Une tribune pour les luttes

Vingt-deux jours de grève dans la grande distribution !

La lutte dans les Monoprix de Marseille au jour le jour.

Article mis en ligne le mercredi 13 octobre 2010

Pétition :_ http://www.lapetition.be/en-ligne/soutien-aux-salaris-de-monoprix-marseille-8287.html

CQFD N° 082
GRANDE DISTRIBUTION DE COUPS BAS
MULTI-GREVE A MONOPRIX
Mis à jour le :15 octobre 2010. Auteur : Nicolas Arraitz.
Alors que le pays frémit autour des enjeux de la réforme des retraites et que les terminaux pétroliers de Fos sont paralysés, à Marseille, le magasin Monoprix du Prado est en grève depuis le 17 septembre et celui de la Canebière depuis le 21. Au blocage des camions de livraison par les caissières et les magasiniers, un juge et un préfet zélés ont héroïquement répondu par l’envoi des gardes mobiles. Chronique d’une révolte.
http://cequilfautdetruire.org/spip.php?article2310


Par mail :

Mermet : Là-bas si j’y suis.

Son : les caissières de Monoprix 05/12

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2014


Lundi 11 octobre
Monoprix : « de la grève surprise à la grève historique »*
par Charles Hoareau

http://www.rougemidi.fr/spip.php?article5357


Journal de la lutte :

Certaines revendications ont été satisfaites. Et nous ne pouvons que nous incliner devant la détermination et leur courage de ces grévistes ! Bravo !

Les grévistes remercient tous les soutiens qui ont permis cette "réussite".

Samedi 9 octobre

Après la signature d’accords de fin de conflit, la grève qui durait au Monoprix du Prado depuis vingt deux jours s’est terminée hier vendredi< et aujourd’hui samedi au Monoprix de la Canebière.

Le piquet est levé suite à une négociation menée à la direction du travail’après accord de l’ensemble des grévistes du monoprix canebière...

- Les jours de grèves seront échelonnés sur 9 mois, ce qui était catégoriquement refusé par la direction jusqu’à maintenant...
- Le magasin ne pourra plus embaucher de contrat en dessous de 30 heures, les contrats de 24 passeront à 30 et ceux de 30 à 35h...
- Un des cadres sera muté, ce qui allègera l’atmosphère de travail ...
- Un rééquilibrage des échelons en
rapport avec l’ancienneté va être mis en place...

Par contre les revendications sur les salaires et les temps de pauses n’ont pas abouties, elles ne peuvent l’être qu’au niveau national

Les grévistes remercient tous les soutiens qui ont permis cette "réussite".



Vendredi 8 octobre 2010

CGT Commerce et services


Victoire pour les salariés du Monoprix Rond-Point Prado à Marseille

vendredi 8 octobre 2010

Après 22 jours de grève, un accord de fin de conflit vient juste d’être signé entre la Direction du Monoprix Rond-point Prado et les salariés grévistes.

La détermination des salariés, le débrayage aujourd’hui d’autres magasins Monoprix tel celui d’Alès (Gard) durant 3 heures ce matin, suite à un appel national, ainsi que le courrier FO / CGT envoyé à M. Houze (Président Directeur Général), ont payé.

C’est la preuve qu’unis, déterminés et organisés, il est possible de gagner.

Cette après-midi, les négociations devaient également reprendre au Monoprix Cannebière (à Marseille), en grève depuis 20 jours. Il est fort probable qu’un accord y sera trouvé, à l’instar du Monoprix Prado.

Pour la fédération CGT Commerce, Distribution, Services, et pour tous les salariés Monoprix, c’est une grande victoire !

Montreuil, le 8 octobre 2010

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Les salarié(e)s auraient obtenu(e)s plus de temps complets, des qualification revues et revalorisées, ds tickets restaurants depuis le 1 janvier 2010 ; pas d’augmentation directe de salaire...

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Des employés de Monoprix Alès débrayent
«  Notre ras-le-bol est dû à plusieurs réalités. La première, c’est qu’un poste de caissière a été supprimé. La CDD n’a pas été reconduite alors qu’elle occupait ce poste depuis deux ans. Et pour nous, c’est un surcroît de travail », a expliqué Martine Pages, déléguée du personnel. Une situation qui s’ajoute à « des salaires de misère », ainsi qu’à « desconditions de travail de plus en plus pénibles. Nous sommes managés de plus en plus sévèrement. Nous sommes surveillés et on nous fait très bien comprendre que nous sommes incompétents. » Un contexte qui aurait engendré plusieurs
dépressions. «  Un appel à la grève reconductible est à envisager



Jeudi 7 octobre

Les photos des rayons vides du Monoprix du Prado !

http://metroreporter.metrofrance.co...


