18 h à la Maison du Tourisme, Salle J Boze (2e étage), Rond Point de l’Hôtel de Ville (Sortie A55 Martigues Nord, direction Hôtel de Ville - Parkings à proximité), 13500
18 h à la Maison du Tourisme, Salle J Boze (2e étage), Rond Point de l’Hôtel de Ville (Sortie A55 Martigues Nord, direction Hôtel de Ville - Parkings à proximité), 13500
Le débat sera présenté et animé par Jacques Masson ancien cadre de EDF et Président de ATTAC Marseille.
compte rendu du débat (17 novembre)
Nous étions 40 à la Maison du Tourisme de Martigues, Lundi 15 au soir pour débattre de la libéralisation du marché de l’électricité et de la loi NOME avec notre invité Jacques Masson ancien cadre de EDF et animateur de ATTAC Marseille.
Partant des contraintes physiques (l’électricité ne se stocke pas à grande échelle) et de la modernisation qui a suivi les choix politiques de la Libération, il a montré comment la France avait pris de l’avance avec un équipement de production cohérent et l’interconnexion du réseau.
Pourtant, dans le cadre des choix de l’Union Européenne, les changements réalisés en France par petites réformes cumulées ont une grande cohérence logique : casser les groupes nationaux (souvent publics) et privatiser des outils de production et de distribution payés par les investissements des nations et déjà amortis.
Les étapes décrites : l’ouverture progressive à la concurrence, la fin de « l’interlocuteur unique » avec la création de nouvelles sociétés spécialisées, obligation de rachat par EDF de la production des ENR (surtout par des sociétés filiales des grands groupes) et aux frais des petits usagers, pressions pour la suppression du tarif régulé, et actuellement vente des concessions des centrales hydroélectriques et vote en cours du projet de loi NOME.
Entre questions et réponses, le débat a montré que cette privatisation crée des rigidités préjudiciables à l’adaptation en continu de la production à une demande fluctuante, qu’elle rend complexes les démarches des usagers qui naviguent entre ces sociétés et que la facture des usagers s’alourdit tandis que la pose des nouveaux compteurs, sur décision gouvernementale, amène un risque pour les libertés. Enfin il est apparu que le refus massif des usagers pouvait mettre en échec cette évolution : l’avenir est entre nos mains, ce qui ne peut que réjouir les participants à un Café Citoyen.
Si vous êtes intéréssé(e) pour participer au collectif d’animation du Café Citoyen, n’hésitez pas à vous faire connaître ;
Le Collectif se réunira bientôt pour envisager d’autres rencontres dont nous vous ferons part.
Cordialement pour le collectif d’animation : JC Cheinet