Une tribune pour les luttes

Futur aéroport à Notre Dames des Landes près de Nantes

Ce projet mégalo implique l’anéantissement d’environ 2000 hectares de bocages et terres fertiles et habitées

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Article mis en ligne le jeudi 16 décembre 2010

Réunion à Mille Bâbords le jeudi 16 décembre à 10 h. avec des opposants à l’aéroport.


Non à l’ayrault-port ! Non à l’occupation !

http://www.dailymotion.com/video/xf...
Manifestation du 27 novembre 2010 à Notre-Dame-des-Landes (44-Bretagne) contre le projet d’aéroport dans un bourg sous occupation.


Les noces sarcastiques de l’UMP et du PS, mises en scène par les opposants au projet d’aéroport.

Les anti-aéroport raillent l’alliance PS-UMP

Vendredi 17 décembre 2010

http://www.ouest-france.fr/region/p...

Le premier round des enquêtes publiques préalables au projet de Notre-Dame-des-Landes s’est conclu, hier. Sous la protection des forces de l’ordre.

Quelque 200 opposants n’ont pas célébré, hier, le mariage de la carpe et du lapin. Mais celui de François Fillon, UMP et Jean-Marc Ayrault, PS, ardents défenseurs du projet aéroportuaire. Ces noces « fautives », disent les anti, ont «  engendré d’un monstre : le concessionnaire Vinci, bébé gavé au kérosène ». Elles se sont déroulées joyeusement devant la mairie d’un village désormais emblème «  de la résistance » contre un équipement jugé «  aberrant ».

8 h 30, place de la Paix. Le jour n’est pas levé. Les guirlandes de Noël scintillent encore au faîte des sapins dressés devant la mairie. L’atmosphère serait ordinaire si des gendarmes mobiles ne montaient la garde. 9 h. Les trois commissaires-enquêteurs, protégés, prennent place dans un cabanon.

Les gendarmes, calot sur le chef et matraque à la ceinture, filtrent le public qui veut déposer ses observations. Sur la place de la mairie, les militants arrivent par grappes. Ils viennent de la Loire-Atlantique, Angers, Rennes, Vannes, Redon... « C’est une lutte de longue haleine », analyse Michel, un historique de la coordination.

9 h 30. Bernadette, Catherine et Agnès font des heureux : « C’est nous qui offrons le ptit-déj. » L’ambiance est bon enfant. Les gendarmes ne sont pas inquiets, mais ils veillent. «  Ceux-là, montre un gaillard en uniforme, évoquant ceux qui carburent à quelques mètres au café, il n’y a pas de problèmes. Les incontrôlables, c’est les gars à vélo » (des jeunes aux méthodes plus radicales).

«  70 fermes sous le béton : jamais ». Hubert, un travailleur-paysan, exhibe sa banderole et regrette «  que trop aient déjà accepté de vendre leurs terres ». 10 h. Des «  vive la mariée » retentissent. Les héros du jour, des mannequins de bois et d’étoffe, épatent.

Marcel, qui attend son tour, est indifférent au spectacle : « Sur le registre, je mettrai que je suis pour l’aéroport, le développement du pays et de l’emploi. » Les registres ont une autre tonalité : «  Le Gaec n’est pas favorable à la création d’un aéroport. » « On demande que nos parcelles ne soient pas bougées »...

11 h. Les regards sont maintenant tournés vers le cortège. Précédés d’un joueur de bombarde, les mariés et leurs invités se dirigent vers le perron de l’église. Hilare comme les autres, un invité épingle « des amours coupables ». Il est bientôt midi. La permanence des enquêteurs s’achève.

Les militants débattent des prochaines actions. Un jeûne est décidé pour la mi-janvier. Il est aussi question d’occuper des maisons et des terrains. Les méthodes divergent. Julien invite à surmonter les méfiances. « Il faut qu’on échange, qu’on se comprenne », insiste un autre. La crédibilité d’un combat qui sera long, chacun en a conscience, ne pourra faire l’économie... de l’union.

Gaspard NORRITO.



Notre-Dame-des-Landes : les anti-aéroport tricotent devant les gendarmes

http://inventerre.canalblog.com/arc...