Mercredi 6 octobre

http://www.lamarseillaise.fr/social/le-tribunal-aux-c-t-s-de-la-direction.html

Le tribunal aux côtés de la direction
Le verdict est tombé pour les syndicalistes de Monoprix dont le tort est d’avoir dit tout haut et porté devant l’opinion publique la condition des salariées d’une grande surface dont la réputation, en termes de chiffre d’affaires n’est plus à faire. 300 euros d’astreinte par jour pour Sami et Nadia qui ont comparu avant hier devant le Tribunal de grande instance. Motif, un mouvement de grève qui en est quasiment à sa troisième semaine. Comme si le fait de dénoncer l’indécence des salaires consentis du bout des doigts par la direction, le temps partiel imposé à certains salariés, pouvait se dérouler sans heurts et quelques désagréments. Des désagréments très bien compris par les usagers informés par les salariés qui «  campent  » devant le magasin. Signature de pétitions en masse, collectes pour venir en aide aux grévistes, soutien du collectif femmes et solidarité (CGT), et discussions à bâtons rompus avec la clientèle, font désormais le quotidien de ces laissés pour compte de la grande consommation. Des salaires plafonnant au mieux à 1000 euros, voire 800 pour les moins mieux lotis, heures supplémentaires passées en pertes et profits… Sans compter les agressions physiques, comme celle dont a été victime une gréviste. Sa faute : avoir voulu «  rejoindre son poste de travail pour une opération particulière et qui a été agressée par le directeur adjoint. Résultat : 15 jours d’arrêt de travail », comme Charles Hoareau (CGT centre-ville) en a informé par courrier le PDG de Monoprix.
(...)

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UD CGT 13

Communiqué 5 octobre 2010

Monoprix 19ème Jour de Grève : la direction choisi la voie de la violence et de la provocation pour tenter de ne rien négocier !

Les salariés de Monoprix ont reconduit la grève ce matin dans les magasins du Prado et de Canebière.

Hier à Canebière :

A 9h : une nouvelle fois la direction s’est livré à une véritable parodie en invitant les délégués de Canebière à une réunion au cours de la quelle ils leur ont lus le document écrit par leurs soins le premier jour de grève puis sont partis !

A 11h30 : une salariée gréviste se résigne à reprendre le travail, elle est «  accueillie » avec une telle violence par le directeur adjoint qu’elle fait un grave malaise nécessitant l’intervention des pompiers et son hospitalisation !!!
Les médecins lui ont prescrit 15 jours d’arrêt de travail.

A 14H30 : la direction à traduit 2 otages grévistes devant le TGI pour demander leur expulsion de la voie publique !!!


A Rond-point du Prado :

La direction ouvre et ferme les portes du magasin à 3 reprises expulsent même les clients présents à l’intérieur pour tenter (en vain !) de les dresser contre les grévistes.

La direction annonce à 3 reprises (par la voie de l’inspection du travail) des négociations qu’elle annule quelles heures après se discréditant et discréditant les services de l’état !!!

Les pouvoirs publics doivent désormais prendre conscience de la nature de cette direction qui refuse depuis des mois tout dialogue social dans ces magasins et refuse aujourd’hui toute négociation sérieuse.

Il doit être clair qu’il ne peut y avoir d’issue dans la violence patronale et dans la répression.

Nous souhaitons que de vrais interlocuteurs ayant pouvoir de négociation et de décision soient mis autour de la table au plus vite.



Mardi 5 octobre 2010

Conclusions du TGI pour Monoprix Canebière :
le même jugement que pour Prado ,
300 euros d’astreinte par jour pour les deux déléguées en cas de
blocage des camions.
L’arrêt prend effet à compter de demain
mercredi 6 octobre à partir de 6 heures.

L’avocate va faire appel car elle veut aussi que l’on parle des
conditions de travail.

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Dans l’après-midi, les enseignants en grève ont envahi le Monoprix Canebière ("Public-Privé Solidarité") pour soutenir les 15 jours de grève des camarades grévistes et ont ainsi forcé la direction à fermer les portes.

