Une tribune pour les luttes

Le Consulat de Tunisie à Marseille aurait été occupé lundi 18 janvier 2011

Le nouveau gouvernement proRDC fortement ébranlé !

Les ministères importants : l’intérieur, les finances, les affaires étrangères et la défense ainsi que le premier ministre aux mains des amis de Ben Ali !
En Tunisie, ce matin comme hier, des manifestations ont eu lieu, dispersées violemment par "les forces de l’ordre" (?),
Nombreuses manifestations en province
(voir vidéos)
A bas la dictature !", "RDC assassins", "Du pain, de l’eau, mais pas le RCD !"
Cinq ministres "d’opposition" ont démissionné ! Voir déclaration de la centrale syndicale tunisienne UGTT

Article mis en ligne le mardi 18 janvier 2011

Moins de 24 heures après la formation du gouvernement, au moins cinq ministres auraient déjà démissionné. Dans un premier temps, les trois représentants de l’UGTT au gouvernement se sont retirés du gouvernement de transition. "Nous nous retirons du gouvernement à l’appel de notre syndicat", a déclaré M. Dimassi qui avait été nommé la veille ministre de la formation et de l’emploi. Abdeljelil Bédoui, ministre auprès du premier ministre, et Anouar Ben Gueddour, secrétaire d’Etat auprès du ministre du transport et de l’équipement ont également démissionné.

L’Union générale des travailleurs tunisiens, la puissante centrale syndicale, qui a joué un grand rôle dans les manifestations ayant provoqué la chute de Ben Ali, avait demandé dans la matinée à ses trois représentants de quitter le gouvernement, affirmant qu’elle "ne [reconnaissait] pas le nouveau gouvernement".

Peu après, ce sont deux ministres de la société civile qui ont également démissionné


Vidéos de manifestations d’aujourdhui à ElKef, Sousse, Kairouan, Tataouine, Sfax.. avec occupations des sièges locaux du RDC
- http://actualutte.info/?p=626

Des milliers de Tunisiens dans la rue

Des milliers de Tunisiens ont manifesté dans plusieurs villes de province contre la présence dans le nouveau gouvernement de transition de membres de l’équipe sortante du président déchu Ben Ali, ont rapporté des correspondants de l’AFP. Environ 5.000 personnes ont manifesté à Sfax (centre-est) la métropole économique du pays, où l’imposant siège local du RCD, le parti du président Ben Ali, avait été incendié par des manifestants il y a quelques jours, a rapporté un témoin.

Une manifestation a rassemblé « des milliers de manifestants » à Sidi Bouzid (centre-ouest) d’où est partie à la mi-décembre la révolte populaire contre le régime autoritaire du président Ben Ali, selon un correspondant de l’AFP. Une autre marche de protestation ayant rassemblé un millier de personnes s’est produite à Regueb, à 37 km de Sidi Bouzid, selon un autre correspondant. Enfin, un rassemblement de 500 personnes, regroupant notamment des avocats et des syndicalistes, s’est tenu à Kasserine


L’UGTT rompt avec le gouvernement Ghannouchi

11h 10 le 18 janvier

La Commission administrative du syndicat ouvrier UGTT vient de terminer ses travaux à l’instant. Elle a décidé :
- 1-Retrait des 3 ministres de l’UGTT du gouvernement de Ghannouchi
- 2-Démission des 5 députés de l’UGTT au Parlement
- 3-Démission du 1 sénateur de l’UGTT du Sénat
- 4-Exiger la dissolution du parti de Ben Ali, le Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD)
- 5-Restitution de tous ses biens au peuple
- 6-dissolution des cellules destouriennes dans les entreprises et la restitution de leurs locaux à l’UGTT


Ce matin, des centaines de manifestants ont défilé dans le centre de Tunis aux cris de "A bas la dictature !" et "Dehors le RCD !", allusion au Rassemblement constitutionnel démocratique, le parti de Ben Ali. Des groupes ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène et de matraque

Environ 5 000 personnes ont manifesté à Sfax, la deuxième ville du pays, où l’imposant siège local du RCD, le parti du président Ben Ali, avait été incendié par des manifestants il y a quelques jours. A Sidi-Bouzid, "des milliers de manifestants" étaient rassemblés. Une autre marche rassemblant un millier de personnes s’est produite à Regueb, à 37 km de Sidi-Bouzid. Enfin, un rassemblement de 500 personnes, regroupant notamment des avocats et des syndicalistes, s’est tenu à Kasserine, autre bastion du mouvement de contestation contre Ben Ali.