À Notre-Dame des Landes pression, répression et transhumance !

Des vaches, pas des avions » et « Des vaches, pas des poulets.

NOTRE-DAME-DES-LANDES —

Le vendredi 3 décembre, à Notre-Dame des Landes, les gendarmes étaient autorisés à fouiller les voitures et contrôler les identités, grâce à une réquisition du procureur de la République (contrôles dans le cadre d’actes de terrorisme ou recherche d’armes et d’explosifs) ! Plusieurs personnes qui n’avaient pas leurs papiers ou qui ne voulaient pas les montrer ont été rudement interpellées puis finalement relâchées.

L’ACIPA dénonce fermement l’augmentation vertigineuse de la présence policière - financée par nos impôts ! - tout au long des enquêtes publiques et condamne cette intervention musclée qui pour elle est un acte purement gratuit et sans aucun fondement si ce n’est d’imposer un climat de tension palpable, les manifestants étant tout sauf agressifs !

Pour sortir de l’escalade de la répression, une action originale et totalement pacifique a été organisée par l’ACIPA et l’ADECA : la transhumance d’un troupeau à travers le bourg de Notre-Dame des Landes pour rejoindre le lieu d’hivernage des bovins tout près de la Vache Rit.

Sous les slogans, « Des vaches, pas des avions », mais aussi « Des vaches, pas des poulets », le cortège, composé de jeunes bœufs normands et de manifestants, a fait une courte halte devant la mairie sous l’œil perplexe des gendarmes en place, avant de rejoindre paisiblement sa destination : le lieu de résistance situé aux Domaines au cœur de la zone bocagère menacée.

L’ACIPA poursuivra sans relâche ses actions déterminées contre un projet d’aéroport inqualifiable que des élus nantais continuent vouloir faire passer en force !

Contact Presse : Dominique Fresneau Tél : 06 71 00 73 69 ■

Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes B.P. 5 – 44130 NOTRE DAME DES LANDES Tél : 06 71 00 73 69 Courriel : acipa.info chez free.fr Voir le site
http://www.agencebretagnepresse.com/


Objet : Lettre ouverte au sujet des enquêtes publiques se déroulant à Notre Dame des Landes

Monsieur le Préfet,

Par la présente nous tenons, premier point, à vous exprimer notre appréciation de la présence des forces de police actuellement ’mobilisées’ par la défense des commissaires enquêteurs à Notre Dame des Landes.

Nous ne voyons pas l’objet du déploiement policier de ces dernières semaines : en effet, les exploitants ont pris position pour que l’enquête sur le réaménagement foncier, demandée par les exploitants eux-mêmes, concerne toutes les terres sans exclure celles du périmètre concerné par le projet d’aéroport. Mais la Coordination a largement informé, par des prises de position publiques, de son intention de pas porter atteinte à la personne des enquêteurs, de respecter le droit démocratique des personnes à faire entendre leur point de vue, n’a jamais prévu la saisie ou la destruction des registres.

Si donc nous ne voyons pas que le déploiement policier puisse être explicable par un quelconque péril sur les enquêtes, nous ne pouvons que constater, et déplorer, que cette ’présence’ ait pour but, non de faire respecter l’ordre, mais de contribuer à la montée, planifiée, organisée, de la tension pour qu’éclatent des incidents propres à discréditer notre lutte, à en diviser les auteurs.

C’est pourquoi, nous constatons le rôle de la présence policière dans le déclenchement des incidents de ces dernières semaines, nous réaffirmons notre volonté de poursuivre la lutte de manière unitaire et saurons déjouer les manœuvres de division. En particulier, nous condamnons les arrestations arbitraires de personnes dans le bourg, hors de tout acte délictueux.

Deuxième point, les raisons que nous avons eues de ’respecter’ les deux enquêtes (respect des habitants, de la démocratie...) ne sauraient perdurer face aux menaces d’expulsion d’occupants des maisons de la ZAD et aux menaces de destruction des dites maisons, que vous-même faites actuellement peser.

Nous voulons que la zone concernée par le projet soit vivante, habitée, protégée... par des exploitants de longue date, mais aussi des personnes installées plus récemment. Nous tenons à porter à votre connaissance notre volonté de résister collectivement et dans l’unité à toute expulsion/destruction, avec des moyens certes non-violents mais cependant parfaitement solidaires et déterminés.