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De retour ce matin du piquet du Monoprix Canebière.

Le camion n’a pas pu livrer encore hier soir.
Des délégués du personnels sont passés en jugement hier,.
La décision du juge sera rendue aujourd’hui vers 15 h .


Lundi 4 octobre :

Au Monoprix du Prado, la direction a fermé le magasin ce matin.
Le piquet de grève est toujours là malgré la pluie.

Le piquet est toujours là aussi au Monoprix Canebière. Les rayons frais sont vides et certains autres bien dégarnis. Très peu de clients, la plupart très âgés.

Tract CGT-FO distribué aux piquets

Pour 50 euros par mois [1], Monoprix fait n’importe quoi.

Depuis le 17 septembre, les salarié-e-s de Monoprix font la 1ère grève de leur vie, pour les classifications, la fin des contrats à temps partiels imposés et ne pas être obligé de payer pour venir travailler.

Depuis 15 jours, la direction ne négocie sur rien, ne propose rien, explique tranquillement à la justice qu’elle fait mâturer la viande 10 jours avant de la vendre afin de présenter des étals remplis, et pire, multiplie les les provocations et envoie hier au soir à la tombée de la nuit, les gardes mobiles contre des mères et pères de famille qui ne demandent que le respect des lois !!

Le total des revendications des grévistesqui permettrait à des salarié-e-s de "travailler plus pour gagner plus", représente à 60 000 euros par an dans un magasin qui fait un chiffre d’affaire annuel de 54 millions d’euros.

La direction qui a dit à la justice que le conflit lui a déjà coûté 1million d’euros préfère donc perdre ce million plutôt que de négocier !!!!!

Les salarié-e-s qui pendant des années ont tout accepté sans rien dire ne veulent pas se laisser faire et sont plus déterminé-e-s que jamais malgré les pertes de salaire qu’ils subissent.

Merci d’apporter votre soutien à leur action, en demandant à la direction de négocier et en soutenant financièrempent, à la mesure de vos moyens, les grévistes.

1. Moyenne par salarié-e du montant d ela revendication demandée.

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http://www.npa13.org/spip.php?article857
MARSEILLE, GRÈVE À MONOPRIX : LES GRÉVISTES CONTINUENT LA LUTTE !

Après deux semaines de blocage des livraisons, pendant lesquelles la direction du Monoprix Marseille Le Prado a continuellement joué le découragement des grévistes par les menaces et l’impossibilité d’aboutir à une quelconque sortie du conflit, celle-ci a fait mobiliser, de nuit, des gardes mobiles pour forcer le blocage des livraisons. Peu de temps avant, la justice avait choisi son camp en condamnant les grévistes à 300 euros d’astreinte par jour de blocage.
Devant ce nouveau coup, les salariés en lutte ont décidé de répondre de la meilleure des manières : en bloquant l’accès du magasin aux clients. C’est devant les grilles baissées du magasin que les grévistes ont passé, aujourd’hui lundi 4 octobre, leur première journée de blocage totale de la production de profit.
Ils et elles sont soutenus sur le piquet par les grévistes des impôts qui ont décidé ce même jour de bloquer également leur établissement situé non loin du magasin monoprix, dans le cadre de la mobilisation sur les retraites.
C’est un véritable appel à l’action que ces travailleurs-euses du privé et du public lancent à l’ensemble de la ville et du pays, pour faire imposer les légitimes revendications du monde du travail.
NPA 13 le lundi 4 octobre


Solidarité financière.

Les travailleuses de Monoprix à Marseille se sont inscrites sur le PORTAIL des LUTTES !! Soutenez-les, faites un don sur le portail, elles en ont sacrément besoin !!! Merci pour elles

http://solidarites.soutiens.org/category/les-salariees-de-monopprix/

inscrivez vous, soutenez le "PORTAIL DES LUTTES"


Samedi
2 octobre.

Les "Monoprix" étaient évidemment présents, applaudis dans la manifestation. En tête de la manifestation les employées du Monoprix du Prado, en lutte depuis le 17 septembre, clamaient à tue-tête  : « On n’est pas fatiguées  ! »

Au Monoprix du Prado, 4 camions ont réussi à entrer vendredi soir , mais le magasin est quand même bien vide et le piquet continue, les grévistes dormant sur le parking ;

Au Monoprix Canebière, un repas convivial pour se redonner le moral, confectionné en partie avec des dons des commerçants, a rassemblé grévistes et soutiens après la manifestation. La chorale la "Lutte enchantée" l’a égayé de ses chansons militantes .


