Une tribune pour les luttes

Grève reconductible, mode d’emploi : Auto-organisation - Extension - Visibilité - Convergence.

Le 5 octobre, on continue !!!

AG à 9h à la Bourse du Travail de Marseille.

Article mis en ligne le mardi 5 octobre 2010

La Marseillaise collectif retraites Marseille 13-14

Photos de la Marseillaise

L’Assemblée générale Education, réunie le 27 septembre 2010 à l’école Maurice Korsec, Marseille, soutenue par FSU, SDEN-CGT, SUD-Education, CNT-Education


LE 5 OCTOBRE, ON CONTINUE !!!

Engagés dans la bataille pour obtenir le retrait de la contre-réforme gouvernementale sur les retraites, nous, enseignants réunis en Assemblée générale le 27 septembre, appelons à une journée de grève le mardi 5 octobre.

Ce jour-là, nous invitons tous les grévistes à se réunir en AG à 9h à la Bourse du Travail de Marseille (23 bd Charles Nédelec, 13003). Nous évaluerons alors, en fonction de la situation dans l’Education et les autres secteurs d’activité, les possibilités de reconduire la grève.

Nous engagerons également une action visible et médiatique visant à populariser notre combat.

Nous nous mettons dès maintenant en situation de converger avec d’autres secteurs professionnels.

Nous appelons tous les enseignants de Marseille (et d’ailleurs) à nous rejoindre massivement.

L’Assemblée générale Education

Réunie le 27 septembre 2010 à l’école Maurice Korsec, Marseille

Soutenue par FSU, SDEN-CGT, SUD-Education, CNT-Education

__._,_.___

Action retraites

Appel de la FSU 13 et de Solidaires

Rassemblement devant l’Hôtel de Ville de 11h30 à 13h. devant la mairie de Marseille, quai du Port

Pari réussi samedi 2 octobre, l’action continue en direction de la grève unitaire interprofessionnelle du 12.

La FSU 13 appelle à interpeller le Vice-Président du Sénat le mardi 5 octobre (jour du début du débat au Sénat)

Une action qui permettra également d’apporter notre soutien à la grève reconductible unitaire (FSU - CGT - CFDT - UNSA - CFTC) engagées dans les écoles de Marseille par les agents des cantines et des crèches depuis le 23 septembre.


A Paris,

Rassemblement
régional unitaire (CGT, CFDT, CGC, FSU, SOLIDAIRES, UNSA)

Ce Mardi 5 octobre
de 12h30 à 14 h Place Francis Poulenc et rue Tournon.

Métro Odéon (à proximité du Sénat).


Sud éducation

Grève reconductible, mode d’emploi

Auto-organisation - Extension - Visibilité - Convergence

Pour sauver nos retraites, n’attendons rien des échéances électorales ou des journées de grève saute-mouton ! la
seule stratégie gagnante pour faire reculer ce gouvernement et obtenir le retrait du projet de loi est de construire une
grève générale interprofessionnelle reconductible. Il faut bloquer l’économie du pays pour forcer gouvernement et
Medef à céder et obtenir le retrait du projet de loi
.


Dans le secteur de l’éducation, qui peut être en grève reconductible ?

Absolument tout le monde (titulaires,
stagiaires, contractuels, enseignants et non enseignants), puisque Solidaires a déposé un préavis de grève
reconductible pour l’ensemble de la fonction publique à partir du jeudi 23 septembre. _ En outre, des préavis de grève
sont régulièrement déposés par la fédération SUD Éducation pour permettre à tous les personnels Éducation
nationale du second degré de se mettre en grève n’importe quel jour de l’année.


Peut-on se mettre en grève reconductible dans le 1er degré ?

_ Oui, c’est tout à fait possible et légal : il suffit pour cela
de mentionner, dans son intention de faire grève, non seulement la journée du 23 septembre, mais encore le 24
septembre, le 25, le 26 etc.
Remarque : Cette intention sera à renouveler tous les 5 jours.

Va-t-on nous retirer le salaire de tous nos jours de grève, y compris ceux où l’on ne travaille pas habituellement
(samedi, dimanche, mercredi, etc.) ?
Même si elle ne le fait pas systématiquement, l’administration peut appliquer l’« 
arrêt Omont ». En vertu de celui-ci, si l’on est gréviste le dernier jour effectivement « travaillé » de la semaine
précédente (par exemple, le vendredi) et le premier jour effectivement «  travaillé » de la semaine suivante (par
exemple, le lundi), l’administration est en droit de retirer le salaire des journées intermédiaires (par exemple, de
samedi et dimanche) pour fait de grève.
Pour contourner cette mesure et bénéficier du salaire des week-ends, il suffit
de travailler un jour ou l’autre (soit le dernier de la semaine précédente, soit le premier de la suivante), voire
d’assurer la dernière heure de la semaine précédente en le faisant constater par son supérieur hiérarchique. Dans ce
cas la journée sera retirée, mais pas les jours du week-end.
_ Remarque : si cette stratégie est choisie, essayer au
maximum de se relayer pour que la grève et la désorganisation qui l’accompagne ne cesse jamais (certains font
grève le vendredi et d’autres le lundi).

Est-il nécessaire, pour se mettre en grève reconductible, que tous ses collègues ou une majorité de ses collègues
s’y mettent également ?

L’objectif étant de bloquer le fonctionnement de l’établissement scolaire, l’idéal serait que le
plus grand nombre possible de personnels soient en grève reconductible. Mais cela n’est pas indispensable et l’on
peut fort bien perturber lourdement le fonctionnement d’une école primaire avec deux grévistes, d’un collège avec le
triple et d’un lycée avec 10% de ses personnels en grève reconductible : l’important est de bien s’organiser.

Comment organiser une grève reconductible ?

Auto-organisation :
la grève reconductible doit être décidée,
reconduite et organisée par les travailleurs et les travailleuses en lutte réunis en AG d’établissement ou, à défaut, de
secteurs. L’AG, qui est souveraine, permet en outre de maintenir le lien entre les grévistes et de mettre au point les
opérations visant à l’extension, à la visibilité et à la convergence des luttes. Ces dernières appartiennent à celles et à
ceux qui les mènent.

Extension :
la présence des grévistes dans les établissements est seule à même de gagner au
mouvement les autres personnels de l’établissement. La grève doit être étendue aux autres établissements par une
information constante sur l’évolution de la situation. Les tractages sont l’instrument privilégié de l’extension de la
grève reconductible. Il importe ensuite que tous les établissements en lutte soient coordonnés par des AG de
secteurs et des AG départementales.

Visibilité :
seules des opérations «  coups de poing » sont susceptibles de
rendre visible la mobilisation et d’attirer l’attention de nos concitoyen-ne-s et des médias. Il peut s’agir d’actions
symboliques, certes, de tractages de rue, de manifestations, mais aussi de véritables blocages...

Convergence :
la
grève reconductible sectorielle ne saurait aboutir au blocage de l’économie du pays, c’est tous ensemble (public et
privé), sans distinction de statuts, de branches ou de professions, que nous pourrons gagner.
Pour organiser la
convergence des luttes, on peut aller inciter d’autres secteurs à se mettre en grève (rassemblements et tractages) ou
bien apporter notre soutien (militant ou financier) à des grévistes d’un autre secteur déjà en lutte.

SUD Éducation Alsace

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