Nos raisons de résister à ce projet fou sont intactes, de même que notre détermination.

Nous espérons que vous porterez attention à ce que les opposants au projet de nouvel aéroport souhaitent exprimer et nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, nos salutations militantes.

Pour la coordination des opposants :

Le secrétariat ACIPA Dominique Fresneau ■

Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes B.P. 5 – 44130 NOTRE DAME DES LANDES Tél : 06 71 00 73 69 Courriel : acipa.info chez free.fr Voir le site


3 décembre 2010

Six opposants au projet controversé d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ont été interpellés dans ce village de 1.800 habitants, où un impressionnant dispositif de sécurité avait été déployé dès l’aube pour la tenue d’une enquête publique sur le réaménagement foncier de la zone.

Les six manifestants interpellés vendredi matin, au terme de contrôles d’identité musclés, sont des "squatters" qui occupent illégalement les maisons expropriées par le conseil général de Loire-Atlantique sur la zone.
"Les gendarmes ont été mandatés pour des contrôles dans le cadre d’actes de terrorisme ou recherche d’armes et d’explosifs", dit Michel Perraud, un retraité de 63 ans, opposant au projet d’aéroport. "Or, certains l’ont été car ils transportaient des yaourts. Il y a une volonté évidente de criminaliser notre mouvement."
Des agriculteurs de la commune, également opposés au projet, ont par ailleurs fait brièvement stationner un troupeau d’une quinzaine de boeufs devant la mairie de Notre-Dame-des-Landes, aux cris de "On veut des vaches, pas des poulets".
"Ici, c’est une terre pour les animaux, pas pour le béton", estime Alain Gaudin, un agriculteur de 61 ans. "Elle doit d’abord servir à nourrir les gens."

Vinci a été désigné comme concessionnaire de l’équipement à compter du 1er janvier prochain. Le groupe de BTP devrait investir 320 millions d’euros dans le projet, 125 étant à la charge de l’Etat et 115,5 à celle des collectivités locales.


Appel à l’ occupation du futur aéroport notre dame des landes

Si vous voulez nous rejoindre, ou même venir pour nous rendre visite, nous sommes toujours ouvert-e-s. Il y a plein de maisons, de champs, d’arbres et de caravanes qui demandent à être occupés et défendus quand le temps sera venu. Si vous avez votre propre projet pour contribuer, envie de créer un nouvel espace, jardin, ou des idées d’actions, ou n’importe quelle ressources utile, talents et mieux encore... nous vous encourageons à essayer et à être le plus possible auto-suffisant et organisé dans cet endroit. Venez prendre part à cette lutte toujours grandissante contre la machine du progrès (technique). Et si vous ne pouvez pas venir nous rendre visite, peut-être avez vous l’envie de visiter quelques sites de Vinci par chez vous.

Liste de souhaits, idées à amener : vélos et remorques à vélo, bâches, outils, matériel de construction et de barricadage, matériel de grimpe (pour grimper dans les arbres et construire des cabanes : )), ordinateurs et connaissances techniques, brouettes, poêles à bois, cordes en tous genre (de grimpe, polyprop...), livres, camions/camionnettes, des ressources média, idées, inspirations, énergie pour lutter, ânes, dragons et dentistes...
Plus d’infos : zad chez riseup.net
Rejoindre notre forum :
zad-occupation chez liste.aktivix.org

Historique
Depuis plus de 40 ans, un nuage orageux s’est abattu sur les zones rurales, où il y a des fermes, des maisons, des terres maraîchères et des forêts, à 25 km au nord de la ville de Nantes, france.
Au sein d’un projet d’expansion massives, mal nommé "Eco-métropoleédu "grand-ouest", le gouvernement local s’est approprié à peu-près 1000 hectares de terres pour faire place à la construction d’un projet cyniquement labellisé Haute Qualité Environnementale : un nouvel aéroport, une autoroute, une ligne TGV.
Cette zone est connue sous le nom de "ZAD" : " Zone d’aménagement différé", et pour nous qui résistons, Zone à défendre.
Depuis l’annonce du projet, des résidents locaux et des fermiers ont organisé leur propre résistance à travers des pétitions, des manifestations, des occupations avec des tracteurs, des blocages...
Suite à des actes de sabotages durant les forages (analyse du sol en vue des travaux) au printemps/automne 209, la zone était gardée militairement par 150 policiers/militaires, qui étaient là pour protéger les machines impliquées dans les travaux.
En septembre 2009, après le camp Action Clmat sur la ZAD, un appel a été lancé pour occuper les maisons abandonnées et les zones menacées de la ZAD avec le soutien des locaux résistant à l’aéroport.