La centrale syndicale tunisienne UGTT affirme ne "pas reconnaître le nouveau gouvernement".


Tunisie : l’empire économique des Trabelsi et Ben Ali menacé
http://www.latribune.fr/actualites/...

Des pans entiers de l’économe tunisienne aux mains d’une seule famille

Et le reste aux mains de l’oligarchie qui les entourait et qui va essayer de se préserver... ?


El watan/ Tunisie : La rue ne veut plus du parti de Ben Ali
http://www.elwatan.com/evenement/tu...


(AFP) : L’opposant historique tunisien Moncef Marzouki a dénoncé lundi une "mascarade" après la formation d’un nouveau gouvernement en Tunisie, fustigeant une "fausse ouverture" avec le maintien de ministres du président déchu Ben Ali, dans un entretien à la télévision française I-Télé.

"La Tunisie méritait beaucoup mieux : 90 morts, quatre semaines de révolution réelle, pour aboutir à quoi ? Un gouvernement qui n’a d’union nationale que le nom, parce qu’en réalité, il est composé (de membres du) parti de la dictature, le RCD (parti de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali)", a déclaré l’opposant.

"Je pense que le peuple tunisien ne va pas se laisser faire par cette espèce de mascarade", a-t-il dit. Il affirme que le RCD "conserve toutes les places importantes, dont le ministère de l’Intérieur, qui est supposé organiser les futures élections".

Moncef Marzouki a annoncé dès lundi matin qu’il serait candidat à la prochaine élection présidentielle. Il souligne en outre que ce gouvernement ne s’est ouvert qu’à trois partis d’opposition, "qui étaient déjà adoubés par la dictature de Ben Ali".



Le Consulat de Tunisie à Marseille aurait été occupé ce matin

Des Tunisiens ont investi le consulat général de Tunisie ce matin lundi 17 en réclamant le départ des partisans de l’ex-président Ben Ali et la continuité des services délivrés au public.

"Les Tunisiens de Marseille se réapproprient le consulat", pouvait-on lire sur une affichette posée par l’un d’eux sur la porte menant au bureau du consul général, Mokhtar Bartegi, qui a pris ses fonctions en décembre 2009.

Un "comité tunisien pour la paix et la démocratie" a exigé dans un communiqué "le départ immédiat de tous les membres du parti RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali) qui avaient leurs bureaux dans les locaux du consulat".
(Et qui n’hésitaient pas à en sortir nombreux avec sonos à tue-tête, chantant les louanges de Ben Ali, armés de pancartes bien emmanchées, pour nous disperser quand avaient lieu des rassemblements de soutien aux luttes du peuple tunisien et contre la répression ; la dernière fois c’était pour protester fin 2009 contre la dure répression dans le bassin minier de Redeyef-Gafsa où les ouvriers avaient osé faire grève, manifester et avaient été attaqués, arrêtés et emprisonnés - Voir Mille Bâbords 12247).

Le comité, composé d’une dizaine de membres, a également réclamé que les locaux, archives et documents du consulat soient préservés, que la continuité des services publics soit assurée et qu’une campagne soit organisée pour inscrire tous les citoyens tunisiens sur les listes électorales.

Le comité a précisé à l’issue d’une rencontre avec le consul que ce dernier avait accédé à toutes leurs demandes.

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Vos commentaires

  • Le 17 janvier 2011 à 14:54 En réponse à : Le Consulat de Marseille vient d’être occupé

    (AFP) : Des Tunisiens de Marseille ont investi lundi le consulat général de Tunisie pour se le "réapproprier", en réclamant le départ des partisans de l’ex-président Ben Ali et la continuité des services délivrés au public.

    "Les Tunisiens de Marseille se réapproprient le consulat", pouvait-on lire sur une affichette posée par l’un d’eux sur la porte menant au bureau du consul général, Mokhtar Bartegi, qui a pris ses fonctions en décembre 2009.

