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Nouvelles parutions

L’action directe et autres écrits syndicalistes, Émile Pouget

Article mis en ligne le jeudi 16 septembre 2010

ÉMILE POUGET, L’Action directe, Et autres écrits syndicalistes (1903-1910), Textes rassembles et présentés par Miguel Chueca

"L’action directe, c’est la libération des foules humaines, c’est leur montée vers la conscience. C’est l’appel à tous pour participer à l’oeuvre commune : chacun est invité a ne plus être un zéro humain ; chacun est incité à ne plus subir passivement les fatalités sociales. L’action directe clôt le cycle des miracles – miracles du ciel, miracles de l’État. En opposition aux espoirs en les "providences", de quelque espèce que ce soit, elle proclame la mise en pratique de la maxime : le salut est en nous !"

Les quatre brochures que nous reproduisons ici contiennent l’essentiel de la conception du syndicalisme révolutionnaire. Ces essais sont complétés par trois textes relatifs a la campagne pour la journée de huit heures lancée en 1904. Indispensables pour connaitre le "moment révolutionnaire" du syndicalisme français, ces manuels de la révolte ouvrière sont aussi source d’inspiration pour tous ceux qui ne peuvent se résigner à un "ordre" social aussi intolérable aujourd’hui qu’il l’était voilà cent ans.

Fondateur du Père Peinard, journal hebdomadaire anarchiste, Émile Pouget (1860–1931) illustre l’évolution de nombreux anarchistes français vers le syndicalisme révolutionnaire à la fin du XIXe siècle : délaissant l’activité des petits groupes libertaires, il s’engage en 1901 au sein de la jeune CGT, dont il devient le secrétaire aux fédérations professionnelles et le responsable de son hebdomadaire La Voix du Peuple.

Collection Mémoires sociales, 304 pages, 18 euros
http://agone.org/lactiondirecte/


JAN GUILLOU, La fabrique de violence (réédition), Roman traduit du suédois par Philippe Bouquet

Normalement, ceux qui recevaient des coups et des ordres auraient dû apprécier de voir quelqu’un se rebeller. Mais, ici, bien des choses ne se passaient pas de façon normale. C’était un monde à part, dans lequel il n’était pas facile de savoir ce qu’on voyait vraiment. Il avait ses propres lois, ses propres règles et sa propre morale.
En tout cas, le mot de morale revenait souvent dans la bouche du vieux pasteur et du directeur, lors de leurs sermons du matin. Les élèves devaient être plus durs et plus disciplines que les autres, être capables de tenir le coup dans tous les cas. Ils devaient savoir aussi bien donner des ordres qu’en recevoir. C’était nécessaire car, à l’avenir, ils seraient à la tête de l’industrie et des forces armées du pays.

Journaliste et romancier suédois ne en 1944, Jan Guillou est notamment l’auteur de la tétralogie d’Arn le Templier (Agone, 2007-2011 http://atheles.org/trouver?cherche=Jan+Guillou). Il a nourri La fabrique de violence de son expérience de collégien, quand les élèves les plus âgés brutalisaient les plus jeunes, au nom de l’"éducation mutuelle", devenu l’autre nom pour l’inculcation d’une certaine hiérarchie sociale.

Collection Manufacture de prose, 368 pages, 23 euros
http://agone.org/manufacturedeproses/lafabriquedeviolencereedition/


HOWARD ZINN, Karl Marx, le retour (réédition), Pièce historique en un acte, Préface de l’auteur

Connaissez-vous cet épisode merveilleux de l’histoire de l’humanité, la Commune de Paris ? Les gens étaient réunis vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans toute la ville, par groupes de trois ou quatre, prenaient les décisions ensemble pendant que la ville était encerclée par les armées françaises, menaçant de les envahir à tout moment… Voila la véritable démocratie ! Pas les démocraties anglaises ou américaines, ou les élections ne sont que du cirque, ou, quel que soit le candidat qui gagne, les riches continuent de diriger le pays… La Commune de Paris ne vécut que quelques mois. Mais elle fut la première assemblée législative de l’histoire à représenter les pauvres. Ses membres refusèrent des salaires supérieurs à ceux des ouvriers. Ils réduisirent les horaires des boulangers. Et ils réfléchirent au moyen de rendre les théâtres gratuits…

"Je voulais montrer un Marx furieux, truculent et bien vivant ; le sauver non seulement des pseudo-communistes mais aussi des essayistes et des politiciens qui s’extasient devant le triomphe du capitalisme."

Collection Manufacture de prose, 96 pages, 10 euros
http://agone.org/manufacturedeproses/karlmarxleretourreedition/

Tous les ouvrages de Howard Zinn :
http://www.atheles.org/trouver?main=recherche&ref_editeur=1&cherche=zinn&go=Chercher


Éditions Agone, BP 70072, 13192 Marseille cedex 20
http://agone.org
http://blog.agone.org/

Agenda des rencontres :
http://atheles.org/agone/agenda/ind...

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