Une tribune pour les luttes

FRALIB Gémenos

Une solution alternative à la fermeture de l’usine avec la marque "Eléphant"

Rassemblement populaire le 22 avril à 11h30 le 22 avril, à l’ancien site Éléphant, 97 bd Camille-Flammarion à Marseille.
Signez la pétition
N’oubliez pas le boycott de Lipton.

Article mis en ligne le vendredi 15 avril 2011

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/


Pétition de soutien :

http://www.lapetition.be/en-ligne/P...


Jeudi 7 avril 2011


Compte rendu de la semaine 14

Nous avons terminé la 2ème réunion dans le cadre de la nouvelle procédure réengagée par la direction.
Après une suspension de séance lundi à 19H00, la réunion a repris hier matin pour se terminer hier soir à 18H00.
Le cabinet d’expertise Progexa désigné par le CE a présenté et remis son rapport le 4 avril 2011.
Comme à l’occasion de la 1ère procédure, la direction de FRALIB persiste dans son attitude déloyale, en ne communiquant pas à l’expert les informations et documents mis à sa charge aux termes de l’ordonnance du TGI de MARSEILLE du 4 février 2011et lui permettant d’éclairer utilement et totalement les membres du CE.
La direction de FRALIB prétend que les représentants des salariés n’ont pas souhaité préciser leurs demandes d’informations ni poser des questions.
Il s’agit là d’une grossière manœuvre. Le contenu des informations que devait communiquer la société FRALIB ressort clairement des termes de l’ordonnance évoquée plus haut.
La direction de FRALIB prétend être dans une démarche de dialogue et d’ouverture ;
il n’en est rien, et pour preuve elle persiste dans son attitude empreinte de manœuvres et de déloyauté.
Les syndicats et le Comité d’Entreprise ne manqueront pas de tirer toutes les conséquences d’une telle attitude.


 Article LaMarseillaise du
05.04.2011

Article
LaProvence du 05.04.2011

Articlel’humanité 05.04.2011

Article LaMarseillaise du 07.04.2011

Nous avons lancé une grande initiative populaire pour :

Le vendredi 22 avril 2011 à 11 H 30

devant l’usine historique

97 Boulevard Camille Flammarion à Marseille

Au cœur la question du maintien de nos emplois et de l’activité industrielle dans Marseille le Département et la Région.

Cette initiative consacrera un moment fort sur notre marque du « Thé Eléphant » pour rappeler qu’elle est née ici et qu’elle nous appartient. Ce sera aussi l’occasion de continuer à monter le niveau de notre lutte pour imposer à UNILEVER notre projet alternatif et nos exigences.

Les organisations syndicales CGT et CFE/CGC de Fralib, appellent les partis politiques, les associations, l’ensemble des salariés, leurs familles, les actifs, les précaires, les privés d’emploi, les jeunes, les retraités, à se mobiliser à nos cotés et nous vous invitons au grand rassemblement populaire et d’envergure :

Nous ne lâcherons rien et nous continuerons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté contre la fermeture de l’usine pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité. Voir l’intervention du 4 Avril 2011

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Hasta la victoria siempre !

Par cgt.fralibvivra.over-blog.com


Vu sur LCM : Fralib en bonne santé selon les salariés
Publié le lundi 04 avril 2011
http://www.youtube.com/watch?v=3ZzX...

Assemblée Générale lundi 4 avril 12H00 à l’usine - Rassemblement interprofessionnel avec pique-nique de lutte.

Lundi 4 avril 2011 la direction convoque le CE

pour une réunion Extraordinaire dans le cadre de la procédure
sur son projet de fermeture.

A cette occasion notre expert
rendra son rapport.

Assemblée Générale 12H00 à l’usine

Nous organiserons ce jour
un rassemblement
interprofessionnel ainsi
qu’un pique-nique de lutte avec
prise de parole.


Les FRALIB à la manifestation du 31 mars de la Chambre de Commerce au Pharo à l’occasion de la venue du Ministre du Travail et de la Santé


Plus belles les luttes

épisode 66

Fralib : un plan industriel alternatif

N°66-La lutte ce n’est pas seulement des grèves et des manifestations. C’est aussi en toute responsabilité travailler à un projet alternatif pour pérenniser les emplois, le savoir-faire et développer une industrie agro-alimentaire performante. Quand l’actionnaire démissionne, ce sont les salariés qui prennent le relais. Pour les Fralib, il n’est pas question que l’Éléphant quitte la Région. Voici leur projet alternatif.

http://www.plusbelleslesluttes.org/

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Mardi 22 mars 2011

Compte rendu de la semaine 12

Avec les liens :
http://cgt.fralibvivra.over-blog.co...

Un petit peu de nos nouvelles, vendredi dernier nous avons eu une nouvelle réunion technique au Conseil Régional. Nous nous y sommes rendus accompagnés de nos structures et de nos experts. Cette réunion sur notre projet alternatif a une nouvelle fois été très constructive.
Nous continuons à mettre tout en œuvre pour que notre projet soit « l’alternative » à la décision d’UNILEVER de sacrifier 182 familles pour gaver encore plus leurs actionnaires et engraisser leurs serviteurs.
Nous ne lâcherons rien et nous continuerons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté contre la fermeture de l’usine pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité.

ENCORE ET TOUJOURS :
CONTINUONS LE BOYCOTT DE LIPTON
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Dans cette période, nous avons constaté que le groupe AUCHAN n’est plus alimenté par les produits d’UNILEVER.
Sur ce coup là nous n’y sommes pour rien, ce n’est pas nous qui vidons les rayons d’AUCHAN, ils sont en conflit avec UNILEVER (voir ci-joint les affichettes trouvés dans les rayons et l’info sur les sites AUCHAN DRIVE sur internet).
A savoir aussi qu’UNILEVER a été condamnée en Allemagne pour échange illégale d’information (voir document joins a ce message).

Egalement le tract des organisations syndicales du siège d’UNILEVER France qui dans le cadre des NAO 2011 n’ont pas signé d’accord. Il est utile de le souligner car ce n’est pas si fréquent que cela arrive au siège, la colère des salariés d’UNILEVER est bien partout.
En ce qui concerne nos NAO 2011 à FRALIB, on est toujours au même point, c’est-à-dire dans l’attente des informations sur les salaires des Cadres (voir les derniers échanges de l’inspecteur du travail et la réponse de la direction).

Nous remercions la comédienne humoriste AUDREY VERNON speakerine sur Canal+ décalé qui, invitée dans l’émission de TADDEI « Ce soir ou jamais » le 16 mars, a glissé quelques mots sur notre lutte. Elle a été d’une pertinence parfaite au cours de cette émission, c’est suffisamment rare à la télé pour le souligner. La vidéo est ci-dessous ; le passage sur FRALIB est à 13 minutes
http://cgt.fralibvivra.over-blog.co...


Mercredi 16 mars 2011

1ère réunion dans le cadre de la deuxième procédure

Lundi 14 mARS, Nous avons fini la 1ère réunion dans le cadre de la nouvelle procédure initiée par la direction de FRALIB et d’UNILEVER sur leur projet de fermeture du site de Gémenos. Elle avait démarré comme prévu jeudi mais nous ne l’avions pas terminé car notre direction a choisi de tout faire pour faire traîner cette réunion dans la durée. Elle a repris lundi matin avec encore des nouvelles manœuvres de la direction notamment en tentant de s’approprier l’établissement du PV de CE ignorant les dispositions du code du travail en la matière. Rien que pour cela nous avons passé près de 5H00 pour simplement faire respecter la loi nous avons donc pu reprendre les débats vers 15h30 et la réunion s’est terminée à 18h00 (voir en pièces jointes http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/ les déclarations et résolutions).
Nous avons désigné comme la loi nous le permet notre expert dans le cadre de cette nouvelle procédure, Il rendra son rapport le 4 avril 2011 date fixée pour la 2ème réunion du CE. Dans cette période nous nous organisons pour de futures initiatives syndicales. Ils n’ont pas fini d’entendre parler de nous. Nous ne lâcherons rien et nous continuerons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté contre la fermeture de l’usine pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité.

ENCORE ET TOUJOURS :
CONTINUONS LE BOYCOTT DE LIPTON
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR
LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Hasta la victoria siempre !


Lundi 7 mars 2011

Début de la semaine en fanfare

Le TGI de Marseille a rendu sa décision Lundi 7 mars comme prévu sur l’assignation de Fralib envers notre camarade, secrétaire du CHSCT. Nouveau revers pour FRALIB.

Il déboute FRALIB de toutes ses demandes, il condamne FRALIB à verser au CHSCT la somme de 1800 € au titre de l’article 700 et aux dépends, comme nous l’avions plaidé cette procédure était bien abusive.

Une nouvelle victoire qui prouve une fois de plus la déloyauté de FRALIB et d’UNILEVER qui persiste à vouloir fermer cette usine en employant tous les moyens y compris les moyens illégaux.

Suite à l’annulation ordonnée par le TGI le 4 février concernant le projet de fermeture de l’usine, la direction persiste et relance un nouveau projet : elle convoque le Comité d’Entreprise pour une réunion extraordinaire le jeudi 10 mars à 9H30.

Nous appelons à cette occasion à une assemblée générale des salariés et à un large rassemblement jeudi 10 mars à 12H30 pour démontrer à la direction de FRALIB et d’UNILEVER que nous ne lâcherons rien et que nous continuerons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté contre la fermeture de l’usine pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité.