    Un "comité tunisien pour la paix et la démocratie" a exigé dans un communiqué "le départ immédiat de tous les membres du parti RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali) qui avaient leurs bureaux dans les locaux du consulat".

    Le comité, composé d’une dizaine de membres, a également réclamé que les locaux, archives et documents du consulat soient préservés, que la continuité des services publics soit assurée et qu’une campagne soit organisée pour inscrire tous les citoyens tunisiens sur les listes électorales.

    Le comité a précisé à l’issue d’une rencontre avec le consul que ce dernier avait accédé à toutes leurs demandes.

  • Le 17 janvier 2011 à 15:37 En réponse à : une lamentable récupération du soulèvement tunisien

    le consulat n’a pas été occupé. 4 individu dont deux revetant les robes d’avocats et qui sont des avocats inscrit au barreau de Marseille, ville dans laquelle ils se sont installés non pas en raison de leurs opinions politiquesmlais uniquement pour des raisons économiques.
    ce comité tente une scandaleuse récupération duu mouvement des tunisiens de Marseille qui eux sont présents depuis plusieurs jours devant le consulat pour réclamer le départ des cadre du RCD et du consul placé par Madame TRABELSI. ils ont totalement snobé les manifestants et se sont rendu dans le bureau du Consul général pour en ressorti coller une affichette et déclarer avoir obtenu gain de cause et maintenir le consul en place. mais de quel droit et par quelle légitimité.
    ils se sont sauvé aussi vite qu’il sont venu, de vrai traitre.
    l’un d’eux Maître Sabri Mouldi est le père de l’actrice tunisienne Hind SABRI laquelle est l’une des 60 signataire de la pétition demandant à ben ali de se présenter aux présidentielles 2014 et louant ses qualités de dirigeant.
    honte à eux de tenter de tirer profit du sang de nos martyrs tombés pour la démocratie et la liberté.
    tunisien de france tout comme nos compatriotes de tunisie vous n’avez besoin de personnes pour vous représenter et tirer profit de votre mouvement. le peuple s’est libéré seul, continuez à vous mobiliser car la guerre pour la démocratie n’est pas gagnée, pas tant que les postes clés en Tnisie sont ocuupé par les anciens du régime.

  • Le 18 janvier 2011 à 09:08, par Christiane En réponse à : « Les sbires du président déchu veulent confisquer la révolution »

    Hamma Hammami. Porte-parole du Parti communiste ouvrier tunisien
    « Les sbires du président déchu veulent confisquer la révolution »

    http://www.elwatan.com/evenement/le...

  • Le 18 janvier 2011 à 09:24, par Christiane En réponse à : ACRIMED - Tunisie : mots et maux de l’information en continu

    A lire en entier avec les illustrations sur :
    http://www.acrimed.org/article3518.html

    (...)


    Des « émeutes meurtrières » ?

    Il suffit parfois d’un simple qualificatif répété partout pour imposer l’interprétation d’un événement. Avant que Ben Ali ne soit forcé de quitter la Tunisie, on a ainsi vu fleurir – quoique inégalement – dans à peu près tous les grands médias français les expressions d’« émeutes meurtrières » ou d’« émeutes sanglantes ».

    Comme on le verra plus loin, les journaux se sont également appliqués à dresser le « bilan des violences ». Or sont-ce les émeutes qui sont « meurtrières » ou la répression assurée par la police d’un président régulièrement réélu avec au moins 90 % des voix ? Les morts et les blessés, le « sang », sont-ils imputables aux manifestations de rue ou au régime qui les écrase ? S’agit-il du « bilan » du mouvement de révolte ou de celui de la répression policière ?

    En usant et abusant d’expressions aussi automatiques qu’elles sont contestables, une bonne partie des grands médias français prononçaient leur jugement, minimisant la répression d’un peuple en révolte par un régime dictatorial. Or cet usage irréfléchi d’une expression impropre révèle, non pas (ou pas simplement) le conformisme des journalistes qui l’emploient, mais les mécanismes de production d’une information standardisée et les automatismes de pensée qu’ils induisent.

    (...)

    Le « bilan des violences »

    Autre manière, sous couvert d’impartialité, d’effacer implicitement (et sans doute involontairement) la responsabilité de Ben Ali et des forces armées tunisiennes, de nombreux médias ont régulièrement proposé à leurs lecteurs ou auditeurs, durant la semaine précédent le départ de Ben Ali, un prétendu « bilan des violences ».

