé de développer l’expertise et la mobilité internationale », création d’un autre « pour l’action culturelle extérieure », « modernisation » de l’expertise technique internationale, instauration d’une allocation versée directement aux conjoints expatriés dans les postes diplomatiques et consulaires, et ... définition des « dispositions relatives au remboursement des frais de secours engagés par l’État à l’occasion des opérations de secours à l’étranger. » Ce dernier point est le plus troublant, le reste n’étant que toilettage et communication. L’article de loi est bref et limpide :

    « L’État peut exiger, dans la limite d’un plafond fixé par décret, le remboursement de tout ou partie des dépenses qu’il a engagées ou dont il serait redevable à l’égard de tiers à l’occasion d’opérations de secours à l’étranger au bénéfice de personnes s’étant délibérément exposées, sauf motif légitime tiré notamment de leur activité professionnelle ou d’une situation d’urgence, à des risques qu’elles ne pouvaient ignorer au regard des mises en garde reçues. »

    En d’autres termes, les journalistes pris en otage dans des zones dangereuses pourront être contraints de rembourser leurs frais de libération et rapatriement. L’article ne précise pas si les rançons sont exclues. A priori, elles ne le sont pas. Voici qui devrait décourager les journaux et leurs grands reporters trop curieux. Qui témoignera de la situation réelle de l’Afghanistan ou de l’Irak ? Le service d’information des armées. Lundi soir, Nicolas Sarkozy avait d’ailleurs eu cette curieuse expression, à propos des deux otages de France 3 retenus en Afghanistan, qui en disait long sur son état d’esprit : «  Nous ferons tout pour les sortir de la situation où ils se sont mis.  »

    Belle démocratie.

    (...)

  • Le 16 juillet 2010 à 04:08, par Jeff En réponse à : Sarkozy : 20 mensonges à l’heure !

    L’auteur se trompe sur le point 7 : il existait en France des gens qui payaient 100%, 130% ou plus de leur revenu en impôts. Car il n’y pas que l’impôt sur le revenu, il y a l’ISF, et ce dernier peut tout à fait dépasser les revenus du contribuable (et de fait c’était le cas pour certains).

  • Le 20 juillet 2010 à 13:27, par Christiane En réponse à : La France toujours attractive pour les investisseurs malgré sa fiscalité

    Mardi, 20 Juillet 2010

    En dépit de la crise, la France reste un acteur de premier rang de l’investissement international avec plus de 20.000 entreprises étrangères nouvellement implantées en 2009. Preuve que la fiscalité française n’est peut-être pas si pénalisante.

    Avec 65 milliards de dollars d’investissements directs étrangers, la France représentait l’an dernier la troisième destination mondiale, juste derrière les Etats-Unis et la Chine et la première au niveau européen, devant les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique si l’on rapporte le stock d’investissements à la richesse nationale. Preuve que notre pays est bien resté durant la crise un acteur de premier rang de l’investissement international, avec plus de 20.000 entreprises étrangères nouvellement implantées.

    Une performance qui prouve finalement que la fiscalité française, souvent présentée comme le "handicap", n’est peut-être pas si pénalisante, surtout si l’on y ajoute les coûts d’implantation, poursuivent les économistes. La France occupe ainsi la cinquième place dans le monde pour les coûts d’implantation des entreprises (à savoir emploi, installation, transport, impôts et taxes, équipement et énergie) et la première place européenne !

    Quant à la charge fiscale effective pesant sur les entreprises en France, elle paraît au bout du compte beaucoup plus faible que le taux nominal de l’impôt sur les sociétés ne le laisse le supposer. Ainsi, malgré un taux nominal d’imposition des bénéfices parmi les plus élevés, les recettes tirées de l’impôt sur les sociétés ne représentent qu’une faible part du produit intérieur brut en France (moins de 3% en 2008 contre 4% au Japon), en raison d’une base d’imposition relativement étroite, calcule l’AFII.

    Autre avantage : Depuis la réforme du crédit d’impôt recherche (CIR) en 2008, la France est devenue le pays offrant le traitement fiscal de la recherche et du développement le plus avantageux pour les entreprises. Cette niche fiscale, qui suscite un fort engouement (les entreprises ont déclaré 15,4 milliards d’euros de dépenses en R&D pour 2008) sera d’ailleurs l’une des rares à échapper au coup de rabot annoncé par le gouvernement.

    Mais l’attractivité d’une économie doit également s’apprécier au travers des investissements étrangers productifs créateurs d’emplois. Qu’en est-il ? 624 projets d’implantation d’origine étrangère ont été recensés en 2007, 641 en 2008 et 639 en 2009. Finalement, même en période de crise, la France est restée particulièrement attractive.

    Quatre secteurs d’activité comptent pour plus de la moitié des projets d’investissement : ventes et marketing (23%), points de vente (22%) et les services aux entreprises (12%). Mais surtout, la France conserve une attractivité importante dans l’industrie manufacturière : 20% des décisions d’investissement (part plus importante qu’au Royaume-Uni et en qu’en Allemagne).

    Au total, plus de 2,5 millions d’emplois ont été créés dans les filiales françaises des groupes étrangers. Et depuis la crise, les nouveaux investissements décidés par les sociétés étrangères auront permis le maintien ou la création de plus de 30.000 emplois chaque année. C’est loin d’être négligeable !

    (Source : L’Expansion)

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