La question de l’indépendance en Nouvelle-Calédonie est-elle toujours d’actualité ?

Ou que se passe-t-il aujourd’hui dans le Pacifique "francophone" ?

Confetti de l’empire colonial français ou souveraineté politique partagée ?

En Nouvelle-Calédonie, de nouveaux accords politiques repoussent entre 2013 et 2018 la question de l’indépendance.
Ce surplace est-il une façon insidieuse de maintenir l¹île au même titre que la Polynésie et Wallis-Futuna, sous une manne financière et sous la tutelle de la France qui se place comme le pays européen dans un Pacifique dominé par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, largement anglophone ?
Ou est-ce le pari sur l’intelligence pour faire en sorte que les différentes communautés coexistent dans une société multiculturelle ?
Ne confisque-t-on pas de nouveau par un habile tour de passe passe "démocratique" la décision au peuple colonisé devenu minoritaire dans le rapport de force démocratique institué par une politique d’immigration à l’inverse de celle de la France hexagonale ?
Ces interrogations posées de manière abrupte et délibérément provocatrices feront l’objet d’une communication d’Hamid Mokaddem.

Hamid Mokaddem, philosophe, auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la Nouvelle-Calédonie et rédige en ce moment un livre sur la trajectoire politique de Jean-Marie Tjibaou (1936-1989). Il prépare une thèse d’anthropologie sociale sur la jonction des deux systèmes politiques en Nouvelle-Calédonie contemporaine. Séjourne depuis 1989 en Nouvelle-Calédonie.

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