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Hasta la victoria siempre !


Pour une solution alternative

Document_Les_Fondations_du_Projet_Alternatif

Les salariés de Fralib continuent le combat
Après avoir adopté une solution alternative à la fermeture de l’usine, les salariés de Gémenos ont présenté un cahier des charges détaillé à la régio
http://www.laprovence.com/actu/regi...


Gémenos : avec Eléphant, faire de Fralib une "entreprise souveraine"

http://www.laprovence.com/article/e...
4 mars 2011
C’est un document d’une dizaine de pages, qui définit en six points les contours du projet alternatif à la fermeture du site de Gémenos, porté par les représentants des salariés de Fralib. Cette "charte" a été présentée hier par le directeur du cabinet d’expertise Progexa, Jean-Louis Poly, lors d’une conférence de presse dans les locaux de l’union départementale CGT, à Marseille.
(...)
"Ils ne vont pas nous la donner. Mais la marque Elephant nous appartient, on ne veut pas qu’ils nous la prennent !", lançait hier, en guise de mise au point, Olivier Leberquier, délégué. "Tout dépendra de la lutte que l’on mènera ; notamment en poursuivant le boycott des produits Lipton", précisait aussi Gérard Cazorla, secrétaire du CE.


Conférence de presse à 12H30 jeudi 3 Mars

Comme annoncé dès hier, nous continuons à travailler à notre projet alternatif.

Dans la poursuite de la réunion que nous avons eue avec l’ensemble des collectivités territoriales le 9 février dernier, nos experts ont élaboré un document de travail, que nous présenterons dès demain jeudi 3 mars à 11H30 au Conseil Régional et à l’ensemble des collectivités parties prenantes de notre solution alternative. Après cette rencontre, nous tiendrons une conférence de presse à 12H30 à l’Union Départemental CGT des Bouches du Rhône 23, Boulevard Charles Nedelec 13003 Marseille

Nous mettons tout en œuvre pour que notre projet soit « l’alternative » à la décision d’UNILEVER de sacrifier 182 familles pour gaver encore plus leurs actionnaires et engraisser leurs serviteurs.

Encore et toujours :

continuons le Boycott de LIPTON

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Hasta la victoria siempre !


Rassemblement FRALIB du lundi 28 février devant le TGI de Marseille

Fralib : le bras de fer judiciaire continue

Mardi 01 mars 2011

L’audience d’hier matin, au tribunal de grande instance de Marseille, avait des airs de déjà vu. Comme lors de la précédente procédure, en vue de la fermeture de l’usine, la direction de Fralib avait en effet assigné le secrétaire du CHSCT (Comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail). Les représentants des salariés estiment en effet qu’il est prématuré de fixer l’ordre du jour de la réunion de cet organisme "étant donné que le projet de l’entreprise n’est pas connu, et que le comité d’entreprise ne s’est pas encore réuni", estime Gérard Cazorla, secrétaire du CE, dont une réunion extraordinaire est programmée le 10 mars prochain.

Hier, les deux parties ont donc plaidé, afin que le juge tranche : la direction souhaitait voir l’ordre du jour signé par le secrétaire, en vue de réunir le CHSCT le 15 mars, les salariés estiment cette convocation prématurée. La décision a été mise en délibéré au 7 mars.


La direction veut redémarrer très vite la procédure

Pour cela elle n’hésite pas à assigner abusivement le secrétaire du CHSCT pour l’établissement de l’Ordre du jour de la prochaine réunion du CHSCT qu’elle a prévu le 15 mars 2011, et ce alors même que nous sommes encore dans les délais légaux pour le faire.

Répondons à cette nouvelle provocation et au mépris qu’a notre direction pour les salariés de notre usine en nous rassemblant nombreux lundi 28 février à 8H45 devant le TGI de Marseille

__________________

Fralib Belle défense d’Éléphant
Retour sur quatre mois d’une lutte experte et déterminée qui ont abouti 
devant le tribunal 
de Marseille à 
une première mise en échec de la multinationale Unilever et du plan 
de licenciement 
et de fermeture 
de l’usine Fralib, 
à Gémenos (Bouches-du-Rhône). Et rendu plus crédible encore le projet alternatif, conçu par la CGT et 
la CGC, de relance 
de l’usine autour 
de la marque d’infusions Éléphant.
http://humanite.fr/23_02_2011-frali...


Samedi 26 février 2011

Compte rendu de la semaine 8

La lutte continue malgré les vacances scolaires. Nouvelle initiative cette semaine avec campagne d’affichage du BOYCOTT sur Aubagne pour rafraîchir les murs avec les nouvelles affiches.
Jeudi participation des Fralib à l’initiative devant le Medef de Marseille pour nos retraites complémentaires. Aujourd’hui opération grande surface, la cible : le Géant Casino, la Valentine avec
une quarantaine de camarades et l’appui de l’Union locale de la vallée de l’Huveaune, de l’Union départementale et de la fédération agroalimentaire CGT. Comme d’habitude les produits Lipton ont été sortis des rayons avec les étiquettes du boycott placardées dans les rayons pour sensibiliser les consommateurs sur le projet de fermeture de l’usine et démontrer que malgré les vacances les Fralib sont toujours déterminés et ne lâcheront rien jusqu’à la victoire.
Ce type d’initiative se multiplie et prend de l’ampleur dans d’autres régions, par exemple en région parisienne, en Normandie, dans la région de Dijon et d’autres ont eu lieu dans la semaine et d’autres initiatives sont programmées dans les semaines à venir.
Pendant ce temps, la direction dans son entêtement, a relancé la procédure de consultation d’un nouveau projet de fermeture de l’usine. Elle a assigné au TGI de Marseille le 28 février à 9 Heures, notre camarade le secrétaire du CHSCT pour l’ordre du jour de la réunion du CHSCT qu’elle
prévoie pour le 15 mars 2011. Nous appelons l’ensemble des camarades qui nous soutiennent dans notre combat pour la sauvegarde des emplois et de notre outil industriel à venir nous rejoindre
lundi 28 février à 9 Heures devant le TGI de Marseille.
Enfin, encore une fois, on ne peut que se réjouir de la victoire de nos camarades de la poste 02 de Marseille.
Félicitations à eux et respect pour la lutte qu’ils ont menée qui ne peut que nous encourager
à continuer la nôtre.Nous sommes convaincus qu’avec le soutien et la solidarité de tous ceux qui n’acceptent pas de se résigner, notre lutte ne pourra qu’aboutir également à une victoire
finale.

Donc plus que jamais :

continuons le Boycott de LIPTON

NOUS
NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Hasta
la victoria siempre !


Lundi 21 février 2011

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Compte rendu de la semaine 7

FRALIB LA LUTTE CONTINUE

Encore une semaine bien remplie pour les Fralib.

En début de semaine, lundi 14 février nous avons une nouvelle fois reçu le Comité Européen d’Unilever.
Ce dernier s’est réuni à Rotterdam jeudi 17 février et ils ont rendu à la direction la position du Comité Européen au sujet du projet de fermeture de notre site.
Je joins à ce message le document qui est, sans ambiguïté contre le projet de la direction et nous soutient une nouvelle fois dans notre lutte.

Nous avions également jeudi 17 février la 2ème réunion avec la direction au sujet des NAO 2011.
Nous n’avons pas tenu cette réunion car la direction ne nous a toujours pas donné toutes les infos nécessaires à de véritables négociations et notamment tout ce qui concerne l’évolution des salaires des cadres.

Il y a eu de nouveaux échanges de courriers entre l’Inspection du Travail, la direction et les Organisations Syndicales de Fralib.
Comme pour le reste la direction se moque du monde et ne respecte pas le droit du travail.
Mais comme pour le reste aussi, on n’a pas l’intention de les laisser faire et il va falloir qu’ils nous donnent d’une façon ou d’une autre les informations sur l’évolution des salaires des cadres à FRALIB.

Pour finir la semaine, nous avons participé au débat organisé par l’UD CGT 13 sur le port de Marseille en présence de Bernard THIBAULT et 500 militants du Département.
Nous avons pu échanger directement avec lui sur notre conflit, puis au cours du débat nous avons fait une intervention pour le syndicat et enfin nous avons participé à la conférence de presse qui a suivi où nous avons encore une fois pu faire parler de notre lutte.

Au retour nous avons organisé un pique nique de lutte à Fralib avec également une conférence de presse axée sur les luttes et plus particulièrement les dossiers sensibles du pays d’AUBAGNE.

Enfin, nous savons que la direction va redémarrer une procédure début mars visant toujours la fermeture de notre site.

Pour nous il s’agit donc de rester mobilisés et de nouvelles actions vont se dérouler dans les prochains jours.

Donc plus que jamais :

continuons le Boycott de LIPTON

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Hasta la victoria siempre


15 février 2010

Là-bas si j’y suis , Daniel mermet

La casse, ça suffit !

http://cgt.fralibvivra.over-blog.co...


http://www.plusbelleslesluttes.org/?Fralib-le-boycott-continue-contre

épisode 64

Fralib : le boycott continue contre Lipton

N°64-Le boycott de Lipton continue. Les salariés font le tour des grandes surfaces pour aller sticker les emballages des produits Lipton et appellent les consommateurs à refuser d’acheter ces produits. Une action extrêmement pacifique qui fait mouche et qui n’est pas prête d’être terminée… Tant qu’Unilever n’aura pas arrêté son plan de fermeture de l’usine ou propose de réinvestir sur le site avec le projet alternatif des salariés.