Vendredi 1 octobre 2010

Voir Vidéo LVM ; Monoprix : les grévistes persistent
http://www.laprovence.com/video/Mon...

et vidéo FR3 :Marseille : conflit durci à Monoprix
http://mediterranee.france3.fr/info...

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La police est intervenue vendredi en fin d’après-midi pour évacuer les piquets de grève qui se sont installés en face du magasin.

Cet après-midi, la direction a suspendu les négociations.

La police est venue vers 18h30 empêcher les salarié(e)s de continuer le piquet.
Les grévistes, pour la plupart des femmes, ont pris place sur le trottoir d’en face où ils ont continué de manifester leur colère.

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Vendredi matin


De retour du piquet de Monoprix Canebière :

Les grévistes du Prado continuent la lutte malgré l’astreinte du tribunal de 300 euros par jour de blocage et donc la possibilité d’une intervention des schtroumpfs de l’état.
La même décision devrait suivre pour les grévistes du Monoprix Canebière .

Il est question d’une bouffe samedi soir pas trop tard et aussi de faire une projection sur l’exploitation dans la grande distribution.

On peut en reparler ce soir vers 20h30 au piquet.



Jeudi 30 septembre 2010

Monoprix : le tribunal ordonne l’expulsion

Le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille a ordonné cet après-midi l’expulsion des grévistes qui empêchent l’accès des camions de livraison au magasin Monoprix du Prado (8e).
Il leur demande de mettre fin à toute entrave à la libre circulation des personnes, des biens et des marchandises La décision s’accompagne d’une astreinte de 300 euros par jour de retard à compter de demain 6h.

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C’est avec plus de deux heures de retard que les discussions ont repris mais sans succès hier mercredi après-midi, à la Direction du travail et de l’emploi où se déroulent les négociations concernant la grève des magasins Monoprix du Prado et de la Canebière, laquelle a débuté il y a près de deux semaines. Aucun terrain d’entente n’a été trouvé depuis mardi soir, moment où les négociations se sont ouvertes.

Les grévistes disaient attendre une décision équitable. "Que la direction nous présente une solution honorable, de notre côté nous sommes prêts à consentir un effort" disait un représentant des salariés.

Par ailleurs, aujourd’hui à 14 heures, le TGI de Marseille doit rendre son délibéré sur le référé introduit par la direction pour entrave à la liberté du travail.



Mercredi 29 septembre 2010

La grève s’étend et c’est maintenant deux Monoprix et Lyon et un de Paris qui sont partis en grève reconductible pour leurs conditions de travail.


Par mail ce matin

Bonjour,

C’est le 9e jour de grève à Monop et aussi le début des 9 jours de promotion !

Cette nuit le plus gros des camions est venue à 2 reprises (4h30 et 7h30) notamment parce que l’huissier n’était pas là lors du premier passage.

Pour cause de flottement et de fatigue, on n’a pas pu empêcher la livraison des pubs pour la semaine de promotion à 8h. Le forcing commence plus sérieusement. Tout. le monde est le bienvenu.

Ce n’est pas impossible que la direction tente d’autres coups dans la journée...

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Mini procès pour maxi grève chez Monoprix

http://www.humanite.fr/28_09_2010-m...

Pour briser la grève qui affecte son magasin du Prado et qui s’est étendue dans une moindre mesure aux établissements de la Canebière et de la place Castellane, le directeur marseillais de Monoprix a assigné en référé, hier devant le tribunal d’instance, deux déléguées syndicales, l’une de FO, l’autre de la CGT. «  La livraison des marchandises au magasin et des clients à domicile sont empêchés  », a-t-il pauvrement prétexté à la barre en demandant le démantèlement des piquets de grève en place jour et nuit sur le parking depuis le 17 septembre. Avocate des déléguées, Me Aurélie Clerc a aisément démontré, photos à l’appui, que le magasin avait été approvisionné et que des camions s’étaient présentés à des heures indues, violant au passage un arrêté municipal. La présidente du tribunal, apprenant durant l’audience qu’une réunion tripartite devait se tenir peu après à la direction départementale du travail, a finalement décidé de ne rien décider pour l’instant  : «  Délibéré dans 48 heures…en espérant que ma décision soit inutile  !  » Une façon indirecte d’inciter la direction à ouvrir enfin la négociation, sous l’arbitrage de l’inspection du travail.