Cet appel a été entendu, et il y a maintenant quelques 16 lieux occupés sur la ZAD, incluant des corps de fermes vides, caravanes sur des terrains abandonnés, forêts et jardins collectifs.
Le 15 juillet 2010, les autorités ont délivré des papiers à 5 lieux occupés, annonçant que les occupants-e-s devaient quitter les lieux avant le 5 juillet, ou faire face à une procédure judiciaire et des expulsions. Dans la même journée, un accord avait été signé par 5 bureaucrates sans importance pour financer le projet d’aéroport. Le 29 juillet 2010, 40 personnes ont occupé le conseil général à Nantes. Le lendemain, il était rendu public que le contrat de la construction de l’aéroport était attribué à la compagnie multinationale Vinci.

Les premiers travaux ont déjà commencé sur le barreau routier où l’autoroute serait construite pour l’aéroport (débroussaillages...).
En août 2010 la ville de Nantes publiait un appel d’offre pour une compagnie de sécurité qui garderait en permanences les sites et zones de construction sur la ZAD.
Mais nous ne partirons pas si facilement. Occupé-e-s à faire pousser de la nourriture pour nous nourrir ces prochaines années, chercher des zones à occuper et construire nos défenses sur la ZAD, nous nous implanterons toujours plus profondément et nous nous préparons pour la lutte..


Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : Les squatters du bocage s’enracinent contre le projet d’aéroport de Nantes

samedi 4 décembre 2010

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article111348

Plusieurs dizaines de "squatters", opposés au projet d’aéroport prévu au nord de Nantes pour 2017 se sont installés sur les terrains des futures pistes, dans des maisons désaffectées, des tentes ou des maisons construites de toute pièce.

Dès 2007, les premiers "nouveaux habitants" sont arrivés et occupent désormais une quinzaine de lieux, principalement sur la commune de Notre-Dame-des-Landes, à 30 kilomètres au Nord de Nantes. Les maisons, louées sous baux précaires ou laissées vides, appartiennent au conseil général de Loire-Atlantique ou à la Direction générale de l’Aviation civile.

Noémie, 30 ans, a été l’une des premières. "Au début, nous avons tout fait pour légaliser notre installation en essayant d’obtenir un bail", souligne-t-elle. Parisienne de naissance, diplômée des beaux-arts, elle a appris à faire son potager pour être autosuffisante. "A deux, on dépense 30 euros de nourriture par mois", explique-t-elle.

Elle reconnaît cependant qu’au bout de trois ans, "le risque d’expulsion, moralement, ça commence à peser".

Pour son installation, c’est le système communautaire de la "ZAD" (Zone d’Aménagement différé, NDLR) qui a fonctionné. "Ma nouvelle maison avait le toit défoncé, plus de portes ni de fenêtres. Des sympathisants de la cause, électriciens, couvreurs ou charpentiers, sont intervenus", dit-elle.

Aux "Rosiers", une des premières des maisons réoccupées, Valérie, 27 ans, souffleuse de verre, est là depuis septembre. Elle n’a pas eu le temps de faire de potager mais la solidarité jouera pour faire la soudure.

Dans une autre ferme, la "Liminbout", "P’tit Claude", 50 ans, arrivé comme simple locataire il y a 14 ans, a refusé de signer un bail précaire. Cuisinier à temps partiel, il élève cochons, poules et lapins avec un large potager. "Quand je me suis installé, personne ne s’inquiétait de l’aéroport puisque cela faisait 40 ans qu’on en parlait sans le faire", explique-t-il.

