Une tribune pour les luttes

19 octobre / Sixième journée de manifestation nationale unitaire interprofessionnelle contre la réforme des retraites depuis le 7 septembre..

Le mouvement ne faiblit pas
Beaucoup de jeunes.

La CGT a annoncé que près de 240 000 manifestants avaient défilé à Marseille et 8000 à Arles.

Article mis en ligne le mardi 19 octobre 2010

Marseille, le pont du Boulevard Lieutaud

http://www.laprovence.com/actu/regi...
Mardi 19 octobre 2010 à 14H01
_ Alors que les cortèges ont atteint leur point d’arrivée, la place Castellane, depuis déjà une heure, la dispersion des manifestants n’est quant à elle toujours pas terminée. Des personnes continuent à affluer vers le place Castellane où un slogan se fait particulièrement entendre : "Pour la France d’en haut des couilles en or, pour la France d’en bas des nouilles encore !"
14H22
Les derniers manifestants sont en train de se disperser à Marseille. SUD, FSU, les lycéens et enfin le NPA ferment la marche en criant "On lâche rien".

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Vos commentaires

  • Le 19 octobre 2010 à 14:32, par Christiane En réponse à : "Je n’ai jamais vu une détermination comme celle-ci, la question de savoir si on continue ou non la grève ne se pose même plus."

    AFP/FRANCOIS GUILLOT

    http://www.lemonde.fr/societe/artic...

    Devant la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), dimanche 17 octobre.

    (...)

    La raffinerie de Grandpuits, en pleine campagne briarde, est la plus petite des six de Total. Mais elle n’est pas la moins importante, de par sa situation à 54 kilomètres de Paris, et de par sa mobilisation – Grandpuits est le fief de Charles Foulard, le coordinateur CGT du groupe Total, secrétaire général du syndicat chargé de la branche pétrole.

    Ce lundi, "Charly", comme l’appellent ses camarades, est presque aphone d’avoir trop parlé. La veille, il a accouru lorsqu’il a appris ce qui se passait : "Une atteinte au droit de grève", selon lui.
    A Grandpuits , 430 salariés , même les grévistes travaillent. La raffinerie, est classée Seveso (du nom de la catastrophe survenue en 1976 en Italie). Pour des raisons de sécurité, il y a toujours une vingtaine de salariés sur le site, même à l’arrêt.

    Joël Le Balh, chef opérateur et délégué CGT, travaillait donc, dimanche 17 octobre, bien qu’il soit en grève depuis le début du mouvement. Comme ses collègues, il a été très surpris de voir "débarquer" la gendarmerie nationale et le directeur de la raffinerie. Ordre de réquisition : par arrêté préfectoral, trois grévistes nommément désignés devaient procéder "au chargement et à la livraison des clients". Un gendarme précisait oralement qu’en cas de refus, ils étaient passibles de cinq ans d’emprisonnement.

    Huit camions ont donc été chargés, les premiers depuis le mardi 12 octobre. Mais la tension est vite montée aux abords de la raffinerie. "Cent cinquante personnes se sont mises devant les portes pour défendre le droit de grève, raconte Charles Foulard, 53 ans dont vingt-huit années chez Total. Ces réquisitions, ça ne s’est jamais vu dans le raffinage. On est une entreprise privée !"

    Une "chaîne de citoyens" s’est formée devant la grille d’entrée pour barrer le chemin à une vingtaine d’autres grévistes réquisitionnés plus tard par le directeur. Le scénario s’est reproduit lundi matin, avec cette fois trente réquisitions.

    Un compromis a finalement été négocié entre syndicats et direction : le personnel ne travaillera pas pour de simples "clients" ; les livraisons ne concerneront que des cas justifiés par des mesures de sécurité ou de santé publiques. Oui, aux livraisons d’hôpitaux, non à celles de stations-service, disent les syndicalistes. Sinon, prévient M.Foulard, une nouvelle "chaîne citoyenne" bloquera la relève.

    (...°

  • Le 19 octobre 2010 à 15:07, par Libertad En réponse à : "Je n’ai jamais vu une détermination comme celle-ci, la question de savoir si on continue ou non la grève ne se pose même plus."

    Toulon : 33000 personnes en parcouru
    les principales artéres de la ville,
    le défilé s’est terminer avec un pic nic géant sur le boulevard de strasbourg empéchant toute circulation jusqu’a 14h. La mobilisation continue.

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