14 h devant la Cour d’Appel d’Aix en Provence
14 h devant la Cour d’Appel d’Aix en Provence
Après deux ans de procédure judiciaire, pourquoi les juges d’instruction du tribunal correctionnel de Grasse concluent-elles l’information judiciaire par un non-lieu favorable aux deux agents de la Brigade Anti Criminalité (BAC) responsables de la mort de Hakim AJIMI ? Alors que, parallèlement, des agents de la police nationale et de la police municipale sont mis en examen, les agents de la BAC jouissent-ils d’un statut particulier ?
Il y a deux ans déjà, le 9 mai 2008 à Grasse, en plein jour, en plein centre-ville, Hakim AJIMI est mort, suite à son interpellation par la police. Interpellé dans la rue, Hakim n’est ni armé, ni dangereux, ni même menaçant. Sous les yeux de nombreux témoins, il est immobilisé par deux agents de la BAC, rejoints par des officiers de la police municipale et nationale. Pieds et mains menottés, ventre contre terre, Hakim subit durant 15 à 20 minutes une clé d’étranglement (dont l’usage est condamné par la Cour Européenne des Droits de l’Homme) associée à une violente compression thoracique et à de violents coups de poings et coups de pieds. Voyant l’état critique du jeune homme, des passants tentent d’intervenir. En vain. Hakim AJIMI est mort, il avait 22 ans.
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