D’autres militants ont amené leur caravane ou leur tente, comme Rudy, 41 ans, cuisinier. Dans sa yourte mongole du "Petit bois", il vit avec sa femme et ses deux enfants, chauffé par un poêle à bois. "On restera jusqu’au bout, on n’a pas l’intention de partir", explique-t-il en nourrissant ses oies, devant un potager glacé.

"Mais nous ne vivons pas dans le retranchement militant, souligne-t-il. Nous sommes beaucoup en contact avec la population locale".

Dissimulée dans une chesnaie, une maison de bois et de paille très aboutie a été édifiée de toute pièce. "Tout est de la recup’, le bois comme les fenêtres, il manque encore l’enduit en terre à l’extérieur", commente modestement, Damien, 28 ans, boulanger. Il vit là, aux côtés d’un couple qui a, lui, choisi une tente chauffée au poêle à bois. "Les conditions sont un peu rudes, reconnaît-il, cinq degrés sans chauffage, mais une fois sous les couvertures, ça va".


Manifestation tendue contre le futur aéroport de Nantes

http://www.lepoint.fr/societe/manif...


http://www.journarles.org/spip.php?article762

Depuis presque cinquante ans, une menace pèse sur les habitants de plusieurs communes du nord de la région nantaise : la construction à Notre Dame des Landes (voir carte sur le site ) d’une gigantesque plateforme aérienne. Des luttes conséquentes menées entre autres par des paysans ont permis de repousser ce projet sans jamais l’annuler. Le réveil du monstre a eu lieu au début des années 2000. Sous prétexte de développement d’une métropole Nantes-Rennes-St Nazaire, ce mégaloprojet implique l’anéantissement d’environ 2000 hectares de bocage et de terres agricoles fertiles et habitées.

La réalisation de l’aéroport nécessite de maîtriser tant le ciel, la mer que la terre (agrandissement du port de St Nazaire, nouvelles autoroutes, etc...) De mascarades de débats publics en opérations d’intimidation des populations locales, le projet avance à grands pas sans être encore inévitable. C’est pourquoi une délégation de cinq personnes impliquées dans la résistance à l’aéroport de Nantes-Notre Dame des Landes viendront le samedi 11 décembre 2010 à la ferme du Mas de Granier, LONGO MAI à 13310 St Martin de Crau. Ils et elles viendront faire le point sur leurs luttes, les enjeux de ce projet, les moyens d’étendre cette résistance grâce à de nombreuses rencontres partout en France. "Ce sera aussi l’occasion pour nous tous et toutes d’évoquer nos combats pour enrayer l’extension du mensonge qui consiste à organiser de grandes messes écologico-institutionnelles tout en dévorant les terres agricoles, ici dans les Bouches du Rhône" mentionne le tract d’invitation. Le rendez vous dans le Pays d’Arles est donné lors d’un buffet paysan à la ferme du Mas de Granier, Caphan, 13310 à St Martin de Crau a partir de 18h. Il est recommandé de s’inscrire préalablement. (LMCRAU chez wanadoo.fr resp 04 90 47 27 42)

NB :

Communiqué de presse du CéDpa (Collectif d’élus Doutant de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes)

Jeudi 25 novembre 2010

Enquêtes publiques à Notre Dame des Landes

L’enquête publique sur l’aménagement foncier lié au projet d’aéroport se déroule à Notre Dame des Landes avec un déploiement de forces de l’ordre injustifié et de plus en plus impressionnant ; les citoyens n’ont pas de libre accès aux registres de cette enquête.

Le Collectif d’élu(e)s Doutant de la pertinence de l’aéroport dénonce cet état de fait, apporte son soutien au maire de Notre Dame des Landes et demande à Monsieur le Préfet de faire en sorte que chacun puisse s’exprimer sur les registres.

Il demande aussi aux décideurs locaux et nationaux de reconsidérer sérieusement ce projet : son utilité n’a jamais été démontrée et sa justification est de plus en plus problématique dans les conjonctures économique, financière, sociale et environnementale actuelles ;

Il exige que les solutions alternatives proposées par les associations soient enfin étudiées avec indépendance et que cessent les mensonges de tous ordres (saturation, sécurité des nantais, emplois promis, etc.).

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