10 février 2011


Aubagne : nouveau commando boycott des Fralib à Auchan

http://www.laprovence.com/article/e...

(...)

"Nous collons sur le code barre, de façon à ce que le produit ne puisse passer en caisse", soulignait un salarié. Quelque 2 000 étiquettes utilisées plus tard, le cortège est reparti, tandis que la Police nationale arrivait sur les lieux. "Nous venons vérifier que tout se passe bien", soulignait la commissaire Karine Paravisini. Car ce n’est pas la première fois que les Fralib visitent l’hypermarché voisin du site où ils travaillent. Après cette opération commando, le groupe s’est d’ailleurs divisé pour continuer à sensibiliser le public en distribuant des tracts, et en collant des affiches dans la zone des Paluds.

Après la décision du juge des référés, vendredi, demandant au groupe Unilever d’annuler la procédure de consultation, en vue de la fermeture, et suspendant le Plan de sauvegarde de l’emploi, les représentants du personnel ont dit leur détermination, pour obtenir qu’un projet alternatif, autour du maintien de l’activité, soit financé par le groupe. Ce dernier ne devrait pas engager de poursuite judiciaire, vis-à-vis des "raids" appelant au boycott dans les hypermarchés.

(...)



Mardi 8 février 2011

Boycott de Lipton au magasin CARREFOUR

L’information du jour, c’est que nous avons franchi une nouvelle étape dans notre action pour populariser le BOYCOTT de LIPTON. Nous nous sommes rendus à une soixantaine de salariés de FRALIB avec l’UD CGT 13, l’US AGRO CGT et bien sûr nos camarades de l’UL des quartiers NORD au magasin CARREFOUR du GRAND LITORAL où nous avons distribué nos tracts et surtout investi le rayon LIPTON pour afficher à l’aide de petits autocollants le BOYCOTT sur les produits LIPTON.

Il y avait une présence importante des médias Télé, Radio et Presse écrite.

FR3
http://cgt.fralibvivra.over-blog.co...

Cette initiative a pour but de nous rapprocher au plus près possible des consommateurs pour les sensibiliser à notre lutte.

Nous ne lâchons rien, d’autres actions de ce style sont déjà prévues dans la région.

PLUS QUE JAMAIS CONTINUONS LE BOYCOTT
DE LIPTON

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT
DE PROVENCE

Bien entendu, nous continuons à travailler à notre projet alternatif et demain nous nous rendrons à la réunion de travail technique convenue avec le Conseil Régional, l’ensemble de tous ceux qui se sont engagés avec nous et nos experts à 16 h00 au Conseil Régional.

Hasta la victoria siempre !

— -

A Marseille, les Fralib se sont affichés dans les rayons

http://www.laprovence.com/article/e...

Après la victoire judiciaire, le coup d’éclat. Galvanisés par une décision favorable du tribunal de grande instance de Marseille rendu en fin de semaine dernière, qui oblige le groupe Unilever à revoir son plan de fermeture de leur usine, les salariés de Fralib sont passés, hier, à l’offensive. En mode commando...
Au petit matin, une bonne cinquantaine d’employés de cette société de thés et d’infusions basée à Gémenos s’est rendue à Carrefour Grand Littoral afin d’y réaliser un happening spectaculaire. Consciencieusement, les salariés de Fralib ont sorti des rayons toutes les boîtes siglées "Lipton" avant d’y coller une étiquette appelant au "boycott", puis de remettre les produits à leur place.
(...)


Premier et grand succès en justice pour les "Fralib"

8 février :

Plus belles les luttes :

Fralib : salariés 1-Unilever 0

N°63-Le pot de terre contre le pot de fer… Et à la fin c’est le pot de terre qui l’emporte. Certes, les salariés de Fralib ont gagné une première bataille mais ce n’est pas terminé. Pour autant ne gâchons pas notre plaisir et regardons ce 62e opus avec délectation. Unilever a été condamné et bien condamné. Ce n’est que justice.
Et pour que la fête soit encore plus belle, lire en pièce jointe sur le site l’ordonnance du juge des référés. À lire avec délectation et sans retenue…

http://www.plusbelleslesluttes.org/?Fralib-salaries-1-Unilever-0


7 février 2011

L’assemblée générale de ce matin a réuni une très large majorité des salariés.

Nous avons exposé et commenté l’ordonnance rendue par le juge des référés du TGI de Marseille.

Dans son ordonnance, le juge nous donne raison sur tous les points que nous avons soulevés. Cela nous renforce dans notre lutte juste et légitime.

Cette victoire est celle de toutes celles et tous ceux qui n’acceptent pas l’injustice, qui refusent la fatalité et qui pensent que d’autres choix sont possibles !

Nos 4 mois de lutte viennent de le démontrer.

Nous ne lâchons rien, dès demain une action est prévue dans la région, les salariés se réuniront à 9 h00 à l’usine pour cette initiative.

PLUS QUE JAMAIS continuons le

Boycott de LIPTON

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT

DE PROVENCE

Bien entendu, nous continuons à travailler à notre projet alternatif.

La réunion de travail technique convenue avec le Conseil Régional, l’ensemble de tous ceux qui se sont engagés avec nous et nos experts se tiendra mercredi 9 février à 16 h00 au Conseil Régional.

Comme vous le voyez, on avance très vite, tout est mis en œuvre pour que notre projet permette le maintien de l’activité industrielle et les emplois.

Hasta la victoria siempre !

— -


Vidéo

http://www.laprovence.com/actu/regi...

http://www.humanite.fr/07_02_2011-succ%C3%A8s-pour-les-fralib-464565

Premier et grand succès pour les "Fralib"

Le groupe Unilever s’est vu ordonner par le juge des référés du TGI de Marseille de reprendre à zéro son projet de fermeture de l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône), avec interdiction de mettre en oeuvre son plan de sauvegarde de l’emploi, en raison d’"irrégularités manifestes", selon le jugement.

Voyant "de la désinvolture, sinon de la maladresse" dans l’attitude du géant anglo-néerlandais de l’agroalimentaire et des cosmétiques, ainsi qu’un "argumentaire indigent", le juge, saisi par le comité d’entreprise (CE) de Fralib, n’a pas mâché ses mots envers l’employeur des 182 salariés qui luttent depuis près d’un an contre la fermeture du site.

Pour justifier sa décision, la direction de Fralib a fait valoir que l’usine de Gémenos, la seule en France à produire les thés Lipton et les infusions L’Elephant, était le moins compétitif des quatre sites européens d’Unilever dans cette branche d’activités, en assurant 5,1% du volume total de production pour 27% des coûts, chiffres répétés à plusieurs reprises.

"La mise en parallèle des volumes mis en oeuvre dans la branche et du pourcentage du coût d’exploitation n’a en elle-même aucun sens. Son emploi dans un document inaugural à une consultation dont l’enjeu est la fermeture d’un site employant 182 salariés, relève de la désinvolture, sinon de la maladresse", a estimé le juge dans sa décision du 4 février, dénonçant une "carence" d’informations au préjudice du CE.

Le tribunal a également relevé que le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) présenté par Fralib était "dépourvu de toute indication qui permette de connaître les moyens dont cette société, et au-delà d’elle la branche et le groupe Unilever, est en mesure de consacrer au reclassement de ses salariés".

Entachée "d’irrégularités manifestes", la procédure conduite par Fralib devra donc être recommencée à son début, "notamment en communiquant au comité d’entreprise toutes les données utiles à apprécier la dérive de la compétitivité de Fralib telle qu’elle est alléguée", a ordonné le juge, en interdisant à la société de mettre en oeuvre le PSE "litigieux".

Le syndicat CGT s’est félicité de ce "premier et grand succès qui en appelle d’autres".

La direction de Fralib a souligné qu’elle entendait "mener le projet à terme" et que "de nouvelles réunions permettront d’en réexpliquer plus en détail le caractère inéluctable".


Dimanche 6 février 2011

Après 4 Mois de Lutte

Les salariés de Fralib sont en lutte depuis le 28 septembre 2010 contre la fermeture de leur usine et pour le maintien de l’activité industrielle qui fait vivre 182 familles, sans compter les emplois induits.

La direction, tout au long de la procédure s’est comportée de façon déloyale et malhonnête, traitant les instances représentatives du personnel et les salariés avec mépris et indignation.

Nous avons saisi le TGI de MARSEILLE et le juge des référés a rendu sa décison vendredi dernier avec une semaine d’avance.

Le juge nous donne raison sur toute la ligne.

Cette décision nous conforte dans nos convictions que rien ne justifie la décision d’Unilever de fermer notre usine.

Cette première victoire est celle de toutes celles et tous ceux qui n’acceptent pas l’injustice, qui refusent la fatalité et qui pensent que d’autres choix sont possibles !

Nos 4 mois de lutte viennent de le démontrer.

Nous réunirons l’ensemble des salariés lundi 7 février à 10H00 pour partager avec eux, le contenu du jugement et les suites que nous donnons à notre lutte.

Nous convions toutes celles et tous ceux qui nous soutiennent a ce rendez-vous qui marque un tournant important dans notre lutte.

ON NE LAISSERA PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE.

POUR CELA CONTINUER LE BOYCOTT DE LIPTON

Hasta la victoria siempre !


Vendredi 4 février 2011

LA LUTTE CONTINUE semaine 5

Rentrés du Havre mercredi 2 février-11 où nous avons participé au meeting organisé par « le Havre de grève ».