Une décision qui ravit Christine, laquelle participe à la première grève de sa jeune vie  : «  Les patrons ne sont que des menteurs, ce qui est bloqué ce n’est pas le magasin… c’est la négociation  !  » Pour cette mère célibataire : «  Il fallait faire la grève parce qu’il y en a marre de se faire marcher dessus. Demander 50 euros d’augmentation de salaire, c’était vraiment le minimum  !  » L’employée «  fait le boulot de deux personnes en trente-cinq heures  » mais, selon son contrat de trente heures par semaine, elle ne touche que 893 euros par mois après six ans d’ancienneté. La plupart des cinquante grévistes (sur 80 employés) sont logés à la même enseigne.

(...)

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http://www.laprovence.com/article/e...


Mardi 28 septembre


Le mouvement fait boule de neige

http://www.lamarseillaise.fr/social/le-mouvement-fait-boule-de-neige.html


Monoprix. 12ème jour de grève pour les salariés du magasin du Prado.

Les déléguées syndicales de la CGT et de FO du Monoprix du Rond-point du Prado comparaissent ce matin devant le Tribunal de commerce de Marseille. Motif principal de cette assignation, le blocage des camions de livraison auquel se livrent les salariés face à l’absence totale de réponse à leurs revendications. Pourtant les raisons sont profondes pour les salariés de ce magasin, comme ceux des autres succursales de la Canebière et de Castellane, de poursuivre et d’intensifier leur mouvement.
«  La politique des bas salaires pratiquée par la direction devient si intolérable que le conflit fait boule de neige et pourrait bien s’étendre à d’autres magasins », dit Stéphanie Escamez, déléguée CGT. « Jusqu’à aujourd’hui, c’est à dire le 11ème jour de grève, aucune négociation sérieuse n’a été ouverte. Nous n’avons eu droit qu’à quelques promesses orales, mais cela est loin de nous suffire. Ce que nous voulons, c’est du concret », affirment les salariés, battant, dans le froid le pavé du parking du magasin et qui ont obtenu le soutien des agents des impôts qui tenaient leur assemblée générale à quelques pas.
Malgré l’intransigeance de la direction, la mobilisation ne faiblit pas et ce sont près de 70% du personnel qui sont en grève. Outre les augmentations de salaires et le paiement des temps de pause pour tous, les salariés revendiquent également le passage à 35 heures, 46% du personnel étant embauchés à temps partiel.
Face à la dégradation constante des conditions de travail, le problème de l’emploi se pose également au sein d’une grande surface qui, compte tenu des profits qu’elle réalise, est loin de mettre les clefs sous la porte.
Depuis le premier jour du conflit, ici comme dans les autres succursales, la direction campe sur ses positions, mettant comme préalable à toute négociation, la reprise du travail. Les salariés, quant à eux, se relaient jour et nuit devant les portes du magasin, se méfiant comme la peste de tous les coups bas dont est capable cette direction. Pour exemple, sur la Canebière, le patron n’a pas hésité à prendre en photos les grévistes. Histoire sans doute de donner du poids à l’assignation des salariés en justice.
Néanmoins, les salariés n’entendent pas pour autant mettre fin à un mouvement qui rencontre la sympathie d’une grande partie des clients. En témoignent les milliers de signatures figurant, déjà sur les pétitions présentées par les grévistes aux portes des magasins.
GÉRARD LANUX

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Vidéo :
http://www.laprovence.com/video/Mar...



Lundi 27 septembre 2010

Le conflit se durcit chez Monoprix, la direction en appelle à la Justice

A Marseille, une partie des salariés du Monoprix du Prado et de la Canebière ont poursuivi, aujourd’hui, leur mouvement de grève, entamé le 16 septembre à l’initiative des syndicats CGT et FO. Quelques salariés du magasin de la rue de Rome ont également pratiqué des débrayages en cours de journée.

Par ailleurs, la direction a déposé un référé contre les grévistes pour entrave à la liberté du travail. Ils devront s’expliquer, demain matin à 9 h 30, devant le Tribunal de grande instance (TGI) sur le fait qu’ils empêchent l’accès des magasins aux camions de livraisons.

A noter que les syndicats se sont rendus, ce lundi, à la direction départementale du travail afin de demander une médiation.

