Une tribune pour les luttes


TUNISIE TU N’OSAIS Y CROIRE


Article mis en ligne le mercredi 29 décembre 2010

Le grand Changement.

Emeutes dans le pays, révolution sur Face Book pour les opposants de l’extérieur. Depuis plus de dix jours, les évènements en Tunisie qui reflètent le ras le bol d’une génération sacrifiée, tournent à la déstabilisation du pouvoir autocratique du président Ben Ali. Comme le note la FIDH, (La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme) préoccupée des émeutes survenues dans la région de Sidi Bouzid suite à la tentative de suicide de Mohamed Bouazizi (1), ils ont déjà causé la mort de deux personnes.

Une nouvelle tentative de suicide par immolation a eu lieu à Sidi Ali Ben Aoun le 28 décembre. Ces événements ont engendré plusieurs mouvements de protestation sociale qui se sont étendus à plusieurs localités du gouvernorat de Sidi Bouzid, ainsi qu’à la capitale.

Le 22 décembre 2010, Houcine Falhi, s’est suicidé en s’électrocutant après être monté en haut d’un pylône à Sidi Bouzid. Le 24 décembre lors d’une manifestation de protestation sociale à Menzel Bouzaiene, le jeune diplômé Mohammed Amari a été tué par balles par des agents de police. Dix autres personnes ont été blessées, deux d’entre elles sont dans un état grave.

la suite c’est sur http://fourmesdediscours.over-blog.org/

Retour en haut de la page

Vos commentaires

  • Le 29 décembre 2010 à 16:45 En réponse à : ANTI LOPPSI

    Un tract sur la loi Lopssi

    « Je te souhaite que ta loi retombe sur ton père, ta mère, ta femme, tes enfants, et toute ta postérité. Et maintenant avale ta loi. » — A. Artaud.

    Là ne s’agit pas de s’en contenter.

    Les lois LOPSSIs sont des lois scélérates, certes, mais elles s’attaquent à quelque chose de plus profond : la mémoire historique.

    Un arrière-goût de tout ce que les régimes autoritaires ont concocté de meilleur.

    Mais nous ne nous arrêterons pas là, ce n’est pas au nom de quelque idéal de liberté républicain ou démocrate que nous désirons nous lever.

    Au nom de rien d’ailleurs.

    La haine totale de ce monde totalitaire suffit à nous accrocher à la moindre intensité de résistance pouvant naître.

    Mais nous ne nous arrêterons pas là non plus. Nous combattons sans défendre mais combattons avec certains horizons en tête : celui de voir un jour sans Travail, sans Propriété, sans Misère, bref tout ce qui a dicté les grandes insurrections ouvrières du siècle dernier…

    Nous sommes une histoire perdue cherchant à se retrouver en ces temps effacés :

    Mieux que partout, la France a réussi à ménager l’oubli chez ses sujets, non seulement l’oubli de ce pourquoi elle règne encore, cette France, mais l’oubli qu’il existe des ailleurs, d’autres notes, d’autres couleurs que le gris bétonné et le noir fumeux.

    « C’est une époque bien carabinée » disait un camarade et c’est véritablement vrai. Tout a faillit ici, pourtant tout semble encore fonctionner. Là, se dévisage le capitalisme : il n’a besoin que de notre consentement soumis pour exister. Il ne lui faut même plus inventer quelques bonheurs qui tiennent, des merveilles qui font espérer. Il ne lui faut, désormais, plus que perfectionner ses outils policiers.

    Lui-même se l’avoue lorsqu’il met en scène sa critique : « Le monde est pourri, vous avec, restez sage » relaye le Spectacle.

    Puisque le monde dérive, pourquoi ne pas dériver lentement avec lui. C’est ce qu’ON voulait nous faire croire.

    Hélas, le meilleur des mondes n’a pas encore triomphé !

    « C’est un beau moment, que celui où se met en mouvement un assaut contre l’ordre du monde […] Voilà donc une civilisation qui brûle, chavire et s’enfonce tout entière. Ah ! Le beau torpillage. »

    Il nous faut retrouver la mémoire, une mémoire tactile, celle des armes, de l’émeute, de la résistance matérielle. Il nous faut des réflexes, il nous faut se mettre d’accord une bonne fois pour toute : « faire apparaitre dans la pratique une ligne de partage entre ceux qui veulent encore de ce qui existe, et ceux qui n’en voudront plus ».

    En temps de guerre, ceux qui prétendent échapper à celà sont ceux qui ont déjà choisi un camp : celui de l’engagement le plus total dans le désengagement. Celui de rejouer les mêmes échecs en se disant que cela fonctionnera un jour.

    Ce sont eux, les véritables amnésiques. L’amnésie est une position bien confortable en ce monde, elle permet de s’ancrer léthargiquement dans un espoir messianique. Un espoir qui n’a pas fini de faire vivre et de laisser mourir…

    « Diverses époques ont eu ainsi leur grand conflit, qu’elles n’ont pas choisi mais où il faut choisir son camps. C’est l’entreprise d’une génération, par laquelle se balaient les empires et leurs cultures. Il s’agit de prendre Troie ; ou bien de la défendre. Ils se ressemblent par quelque côté, ces instants où vient se séparer ceux qui combattront dans les camps ennemis, et ne se reverront plus. » — Guy Debord.

    Dimanche 26 décembre 2010.

    SOURCE : http://juralibertaire.over-blog.com/article-un-tract-sur-la-loi-lopssi-63732559.html

Soutenir Mille Bâbords

Pour garder son indépendance, Mille Bâbords ne demande pas de subventions. Pour équilibrer le budget, la solution pérenne serait d’augmenter le nombre d’adhésions ou de dons réguliers.
Contactez-nous !

Thèmes liés à l'article

Tribune libre c'est aussi ...

0 | 5 | 10 | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 | 40 | ... | 245