Devant une salle comble, nous avons pu partager notre lutte avec celle de tous les intervenants de cette initiative et une nouvelle fois relayer le BOYCOTT de LIPTON pour lequel au Havre nous avons constaté qu’il était déjà bien intégré dans les esprits.

Nous avons pu également nous réunir avec des anciens (nes) de Fralib le Havre et échanger en présence d’un journaliste de France-Inter sur notre lutte et de celle vécue à la fermeture de LIPTON en 98. Un échange fraternel et solidaire qui nous renforce dans notre lutte et nous encourage à ne rien lâcher.

Hier après- midi, nous avons participé au rassemblement devant le tribunal de commerce pour soutenir nos camarades de NET CACAO.

En ce qui concerne la réunion de travail technique convenue avec le Conseil Régional, l’ensemble de tous ceux qui se sont engagés avec nous, plusieurs dates sont proposées pour permettre à tous d’être présents, elle se tiendra très prochainement au Conseil Régional.

Notre projet avance, nous sommes déterminés à le faire aboutir, la lutte continue pour le maintien de notre site, de son activité industrielle et de tous les emplois.

Nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que des initiatives sont prévues, on va encore entendre parler des Fralib.


Plus que jamais : BOYCOTT DE LIPTON

ON NE LAISSERA PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE.

Hasta la victoria siempre !



« Unilever m’a trahi deux fois »

Amar est l’un des 52 salariés de Fralib qui avait accepté son transfert à Géménos, en Provence, après la fermeture de l’usine normande du groupe Unilever. Il pourrait bientôt se retrouver à la rue.
http://humanite.fr/27_01_2011-frali...


http://www.laprovence.com/article/aubagne-8463

L’avenir de Fralib devant le juge

Le CE assignait hier devant le juge des référés au tribunal de grande instance le groupe Unilever.

La décision sera prise le 11 février. Le président Vincent Turbeaux prononcera-t-il la nullité du Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) proposé par le groupe Unilever aux 182 salariés de l’usine Fralib, dont il a annoncé la fermeture, ou se déclarera-t-il incompétent ?

(...)

Après un rapide résumé de la situation de l’usine, depuis l’annonce de sa fermeture le 28 septembre dernier aux salariés, au motif que "pour Unilever, le site de Gémenos c’est le maillon faible", Me Ghenim démontait la justification économique fournie par le groupe "dire que l’usine de Gémenos ne fournit que 5% de la production et représente 27% des coûts, cela ne signifie rien !"

Tout simplement, expliquait le conseil du CE, parce que l’usine de Gémenos n’est plus une unité classique de production depuis longtemps, mais un simple "prestataire de services", chargé de transformer la matière première fournie par la filiale suisse USCC du groupe, qui est aussi propriétaire des produits finis "dans le cadre d’un contrat de location gérance." Du coup pour apprécier la pertinence du projet de fermeture, l’expert mandaté par le CE aurait dû pouvoir accéder à des informations économiques sur cette filiale, ce qui n’a pas été possible. "Une entreprise nous dit vous n’êtes pas performants en volume, et vous coûtez cher. Nous voulons savoir à quelle hauteur nous avons participé au chiffre d’affaires et au bénéfice du groupe." Pour Me Ghenim, Unilever n’aurait fourni aux salariés que des informations partielles, et partiales, ne permettant pas d’envisager d’autre issue que la fermeture.

(...)

Si elle demandait à ce que son adversaire soit débouté, l’avocate d’Unilever appelait, en conclusion, à l’organisation de nouvelles réunions, pour répondre aux questions dont les salariés n’auraient pas eu la réponse, ou ajouter de nouvelles mesures au Plan de sauvegarde de l’emploi. Une suggestion qui faisait sourire la salle.
Me Ghenim, lui, espère bien obtenir l’annulation du PSE, la reprise de la procédure, la présentation d’un nouveau PSE, et l’interdiction, dans l’intervalle, du licenciement des salariés.

Marie-Cécile BÉRENGER


Rassemblement FRALIB le 28 janvier 2011

devant le TGI
de Marseille à 8 h 30

Les salariés de Fralib et leurs organisations syndicales ne cessent de démontrer la mauvaise foi et la déloyauté d’Unilever.

Leur cupidité veut sacrifier 182 salariés et plusieurs centaines d’emplois induits.

Pouvoir public, direction du travail, tous ont affirmé ne pas être convaincu par l’argumentaire des dirigeants d’Unilever.

La direction considère la procédure CE terminée alors qu’aucun élément ne justifie ce Plan Social.

Le CE du 10 janvier 2011 a décidé de saisir le juge des référés du TGI de Marseille pour faire annuler la procédure et d’exiger d’Unilever de mettre tous les moyens en œuvre pour sauvegarder l’emploi.

L’US Agro et l’UL d’Aubagne appellent les salariés à se rassembler le 28 janvier à 8 h 30 devant le TGI pour soutenir la démarche des Fralib et exiger de la justice qu’elle joue son rôle et rétablisse les droits des travailleurs.


Une semaine bien chargée

Toujours dans l’action, partout où nous pouvons porter notre combat des salariés de Fralib sont présents.

Lundi matin c’est dans le VAR que notre conflit a trouvé écho (voir article de presse).

Pour soutenir notre conflit et contribuer par une campagne d’affichage appelant au BOYCOTT de LIPTON, l’UD CGT du Var
et le Syndicat CGT des FRALIB appellent l’ensemble des organisations à participer à un rassemblement avec les Salariés
de FRALIB VENDREDI 28 Janvier 17 H 00 - 19 H 00 devant le magasin CarrefourZone Commerciale de Grand Var à La Valette - La Garde.

Auparavant, le Matin vendredi 28 janvier à 8H30, nous appelons à un large rassemblement devant le TGI de MARSEILLE où sera
traitée notre affaire devant le Juge des référés.

Bien entendu, nous continuons à travailler à notre projet alternatif.

La semaine dernière, après avoir rencontré le Président de la Région M. Michel VAUZELLE et le maire de Gémenos, M. Roland GIBERTI, nous avons rencontré la Communauté d’Agglomération du pays d’AUBAGNE et de l’ETOILE et la commune d’Aubagne, eux aussi sont très intéressés par notre projet et ils sont d’accord pour rapidement se mettre autour de la table pour travailler sur le sujet.

Nous avons rendez-vous demain jeudi à 14H30 avec M. Jean-Noël GUERINI Président du Conseil Général des Bouches du Rhône, puis à 16H00 avec M. Eugene CASELI Président de la Communauté Urbaine de Marseille.

Nous aurons donc vu l’ensemble des collectivités que nous avons sollicitées après ces 2 rencontres.

Jeudi soir également nous avons de nouveau rendez-vous au Conseil Régional afin d’avancer sur notre projet.

Comme vous le voyez, on avance.

Nous mettons tout en œuvre pour que notre projet soit «  l’alternative » à la décision d’UNILEVER de sacrifier 182 familles pour gaver encore plus leurs actionnaires et engraisser leurs serviteurs.

Même si aujourd’hui nous restons vigilants vis-à-vis des nombreuses sollicitations que nous recevons dans le cadre du maintien de notre activité industrielle. A l’évidence tous ces investisseurs ou potentiels repreneurs, démontrent bien que poursuivre notre activité suscite beaucoup d’intérêt et qu’UNILEVER lui n’a qu’un seul but engraisser encore plus ses actionnaires.


N’oubliez pas, plus que jamais : BOYCOTT DE LIPTON

NOUS SOMMES DÉTERMINÉS, NOUS ALLONS CONTINUER À LUTTER

POUR LE MAINTIEN DE NOTRE SITE ET DE SON ACTIVITÉ INDUSTRIELLE.

ON NE LAISSERA PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE.

Hasta la victoria siempre !



Jeudi 20 janvier 2011

compte rendu de la semaine

Conformément à la décision prise lors du dernier Comité d’Entreprise du 10 janvier, nous avons saisi aujourd’hui le Juge des référés. Fralib est assigné au TGI de MARSEILLE vendredi 28 janvier à 8H30.

En même temps nous continuons à travailler à notre projet alternatif.

A ce sujet, la rencontre de lundi dernier avec le Président de la Région M. Michel VAUZELLE est très encourageante. Nous nous sommes mis d’accord pour mettre ensemble autour d’une même table tous les acteurs de la région pour avancer et porter avec nous notre projet.

L’après-midi c’était au tour du maire de Gémenos, M. Roland GIBERTI, de nous dire qu’il était favorable à notre initiative et qu’il n’avait aucun problème à se mettre autour de la table avec nous.

Nous rencontrons jeudi 20 janvier, la Communauté d’Agglomération du pays d’AUBAGNE et de l’ETOILE et la commune d’Aubagne.

Rendez-vous est déjà fixé également avec le Conseil Général et la Communauté Urbaine de Marseille.

Comme vous le voyez, on avance.

Nous mettons tout en œuvre pour que notre projet soit « l’alternative » à la décision d’UNILEVER de sacrifier 182 familles pour gaver encore plus leurs actionnaires et engraisser leurs serviteurs.

A savoir aussi que la direction a tenté d’installer dans l’usine dès lundi matin leur cabinet de reclassement.

Pour nous ce sont les CHAROGNARDS. On les avait prévenus les CHAROGNARDS ne mettront pas les pieds chez nous, les salariés se sont mis en grève et devant la porte de l’usine à leur arrivée résultat ils sont repartis chez eux.