Vidéo la Provence
A Marseille, les salariés du Monoprix entament leur 10e jour de grève

http://www.laprovence.com/video/A+M...


Samedi 25 septembre 2010

Ils étaient entre quinze et vingt à se relayer par roulement cette nuit pour soutenir le piquet de grève devant le Monoprix de la Canebière (côté cours st louis) et empêcher la livraison des marchandises au magasin.
Parmi eux, des employéEs d’un géant casino du 8e, venuEs aider leur collègue de Monoprix et témoignant de l’importance qu’avaient eu pour eux dans leur lutte il y a 4 ans les nombreux témoignages de soutien.



Vendredi 24 septembre 2010

Après les employés du Monoprix du Prado, et ceux du Monoprix de la Canebière, c’est au tour des salariés du Monoprix de Castellane de se mettre en grève.
Leurs revendications sont les mêmes que celles de leurs collègues : une hausse des salaires, le passage de ceux qui sont en temps partiel subi aux 35h et de meilleures conditions de travail.


Solidarité financière sur le Portail des luttes
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http://solidarites.soutiens.org/

Lutte pour les monoprix de Marseille

Lutte pour les monoprix de Marseille depuis le 18 septembre 2010 en grève surprise qui à été suivi à ce jour par les monoprix de canebière et castellane est créer un effet “boule de neige” de plus en plus important engageant la grève à Monoprix courcel. Les syndicats C.G.T. ne compte pas baisser les bras et veulent obtenir gains de cause et pour cela, nous nous retrouvons jours et nuits à faire des piquet de grève pour éviter la reprise forcée… nous ne demandons rien de plus qu’un salaire décent et moins de pressions et discriminations, être payés pour les heures que nous faisons et pas moins, mais les jours de grève feront un manque à gagner certain pour les employés et leurs familles

nous ne lâcherons pas le combat !



PIQUE NIQUE CHEZ MONOPAYE

grève dure dans 3 Monoprix
vendredi 24 septembre 2010, par Primitivi
http://www.primitivi.org/spip.php?article388

Pique nique de solidarité, à l’issue de la manif pour la retraite, au Monoprix du Rond point du prado que les salariés occupent jour et nuit depuis plusieurs jours. D’autres magasins monoprix les rejoignent dans la grève. passez les soutenir, surtout le soir et la nuit, klaxonnez au passage, apporter un coup à boire, filez des ronds à la caisse de grève !!!
(...)


http://www.lamarseillaise.fr/social/le-conflit-se-durcit-2.html

Le conflit se durcit
23-09-2010

La grève se poursuit dans les magasins du rond-point du Prado et de la Canebière. Un appel est lancé pour soutenir les salariés.

Les nuits sont quelque peu agitées pour les salariés du Monoprix de la Canebière qui entament leur quatrième journée de grève. Sur les coups de 4 heures du matin, dans la nuit de mardi à mercredi, le directeur de l’établissement a tenu à les assister dans leur longue veille. Afin d’éviter que, comme les nuits précédentes, les camions ne soient empêchés de décharger leur cargaison dans les entrailles du magasin.

«  Peine perdue pour le directeur, se réjouit Anne-Marie (CGT), qui a été contraint de voir repartir sa cargaison de viande vers le lieu d’où elle était venue. Non sans avoir passé sa colère sur les affiches du syndicat et convoqué un huissier pour constater l’objet du délit. Perdrait-il son sang froid ? »

(...)



Monoprix Marseille : le conflit dure et s’endurcit

Par Julien VINZENT le 24 septembre 2010
http://www.marsactu.fr/2010/09/24/m...


Une bien mauvaise pub pour Monoprix à deux pas de la Canebière

Ils faisaient figure de symbole hier au sein du cortège qui défilait pour une autre réforme des retraites. Depuis une semaine, la moitié des salariés du Monoprix du Prado sont en grève, rejoints avant-hier par leurs collègues de la rue de Rome et hier par ceux de Castellane, autour de revendications communes : « une révision des classifications, une véritable augmentation de salaire, le passage aux 35 heures des salariés qui le souhaitent et le paiement des temps de pause«  , détaille Samie Sekaoui, déléguée syndicale CGT à la rue de Rome. Avec en plus dans le cas du Prado des places de parking qui évitent de payer le parcmètre tous les jours…


