19 h à la Maison de quartier du 1-7, Salle de la mairie, 12 bd Dugommier, 13001 (à côté de la librairie Gibert) Métro ou Tram Noailles
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Entrée libre
Depuis la fin des années 1970 et le rapport rédigé par Jacques Delors troisième secteur, l’économie sociale et solidaire (ESS) n’en finit plus d’être un phénomène éternellement « nouveau » que l’on feint de redécouvrir à chaque colloque. S’institutionnalisant, elle est devenue un thème suscitant l’adhésion des organisations syndicales et des partis politiques. A ce concert d’incantations, où l’économie sociale invoquée unanimement comme le remède à tous les maux et louée pour ses « spécificités méritoires », nous proposons de déconstruire les illusions qu’elle a, dès sa naissance, générées pour mieux mettre en évidence les affinités qu’elle entretient, en dépit de dénégations, avec le « nouvel esprit du capitalisme ». Parce que les pratiques des associations, mutuelles, coopératives, ne diffèrent qu’en apparence de celles en vigueur dans les entreprises capitalistes, mais également parce que ces organisations ont su s’adapter, depuis émergence, à tous les contextes sociohistoriques, force est de constater que l’économie sociale demeure, d’abord et avant tout, une économie dominée dans une économie dominante.