Les CHAROGNARDS ne sont donc pas rentrés à FRALIB.

En même temps nous mettons un point d’honneur à répondre à toutes les sollicitations et notamment en cette période des cérémonies des vœux. Il y a des Fralibs partout. Les salariés sont toujours très mobilisés et nous organisons aussi régulièrement des équipes pour le collage de nos affiches du BOYCOTT de LIPTON, ce soir c’est La Ciotat qui sera recouvert du BOYCOTT.

Nous vous conseillons de faire un petit tour sur le site d’une asso qui nous a contactés : Association Sensibilisation Conditions de Travail, ils mènent une campagne (Thé solidaire) qui relaye le Boycott de LIPTON. Rien de surprenant puisqu’il connaisse très bien comment UNILEVER exploite les hommes et les femmes au Sri Lanka. Quand on pense que l’esclavage est aboli !!!!! http://thesolidaire.wordpress.com/

Donc vous l’avez compris plus que jamais :

BOYCOTT DE LIPTON

NOUS SOMMES DÉTERMINÉS

NOUS ALLONS CONTINUER À LUTTER

POUR LE MAINTIEN DE NOTRE SITE ET DE SON ACTIVITÉ INDUSTRIELLE.

ON NE LAISSERA PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE.

Hasta la victoria siempre !


Vidéo Plus belles les luttes
- 58e épisode, consacré aux Fralibiens :

* À la sortie du CE de lundi 10 janvier, les salariés et leurs syndicats ne s’en laissent pas conter. Ils estent en justice contre UNILEVER. Le projet économique alternatif des salariés est toujours d’actualité et ils comptent bien le mener au bout si la direction persiste à nier l’évidence : le site est viable ! Sinon les salariés appellent toute la population à boycotter les thés Lipton partout en France.
http://www.plusbelleslesluttes.org/

— -

Propositions des élus CGT-CFE/CGC du Comité d’entreprise
pour le développement de l’activité et l’emploi à FRALIB GEMENOS.

Le dernier comité d’entreprise dans le cadre du processus de consultation s’est tenu hier lundi 10 janvier entre les délégués syndicaux et la direction de Fralib à Gémenos.

La direction de l’usine Fralib du groupe Unilever a annoncé la mise en œuvre d’un plan social avant la fermeture en avril du site, le seul en France à fabriquer les thés Lipton et les infusions Eléphant.

Après trois heures de discussions, les syndicats ont organisé une assemblée générale pour annoncer aux salariés ce qui se profilait déjà depuis plusieurs semaines, à savoir le vote de deux résolutions et l’engagement dans les prochains jours d’une action en justice devant le juge des référés auprès du tribunal de grande instance de Marseille pour "contester la validité du PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi)" et "le caractère déloyal de la procédure".

Pour la direction "tous les éléments concernant Fralib ont été communiqués, la procédure est terminée, désormais dans l’intérêt des salariés, il est nécessaire de s’engager dans l’accompagnement social".

Unilever a annoncé en septembre son intention de fermer l’usine de Gémenos pour défaut de compétitivité. Le groupe possède trois autres usines en Belgique, en Pologne et au Royaume-Uni. La CGT,dénonce une stratégie d’investissements au profit des seuls sites polonais et belges, destinée à condamner celui de Gémenos. La direction de Fralib a rejeté le 3 janvier une proposition des salariés qui voulaient reprendre l’activité et avaient appelé au soutien financier des pouvoirs publics.

— -

http://www.laprovence.com/article/a...


http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

Dimanche 9 janvier 2011

Compte rendu de la semaine.

La semaine qui vient de s’achever a été très chargée et marque un moment très important dans notre conflit.

Lundi 3 janvier, lors de la réunion plénière du Comité d’Entreprise, nous avons adopté à l’unanimité les propositions des élus CGT et CFE/CGC visant à la mise en œuvre d’un projet alternatif pour poursuivre l’activité du Thé de l’Eléphant qui fait vivre 182 familles, auxquelles s’ajoutent les emplois induits.

Notre décision à un écho très important, qui fait que nous sommes extrêmement sollicités. Les médias, y compris maintenant au niveau national, qui suivent de très près notre lutte, y contribuent.

Nous allons maintenant tout mettre en œuvre
pour que notre projet soit «  l’alternative » à la décision d’UNILEVER
de sacrifier 182 familles pour gaver encore plus leurs actionnaires et engraisser leurs serviteurs.

Vendredi, la direction a convoqué les organisations syndicales pour :

- Donner des indemnités de «  préjudice » en échange à la renonciation à tout recours juridique contre le projet.

Autrement dit, ils veulent acheter le droit des salariés !!!

Nous avons rappelé à la direction nos propositions visant à maintenir l’activité industrielle sur notre site ainsi que les 182 emplois.

Lundi 10 janvier se tiendra un Comité d’Entreprise à 9H30. Le dernier dans le cadre de la procédure, selon la direction.

Nous organiserons à 12H00 un rassemblement à l’usine avec l’ensemble des salariés. Participeront aussi, les salariés de NET CACAO, ceux de la Poste du 2èmearrondissement (en grève depuis 95 jours) et les salariés des Mutuelles de Provence en lutte pour l’emploi et la protection sociale.

Dans ce département, l’emploi c’est une priorité.

L’UD-CGT organise un 1er rendez-vous de convergences le jeudi 13 janvier 2011.

Rassemblement à 11H30 devant le Medef à MARSEILLE.

PLUS QUE JAMAIS, N’OUBLIEZ PAS LE BOYCOTT DE LIPTON

NOUS SOMMES DÉTERMINÉS

NOUS ALLONS CONTINUER À LUTTER

POUR LE MAINTIEN DE NOTRE SITE ET DE SON ACTIVITÉ INDUSTRIELLE.

ON NE LAISSERA PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE.

Hasta la victoria siempre !


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Compte rendu du 3 janvier 2011

Pour nous, l’année 2011 débute dans l’offensive, déterminés dans
la lutte pour le maintien du site et de nos emplois.

Dès 9 H00 nous nous sommes réunis avec les salariés en Assemblée
Générale pour faire le point de la situation avec eux.

Nous avons partagé les propositions des élus CGT - CFE/CGC
du comité d’entreprise pour le développement de l’activité, et
de l’emploi à Fralib Gémenos.

Propositions que nous avons lues et adoptées à l’unanimité lors
du comité d’entreprise extraordinaire qui s’est tenu cet après midi à 14 heures.

Ci-dessous, notre projet alternatif au projet de fermeture de la direction, qui comme
vous pourrez vous en rendre compte à la lecture, laisse la porte ouverte à toute
solution et forme juridique, permettant le maintien de notre site, de son activité industrielle, et des emplois.

A noter aujourd’hui une présence importante des médias Télévision, Radio et presse écrite.

PLUS QUE JAMAIS, N’OUBLIEZ PAS
LE BOYCOTT DE LIPTON

NOUS SOMMES DÉTERMINÉS

NOUS ALLONS CONTINUER À LUTTER
POUR LE MAINTIEN DE NOTRE SITE ET DE SON ACTIVITÉ INDUSTRIELLE.

ON NE LAISSERA PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE.

___________________________________

http://www.laprovence.com/article/e...

(...)

"Nous avons décidé de reprendre notre avenir en main. En tous cas nous n’allons pas le confier au groupe Unilever qui a délocalisé des productions vers Bruxelles, indiquait Olivier Leberquier, délégué syndical CGT, à l’issue de plus de deux heures de réunion. Nous voulons récupérer la marque Éléphant, la forme juridique restant ouverte pour le faire. Nous en appelons à tous ceux qui nous ont manifesté leur soutien, dont les collectivités locales, pour y arriver."

Les salariés estiment qu’ils pourraient même reprendre un mode d’aromatisation plus "traditionnel", imaginant s’approvisionner de nouveau auprès de producteurs locaux de matières premières.

(...)


3 Janvier 2011

PROPOSITIONS DES ELUS CGT-CFE/CGC
DU COMITE D’ENTREPRISE
POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE
ET L’EMPLOI
A FRALIB GEMENOS

LE THÉ DE L’ÉLÉPHANT DOIT CONTINUER
À VIVRE EN PROVENCE

Implanté depuis 118 ans à Marseille, puis à Gémenos, le Thé de l’Eléphant doit poursuivre son activité qui fait vivre 182 familles, sans compter les emplois induits. Le maintien du site représente un élément essentiel de la vitalité économique et sociale de cette zone d’activité et des quartiers alentours. Notre action syndicale pour le maintien du Thé de l’Eléphant participe au développement du potentiel industriel et de l’emploi en Provence. Seule entreprise en France de conditionnement de thé, le Thé de l’Eléphant doit continuer à vivre en Provence.


LE MAINTIEN DU SITE LÉGITIME ET JUSTIFIÉ

1) Un potentiel humain à sauvegarder

Le site de Fralib à Gémenos emploie 182 salariés. Unilever, dans sa soif de faire toujours plus de profits, veut sacrifier 182 femmes et hommes et plusieurs centaines de salariés liés aux emplois induits. Avec ces vies sacrifiées, Unilever tire un trait sur des salarié(e)s, ouvriers et techniciens qui ont acquis un savoir-faire et une qualification professionnelle permettant une qualité des produits reconnue.

Ces savoir-faire et qualifications sont un point d’appui essentiel pour développer une activité industrielle agroalimentaire dans la région de Provence. Cette activité agroalimentaire participe de la vitalité économique du territoire et de la pérennité du lien social entre ses habitants et ceux qui y travaillent. Les savoir-faire et compétences des salariés du Thé de l’Eléphant ouvrent des perspectives de développement de cette activité industrielle et de reconquête de notre marché intérieur des thés et infusions.