Monopaie

Symboliques, car leurs difficultés sont autant de talons d’Achille pour une vraie retraite. Bas salaires ? « Je travaille chez Monoprix depuis 30 ans et je gagne 1100 euros par mois«  , témoigne Hassan Hezari au Prado. Révision des classifications ? « Je suis formé pour être chef et en été je remplace les agents de maîtrise, mais ici c’est monopaie », poursuit-il. Temps partiels subis ? « Je suis resté 20 ans en temps partiel« . Bilan des courses ? « Je suis allé sur Internet faire une simulation : je toucherais 850 euros bruts en 2019«  , explique cet employé de 57 ans, qui s’inquiète pour «  tous ces jeunes à 500 euros par mois quand ils vont arriver à [son] âge« .

De son côté, Samie Sekaoui, 7 ans de maison, dénonce une « très grosse pression au niveau du personnel. Surtout ceux qui sont en contrat de 24 heures à qui on dit « si tu veux des heures, fais ce que je te dis », il ne faut pas aller voir les délégués. » A côté d’elle, Carole Pignole, employée administrative depuis 11 ans, enchaîne : « on nous dit « si vous faites la grève vous connaissez les conséquences… », on nous parle très mal, ils se prennent pour des cow-boys« .


Reprise des négociations

Installées devant l’entrée du magasin, elles discutent avec les passants et les clients qui souhaitent les soutenir. Idem au Prado, où après la manifestation les salariés s’étaient rassemblés sur le parking avec des sympathisants de la cause autour d’un pique-nique.
(...)


Vidéo Salariés Monoprix en grève Manif 23 09 10
http://www.youtube.com/watch?v=9Crp...


Les Employé-es craquent sous la multiplication des pressions


22 septembre 2010

Parmi leurs revendications, le personnel réclame :
- Révision et respect de la classification des employé-es.
- L’augmentation des salaires, pour exemple des salarié-es de plus de 30années d’ancienneté sont payé-es moins de 900 euros
- L’arrêt des pressions et des menaces
- Une augmentation du personnel alors que la direction ne cesse de supprimer des postes et de provoquer la surcharge de travail.
Titularisation des CDD
- Le paiement des temps de pause
- Des emplois à temps plein pour ceux qui le demandent (46% du personnel à temps partiel !)

Les grèvistes campent nuit et jour sur place et ont réussi à bloquer l’arrivage des marchandises. Il n’y aurait plus que 3 jours avant que certaines denrées ne s’épuisent.

Ils et elles veulent en finir avec la sur-exploitation dans leur travail mais aussi avec le traitement de leur Chefs qui utilisent les menaces et les humiliations.
Voilà la recette d’une direction qui grâce à la conjoncture économique et aux diverses pressions cumule des bénéfices colossaux.

La grève s’amplifie, une 50aine de grèvistes au Rd Pt du Prado et une 20aine sur la Canebière.

Le personnel appelle à la solidarité et aux soutiens



Signez la pétition :

Nous, clients du magasin monoprix rond point du prado, ou simples citoyens,soutenons le personnel en grève et demandons que s’ouvrent de vraies négociations sur leurs revendications :
- passage à temps complet pour les salariés qui le demandent
- augmentation des places de parking pour le personnel
- réalisation des embauches promises et titularisation des CDD
- l’augmentation des salaires
- paiement des temps de pause pour tous
- tickets restaurants pour tous les salariés
- révisions et respect des qualifications dans l’établissement

http://www.lapetition.be/en-ligne/soutien-aux-salaris-de-monoprix-marseille-8287.html

Tract CGT Centre Ville

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Vos commentaires

  • Le 2 octobre 2010 à 20:51, par Christiane En réponse à : Blocage, depuis ce matin, du parking du centre commercial Carrefour à Wasquehal, dans la métropole lilloise

    Des dizaines de salariés de Carrefour sont en grève, à l’appel de l’intersyndicale CFDT-FO, et bloquent depuis ce matin les entrées du parking, à l’aide notamment des chariots. Sur place, les voitures réussissent parfois à passer au goutte à goutte pour accéder à la galerie marchande, mais la plupart doivent rebrousser chemin.

    Les syndicats dénoncent des menaces sur l’emploi, une pression qui augmente constamment sur les salariés, des réorganisations des horaires de travail et des postes, notamment dans le cadre du projet-concept « Carrefour Planet », pour lequel le magasin de Wasquehal serait, selon les syndicats, site-pilote.

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