2) La défense d’un outil industriel performant

La stratégie d’Unilever, sur le site de Gémenos, a entraîné une augmentation très importante de la productivité au détriment des conditions de vie et de travail des salariés. Les salaires ne représentent plus qu’une part infime du prix de revient de la boîte de thé, en faisant un site particulièrement rentable.

En 1989, le thé Lipton était produit sur 2 sites, Le Havre et Marseille, comptant 286 salariés et donc des «  coûts de structures » multipliés par 2. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’un site, celui de Gémenos comptant 182 salariés. En fermant le site du Havre, une économie de coûts de structure d’un site a été réalisée et 103 suppressions d’emplois. En 1989, les 2 sites produisaient 1,580 milliard de sachets par an. La production était donc de 5,525 millions de sachets par an et par salarié. En 2009, Gémenos, seul site restant, a produit 1,530 milliard de sachets. La production s’élève donc à 8,270 millions de sachets par salarié, soit 2,745 millions de sachets en plus par salarié et par an. En 20 ans, la productivité et l’exploitation par salarié ont donc augmenté de 50 %. Une productivité du travail qui fait que la masse salariale totale du site ne représente plus que 16 cts d’€ sur une boîte de 25 sachets de thé ou d’infusion vendu dans le commerce entre 1,80 € et 2,60 €.

3) Une technologie assurant une haute qualité des produits et un prix plus accessible

La technologie des sachets double chambre en papier filtre permet une diffusion aromatique plus naturelle, de meilleure qualité que la technologie des sachets Pyramides, plus chimiques. De plus, la technologie des sachets Pyramides pose des problèmes d’hygiène.

La technologie des sachets Pyramides, en fait inutile et imposée aux consommateurs, est très coûteuse et se répercute sur le prix à la consommation tout en n’apportant rien en termes de qualité (voire moins) ou d’utilisation. Le rapport qualité-prix est donc défavorable aux sachets Pyramides, mais permet à Unilever de faire payer aux consommateurs une innovation marketing inutile et d’augmenter ainsi ses profits.

4) Une marque à défendre pour qu’elle reste en France

Installée depuis 118 ans en Provence, à Marseille puis à Gémenos, la marque « Eléphant » est connue et reconnue au niveau national. Cette reconnaissance a mis en échec la tentative d’Unilever de faire disparaître notre marque traditionnelle et de faire de Lipton la seule marque de thé du groupe en France. En misant tous les investissements technologiques et publicitaires sur les sachets Pyramides sous la marque Lipton, Unilever vise à rayer d’un trait de plume une tradition nationale. La fermeture du site de Gémenos menacerait de disparition la marque «  Eléphant », fleuron de l’industrie nationale agroalimentaire. La marque «  L’Eléphant » doit continuer à vivre avec le maintien de l’outil industriel.

5) Une entreprise de conditionnement à maintenir pour un marché national à développer

Le site de Fralib à Gémenos est la seule entreprise française de conditionnement de thé et d’infusions. Sa fermeture est d’autant plus injustifiée que la France est le premier marché pour Unilever en Europe continentale et que le groupe répond à près de 40 % de la consommation française. Fermer le site de Gémenos pour délocaliser la production en Belgique et en Pologne revient à accepter la suppression de 182 emplois, l’arrêt total de la production de thé et d’infusions en sachets en France et donc la réimportation de ces produits de l’étranger et une nouvelle dégradation de la balance commerciale du pays. C’est accepter également que le marché français soit approvisionné de l’extérieur et une destruction de l’outil industriel qui nous interdirait toute production nationale. Le site de Gémenos doit poursuivre son activité de conditionnement de thé et d’infusions et se développer afin de protéger et reconquérir le marché national.


6) Un approvisionnement solidaire en matières premières

Le maintien du site de production de Gémenos doit être l’occasion de construire des relations nouvelles de coopération avec les pays en développement pour l’approvisionnement de l’usine en thé. Contrairement aux transnationales qui font peser un talon de fer sur ces pays les maintenant dans la pauvreté, cet approvisionnement doit se faire dans un esprit de solidarité et sur un pied d’égalité pour aider à leur développement économique et social.

Il doit également être l’occasion de relancer la production et l’approvisionnement locaux en herbes aromatiques pour la production et le conditionnement d’infusions sur le site de Gémenos.

LES MOYENS DU MAINTIEN DU SITE DE GÉMENOS ET DE SON DEVELOPPEMENT


7) Unilever, pillage des travailleurs et de la nation

La gestion de l’entreprise Fralib par Unilever a été déloyale : le transfert de production a commencé bien avant l’annonce de la fermeture et le désinvestissement sur le site a créé les conditions du désengagement du groupe. Néanmoins, la stratégie de la transnationale Unilever au service de ses actionnaires a abouti à des gains considérables de productivité du travail. Tandis que la productivité augmentait de 50 % en vingt ans, le salarié qui était payé 46 % au-dessus du Smic en début de période, vingt ans après n’était plus payé que 3,5 % au-dessus du Smic. Cette spirale de réduction de la masse salariale est une course à l’abîme qui n’entraîne que misère, chômage. De plus, ces gains de productivité n’ont pas bénéficié aux consommateurs qui n’ont pas vu les prix des produits baisser.

Il faut rompre avec cette logique. Les salariés du site sont disponibles pour s’approprier sous une forme à définir collectivement et en concertation leur outil de travail qu’ils connaissent parfaitement. Ils sont les mieux à même de le faire fonctionner pour bénéficier des richesses créées par leur travail et répondre aux besoins des consommateurs en matière de qualité des produits.

8) Unilever doit financer le développement de l’usine de thé et d’infusions de Gémenos

La réorganisation d’Unilever et l’installation de son centre opérationnel en Suisse lui permet de passer à travers la fiscalité française et ainsi de voler en toute impunité 67 millions d’euros chaque année, depuis 2007, à la collectivité nationale. En acceptant la fuite fiscale, en laissant Unilever poursuivre la casse de l’emploi et les délocalisations en Belgique et en Pologne, en démultipliant les cadeaux au patronat, le gouvernement collabore à des politiques patronales de destruction du potentiel agroalimentaire national.

Au niveau mondial, sur 7 ans (2001-2007), 13,7 milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires qu’ils ont empochés sans rien faire. Unilever France a fait remonter 750 millions d’euros de dividendes en 2008, après 300 millions en 2007, à sa maison mère. Cette richesse largement distribuée aux actionnaires est le fruit de l’exploitation des salariés du groupe et donc des 182 salariés de Fralib à Gémenos. Unilever peut et doit financer le plan de relance du site pour maintenir l’emploi, la production et le conditionnement de thé et d’infusions de l’Eléphant à Gémenos.

9) L’Eléphant vivra…

La marque nationale et traditionnelle du Thé de L’Eléphant est la propriété des salariés et le symbole de toute l’usine. Elle doit être sauvegardée et rester propriété des salariés qui, par leur savoir-faire, ont su construire sa notoriété par sa reconnaissance et la qualité de ses produits.

Pérenniser l’activité du site exige, de même, que le groupe et les pouvoirs publics s’engagent à mettre à disposition le réseau commercial, les machines, les approvisionnements…


10) Les pouvoirs publics et les collectivités locales doivent s’engager

Au-delà des discours, les pouvoirs publics, les collectivités territoriales doivent s’engager concrètement et financièrement dans la relance de l’activité de thé et d’infusion à Gémenos. Fralib, gérée par les salariés, doit devenir l’«  Entreprise provençale et nationale » de conditionnement de thé et d’infusion, sous la protection et avec l’engagement concret des collectivités territoriales (région, département et municipalités) répondant aux besoins des consommateurs de notre pays.

Une véritable table ronde doit être mise en place pour discuter du plan de relance de l’activité.

Comité d’entreprise Fralib-Gémenos,

Le 3 janvier 201

Adopté à l’unanimité


Pour le maintien de l’emploi industriel et de l’activité à Fralib Géménos

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

Adresse Mail : cgt.elephantvivra chez orange.fr

Mardi 28 décembre 2010

La lutte continue entre noël et le jour de l’an.

Aujourd’hui mardi 28 décembre 2010.
Lancement officiel de la campagne d’affichage pour le
Boycott de LIPTON, par les salariés de FRALIB en lutte
contre la fermeture du site de Gémenos.

Pas de trêve de noël pour la lutte.

N’OUBLIEZ PAS LE BOYCOTT DE LIPTON

SACHEZ QUE NOUS SOMMES DÉTERMINÉS

ET QUE NOUS ALLONS CONTINUER À LUTTER

POUR LE MAINTIEN DE NOTRE SITE ET DE SON ACTIVITÉ INDUSTRIELLE.

ON NE LAISSERA PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE.

Hasta la victoria
siempre

Par cgt.fralibvivra.over-blog.com


LA DÉTERMINATION S’AFFICHE AU GRAND JOUR

Les salariés de Fralib, l’usine de thé de Gémenos menacée de fermeture,
viennent de franchir un nouveau pas dans leur mobilisation pour la sauvegarde
de l’emploi. Ils appellent en effet au boycott d’une des marques de leur
groupe, à savoir le thé Lipton et notamment les sachets « pyramides ».

« Une nouvelle phase dans notre mobilisation »

Le lancement officiel de la campagne de boycott a été
effectué hier aux alentours de l’usine mais également dans les zones
industrielles de Gémenos et d’Aubagne par une quarantaine de salariés
reconvertis pour l’occasion en colleurs d’affiches. « Nous entrons dans une
phase de dénonciation de notre situation auprès des consommateurs
 » explique
Olivier Leberquier, délégué syndical (CGT) de l’usine. «  Notre mobilisation va
aller de manière croissante ».

L’action a été ciblée. Pas question d’appeler au boycott de
l’ensemble des marques de la multinationale. « Nous nous concentrons sur les
sachets pyramide
 » précise Olivier Leberquier. « Nous voulons faire mal au chiffre
d’affaires »
annonce d’emblée Gérard Cazorla, le secrétaire (CGT) du comité
d’entreprise.

Les sachets « pyramides » comme principale cible

Depuis plusieurs années, les salariés de Fralib estiment que
leur usine a été délibérément écartée des plans d’investissement du groupe.
Unilever mise actuellement sur la production de sachets de thé de format « 
pyramide ». Une catégorie que la direction du groupe ne souhaite pas faire
produire à Gémenos.

« Nous avons été sacrifiés pour que la direction fasse
encore plus de fric
 » résume un ouvrier de l’usine, balai et saut de colle à la
main. Et des sacrifices ils estiment en avoir déjà faits assez. « Pour une
boîte de thé vendue entre 1,60 et 2,60 euros dans le commerce, la part de la
totalité des salaires (des 182 employés, cadres et dirigeants) représente à
peine 15 centimes. Toutes cotisations salariales et patronales comprises
 »
précise le délégué syndical. « Ils veulent quoi ? Qu’on vienne travailler pour
encore moins ? Qu’on leur coûte 6 centimes comme en Pologne ?
 »

« Nous envisageons d’autres actions à l’avenir »

Ce que les salariés dénoncent ce sont « les marges faites
sur chaque boîte vendue
 ». Unilever France a versé plus d’un milliard à ses
actionnaires en deux ans.

Les Fralib annoncent « d’autres actions fortes dans
les jours à venir
 » mais espèrent déjà que « le boycott marquera les esprits ».

Plus de 10.000 affiches entendent y contribuer, dans tout le
pays. 182 emplois et l’avenir industriel du site sont à la clé.


Rencontre avec Olivier Besancenot sur le site, mardi 21 décembre 2010 Aà14h00.

Photos du 21 décembre de Mhedhebi Bechir.



Pétition

http://www.lapetition.be/en-ligne/P...


Pour le maintien de l’emploi industriel et de l’activité à FRALIB Gémenos

Le 28 septembre le groupe Unilever a annoncé son projet de fermeture de FRALIB Gémenos.

Les salariés, leurs syndicats CGT et CGC ont démontré à plusieurs reprises que l’argumentaire économique avancé par la direction ne tenait pas la route.
Unilever a tout mis en œuvre pour plomber l’usine de Gémenos, comme ils l’ont fait auparavant pour l’usine du Havre, où plus de 50 salariés ont été mutés en Provence.

C’est un véritable scandale, on veut fermer une usine uniquement pour augmenter la part des actionnaires au détriment des salariés et de l’emploi industriel.

Le Thé de l’Eléphant est en Provence depuis 118 ans il doit y rester !

Cette industrie produit de la richesse pour notre région, c’est de l’emploi pour ses habitants et nos enfants.

Salariés, citoyens agissons ensemble en signant massivement la pétition pour exiger :
- L’arrêt immédiat du projet de fermeture du site de Gémenos
- Le maintient de l’activité et des emplois à Gémenos
- Un véritable projet d’avenir et de développement industriel, avec réattribution de l’activité délocalisé depuis plusieurs années en Belgique et en Pologne.
- Une véritable politique d’investissement sur l’outil industriel avec l’attribution de nouvelles machines et leur modernisation
- L’arrêt de toutes poursuites envers les dirigeants syndicaux

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/



Dimanche 19 décembre 2010

Compte rendu de la semaine 50

Notre expert a rendu son rapport lundi dernier.

Premier point, c’est qu’Unilever ne lui a pas donné tous les éléments pour pouvoir
porter une appréciation complète et pertinente sur le projet de restructuration industrielle
entraînant la cessation de l’activité de notre usine.
L’expert démontre que plusieurs des arguments avancés par la direction sont irrecevables.

Après une suspension de séance de 10 minutes, la direction est revenue avec un document
de 10 pages élaboré de toute évidence à l’avance par l’équipe de cadres mise en place
pour mener son projet. L’expert a répondu, point par point, aux commentaires de la direction.

Nous avons adopté, à l’unanimité, une résolution visant à saisir le juge des référés.

Le rassemblement que nous avons organisé, à l’occasion, a été un grand succès.
_ Beaucoup de
personnes sont venues une nouvelle fois nous soutenir : syndicats, politiques, citoyens etc… je profite
une nouvelle fois de ce message pour les remercier.

Mardi, la direction avait convoqué le CHSCT, pour la première fois, sur son projet de fermeture.
Le CHSCT refusant, à ce stade, d’exprimer un avis, la direction fait le choix de considérer que
l’avis est négatif et que la consultation s’arrête là.

Les membres du CHSCT ont adopté, à l’unanimité, une résolution visant à saisir le juge des référés.
Ils ont aussi désigné un expert.

Nous nous organisons pendant cette période de fête pour mettre sous surveillance notre entreprise.

Nous n’allons pas rester sans rien faire, nous allons multiplier les initiatives,
Pour nous faire entendre d’Unilever et des pouvoirs publics !

On ne laissera pas partir le Thé de l’Eléphant de PROVENCE.

Hier nous avons fait l’arbre de noël de nos petits. Nous ne l’avons pas fait, comme habituellement,
dans une grande salle mais chez nous à Fralib. Merci à Jean-Paul et ses amis pour le spectacle qui
a permis aux enfants et aux parents de mettre un peu de côté tous les soucis du moment.

La grande fête, ce sera quand on aura vaincu Unilever et que l’on fêtera la victoire.

N’OUBLIEZ PAS LE BOYCOTT DE LIPTON

Par cgt.fralibvivra.over-blog.com


19 décembre 2010

Tract : C.G.T - CFE/CGC. FRALIB GEMENOS

A VOUS DE JUGER !!!

La direction a cru bon d’écrire à tous les salariés le 14 décembre pour commenter le rapport de l’expert du Comité d’Entreprise.

Depuis lundi 13 décembre, jour où ce rapport a été remis,
la direction multiplie la communication sur ce sujet :

Lecture par leur mercenaire d’une note de synthèse,
critique de 10 pages préparée par UNILEVER.

Communiqué de presse sur ce sujet le soir même.

Courrier aux salariés qui tente d’inverser la responsabilité
des difficultés qu’elle rencontre sur son projet de
fermeture de l’usine. Elle voudrait parler exclusivement
du PSE et des moyens qu’elle compte mettre pour
acheter (supprimer) nos emplois.

Elle veut communiquer parce qu’elle est « dans la merde ».

En réalité ce que dit l’Expert du Comité c’est :

- Qu’il n’y a pas de difficulté structurelle de marché d’Unilever
sur l’Europe de l’Ouest continentale. Le rapport remet en
cause le découpage du périmètre d’activité puisqu’il est basé
sur la distinction entre le Royaume Uni d’un coté, l’Europe de
l’Ouest de l’autre coté et enfin les Pays de l’Est.Hors
l’argumentation du rapport balance continuellement entre
ces différents marchés.

L’argument de ‘difficultés structurelles’ tenant à
l’érosion des marges de la catégorie
‘Thés & Infusions » d’Unilever en Europe
de l’Ouest Continentale ….. impliquant les produits
fabriqués à Gémenos … est irrecevable.

- Que la surcapacité industrielle existant sur les sachets Double Chambres est la conséquence d’une stratégie voulue et non maitrisée par le groupe Unilever. L’argument de la surcapacité est donc lui aussi irrecevable.

Pour les coûts, le rapport ne reconnaît pas que ceux de Gémenos sont les plus élevés mais montre pourquoi ils le sont.

- Que les coûts et les réalités économiques industrielles des 3 sites sont incomparables (20 pages le démontrent). Le manque de compétitivité est la résultante d’une stratégie délibérée du groupe.

- Que sans les comptes de l’USCC, sans la documentation exhaustive à fournir à l’administration fiscale sur les prix de transfert et sans l’étude économique à postériori sur la mise en place de Mountain, le rapport ne peut formuler une appréciation sur l’activité de Fralib.

- Que le rapport n’a pas pour objet de proposer une piste alternative, mais de démontrer que le projet de fermeture du site de Gémenos est sans fondement, injustifié et que la piste alternative en l’espèce est de ne pas fermer Gémenos.

Le Préfet a demandé à Unilever d’étudier d’autres pistes et notamment

3 hypothèses :

- Maintien des activités actuelles de Fralib.

- Intégration de nouveaux produits du groupe sur le site de Gémenos

- Recherche d’un repreneur.

Le Préfet, au vu du rapport que lui a remis le Directeur Départemental du Travail, n’a pu constater, qu’une nouvelle fois, la direction d’Unilever se refuse à étudier d’autres pistes.

- Que les sous-investissements à Gémenos sont une fracture technologique. Entre 2005 et 2011, les investissements à Katowice ont été 9 fois supérieurs à ceux de Gémenos et ceux de Bruxelles 6 fois supérieurs. Dans ces conditions, comparer les performances relève d’un non sens et d’une aberration économique.

Pour masquer la qualité et le manque d’information transmise dans le cadre de l’expertise, la direction tente de mettre en cause l’indépendance et la loyauté de l’Expert.

Nous tenons à la disposition de tous les salariés de Fralib le rapport de l’expert du Comité d’Entreprise, qui démontre la justesse de notre analyse à l’opposé de celle faite par la direction.

Fidèle à la stratégie contre la fermeture de notre site et pour le maintien de l’activité industrielle et des emplois. Nous vous demandons d’être disponibles pendant la période de fin d’année où nous allons nous organiser pour mettre sous surveillance notre outil de travail.

La direction ayant décidé de convoquer le CE le 3 et le 10 janvier 2011, Les élus se réuniront dans la semaine du 27 au 31 décembre pour préparer ces réunions.

D’ores et déjà nous demandons à l’ensemble des salariés d’être présents lundi 3 janvier 2011 à 9H00.

La présence de tous est indispensable


Le 13 Décembre, tous ensemble

Pour le maintien de l’emploi industriel

Et de l’activité à Fralib Géménos

Au printemps dernier, les salariés de Fralib ont mené une lutte de neuf semaines afin d’exiger une augmentation de 200 €uros par mois pour tous.
Au travers de cette lutte, ils ont démontré que l’argent existe pour satisfaire les revendications, qu’une autre répartition des richesses est possible.

Part des salaires dans une boite de thé vendu entre 1,60 et 2,60 euros
15 centimes d’euro !

En 2007 et 2008, Unilever France a reversé 1 milliard 50 millions d’euros de dividendes aux actionnaires !

A l’issue de ce conflit, une table ronde devait être organisée, portant notamment sur la question des salaires. Or, non seulement le groupe Unilever n’a pas donné suite à celle-ci, mais le 28 septembre 2010, lors d’un CE, il annonce son projet de fermeture de l’usine de Fralib Gémenos début 2011, voulant effacer d’un seul coup 118 ans de présence du thé de l’Eléphant dans la région marseillaise.

C’est un véritable scandale, on veut fermer une usine uniquement pour augmenter la part des actionnaires au détriment des salariés et de l’emploi industriel.

Face à cette situation, les syndicats de Fralib, l’UD CGT, l’UL d’Aubagne, l’UR FNAF CGT, ont obtenu une table ronde en Préfecture où ils ont exigé l’arrêt immédiat du projet de fermeture du site de Gémenos, le maintien de l’activité et des emplois.

Dans tout le pays, des groupes comme Unilever continuent de sacrifier l’emploi, de refuser l’augmentation des salaires. L’Etat fait de même avec les suppressions massives d’emplois dans la fonction publique et gèle les salaires.

Depuis des mois, un puissant mouvement social se construit dans le pays afin d’exiger d’autres choix de société en terme d’emploi, de salaire, de retraite. De nombreuses luttes se déroulent, portant ces exigences. C’est notamment le cas avec la lutte des postiers de Marseille 02 en grève depuis plus de 50 jours.

Ce lundi 13 décembre 2010 se tiendra un Comité d’Entreprise à Fralib Gémenos qui sera pour nous l’occasion d’exiger d’UNILEVER le retrait du projet de fermeture de l’usine.
Ensemble, exigeons le maintien de l’activité, du potentiel industriel et des emplois à Gémenos.

Rassemblons-nous massivement sur nos exigences revendicatives : emplois – salaires – retraites – protection sociale.

Tous ensemble, faisons les reculer, pour une autre politique de l’emploi, pour une autre répartition des richesses.

Les syndicats de Fralib,
l’UD CGT, l’UL d’Aubagne,
l’US Agroalimentaire,
appellent à signer massivement la pétition pour le maintien de l’activité à Gémenos et à participer au rassemblement interprofessionnel de lutte avec prise de parole et pique nique de lutte, le 13 décembre à 11 h 00 devant l’usine de Fralib.


Pour l’historique de la lutte du printemps 2010, voir l’article 13804 sur Mille Bâbords

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Vos commentaires

  • Le 29 décembre 2010 à 16:47 En réponse à : ANTI LOPPSI

    Un tract sur la loi Lopssi

    « Je te souhaite que ta loi retombe sur ton père, ta mère, ta femme, tes enfants, et toute ta postérité. Et maintenant avale ta loi. » — A. Artaud.

    Là ne s’agit pas de s’en contenter.

    Les lois LOPSSIs sont des lois scélérates, certes, mais elles s’attaquent à quelque chose de plus profond : la mémoire historique.

    Un arrière-goût de tout ce que les régimes autoritaires ont concocté de meilleur.

    Mais nous ne nous arrêterons pas là, ce n’est pas au nom de quelque idéal de liberté républicain ou démocrate que nous désirons nous lever.

    Au nom de rien d’ailleurs.

    La haine totale de ce monde totalitaire suffit à nous accrocher à la moindre intensité de résistance pouvant naître.

    Mais nous ne nous arrêterons pas là non plus. Nous combattons sans défendre mais combattons avec certains horizons en tête : celui de voir un jour sans Travail, sans Propriété, sans Misère, bref tout ce qui a dicté les grandes insurrections ouvrières du siècle dernier…

    Nous sommes une histoire perdue cherchant à se retrouver en ces temps effacés :

    Mieux que partout, la France a réussi à ménager l’oubli chez ses sujets, non seulement l’oubli de ce pourquoi elle règne encore, cette France, mais l’oubli qu’il existe des ailleurs, d’autres notes, d’autres couleurs que le gris bétonné et le noir fumeux.

    « C’est une époque bien carabinée » disait un camarade et c’est véritablement vrai. Tout a faillit ici, pourtant tout semble encore fonctionner. Là, se dévisage le capitalisme : il n’a besoin que de notre consentement soumis pour exister. Il ne lui faut même plus inventer quelques bonheurs qui tiennent, des merveilles qui font espérer. Il ne lui faut, désormais, plus que perfectionner ses outils policiers.

    Lui-même se l’avoue lorsqu’il met en scène sa critique : « Le monde est pourri, vous avec, restez sage » relaye le Spectacle.

    Puisque le monde dérive, pourquoi ne pas dériver lentement avec lui. C’est ce qu’ON voulait nous faire croire.

    Hélas, le meilleur des mondes n’a pas encore triomphé !

    « C’est un beau moment, que celui où se met en mouvement un assaut contre l’ordre du monde […] Voilà donc une civilisation qui brûle, chavire et s’enfonce tout entière. Ah ! Le beau torpillage. »

    Il nous faut retrouver la mémoire, une mémoire tactile, celle des armes, de l’émeute, de la résistance matérielle. Il nous faut des réflexes, il nous faut se mettre d’accord une bonne fois pour toute : « faire apparaitre dans la pratique une ligne de partage entre ceux qui veulent encore de ce qui existe, et ceux qui n’en voudront plus ».

    En temps de guerre, ceux qui prétendent échapper à celà sont ceux qui ont déjà choisi un camp : celui de l’engagement le plus total dans le désengagement. Celui de rejouer les mêmes échecs en se disant que cela fonctionnera un jour.

    Ce sont eux, les véritables amnésiques. L’amnésie est une position bien confortable en ce monde, elle permet de s’ancrer léthargiquement dans un espoir messianique. Un espoir qui n’a pas fini de faire vivre et de laisser mourir…

    « Diverses époques ont eu ainsi leur grand conflit, qu’elles n’ont pas choisi mais où il faut choisir son camps. C’est l’entreprise d’une génération, par laquelle se balaient les empires et leurs cultures. Il s’agit de prendre Troie ; ou bien de la défendre. Ils se ressemblent par quelque côté, ces instants où vient se séparer ceux qui combattront dans les camps ennemis, et ne se reverront plus. » — Guy Debord.

    Dimanche 26 décembre 2010.

    SOURCE : http://juralibertaire.over-blog.com/article-un-tract-sur-la-loi-lopssi-63732559.html

  • Le 8 janvier 2011 à 10:36, par Christiane En réponse à : Netcao 643 jours d’une lutte exemplaire

    http://www.2424actu.fr/actualite-ec...

    Malgré 40 millions d’euros d’actifs, Netcacao peine à trouver les 8 millions de trésorerie pour honorer un carnet de commande plein jusqu’en 2012. 6 ans après la victoire des salariés contre le géant Nestlé, le combat continue.

    Un man­que de fonds propres freine l’entreprise, qui évalue son besoin en fonds de roulement à six millions d’euros. le temps presse pour l’entreprise, qui emploie cent quatre-vingt- quinze personnes à Saint-Menet (XIe arrondissement).

    L’espoir était pourtant revenu en 2006, avec la reprise du site par NetCacao. Ce rachat avait clos deux ans de bras de fer des salariés avec Nestlé, le propriétaire historique de l’usine, qui avait décidé brutalement de fermer son site marseillais en 2004, pour des raisons économiques. Quatre ans plus tard, cent quarante des ex-salariés obtenaient une nouvelle victoire devant le tribunal des prud’hommes qui condamnait en octobre dernier la multinationale suisse à leur verser une indemnisation (entre 15 000 et 55 000 euros). Une victoire qui aura un goût amer si la liquidation est prononcée par le tribunal de commerce.

    Les salariés sauront, dans les jours à venir, si les juges du tribunal de commerce de Marseille autorisent l’entreprise à poursuivre son activité.

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