  • Le 18 janvier 2011 à 10:17 En réponse à : Indécences franco-tunisiennes Par Jean-François Bayart

    RCD dégage

    La lutte continue !

  • Le 18 janvier 2011 à 19:56, par Christiane En réponse à : Duvalier déféré à la justice deux jours après son retour en Haïti

    Pas de rapport, quoique ...

    http://www.elwatan.com/depeches/duv...

  • Le 18 janvier 2011 à 22:17, par Christiane En réponse à : « Organisons une chaîne de solidarité avec le peuple tunisien »

    Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) invite les Algériens à « organiser une chaîne de solidarité avec le peuple frère de Tunisie en collectant des produits alimentaires et des médicaments pour les acheminer vers la frontière algéro-tunisienne où ils seront convoyés, par des structures préparées à cet effet, vers les destinations les plus dépourvues ».

    « Soulager les familles tunisiennes des contraintes quotidiennes qu’elles affrontent avec dignité et courage, c’est contribuer à réduire les risques de tension sur lesquels peuvent jouer les ennemis de la liberté en Tunisie qui partagent avec les despotes d’Alger et d’ailleurs les mêmes intérêts et objectifs ». Car, pour le RCD, il y a comme une volonté des régimes voisins d’étouffer la révolution tunisienne. « Face à cette révolution, lit-on dans le même communiqué, l’UMA, ce syndicat des chefs d’Etat, organise la riposte. A l’est comme à l’ouest, les régimes en place mobilisent tous les moyens pour entretenir trouble et confusion autour de la « révolution du jasmin ».

    Le RCD précise même ses accusations : « Outre les soutiens politiques et logistiques accordés aux milices de l’ancien régime, Alger et Tripoli notamment, contribuent objectivement à maintenir la pression sur le peuple tunisien en travaillant à perturber l’approvisionnement des marchés qui commencent à manquer des produits de première nécessité. »

  • Le 19 janvier 2011 à 09:45, par Christiane En réponse à : Algerie, 80% des lycéens en grève pour de meilleures conditions d’étude

    mardi 18 janvier 2011

    La colère s’étend en Algérie et touche maintenant les lycées qui sont pour la plupart d’entre eux paralysés depuis lundi matin.

    Les lycéens se sont mis en grève pour dénoncer leurs conditions d’études, un taux de grève qui atteint 70 à 80% dans certains établissements, notamment dans la capitale Alger. Les lycéens entendent par le mouvement revendiquer de meilleures conditions d’études avec l’allègement du programme pour les terminales qui se disent « trop lésés par la surcharge des programmes et le rythme accéléré pour finir les cours dans les délais fixés par le ministère de l’Education nationale » selon Radio Kalima.

    C’est mouvement qui s’est à nouveau organisé via les différents outils sociaux que sont facebook, twitter ou la diffusion de sms. Lundi, les lycéens d’Alger ont souhaité organiser une marche afin de pouvoir faire entendre leurs revendications, celle ci à été interdite par le régime de Boutaflika.

    Face à ce mouvement, le gouvernement à ressorti l’argument de la manipulation en faisant porter la faute de cette grève à des parents démissionnaires. Réponse d’Indir Achour, chargé de communication du Conseil des lycées d’Algérie (CLA) « A chaque fois qu’il y a un mouvement, on parle de manipulation. Les élèves ne sont manipulés que par les conditions sociales et pédagogiques. Si les élèves ne sont pas écoutés, cela risque de dégénérer ».

    Raphaël Rezvanpour

    Source : http://actualutte.info/?p=619

  • Le 20 janvier 2011 à 12:10, par Christiane En réponse à : Tunisie : la « Révolte du bassin minier de Gafsa.

    La Tunisie entre la « révolte du bassin minier de Gafsa » et l’échéance électorale de 2009
    Larbi Chouikha et Éric Gobe

    Texte intégral en PDF sur
    http://anneemaghreb.revues.org/623

    Plan

    Le bassin minier de Gafsa : entre émeutes et mouvement social

    Les raisons de la colère : l’arrière plan économique et social du mouvement protestataire

    Les mouvements protestataires de la monté en puissance aux premières actions répressives (6 janvier-5 avril 2008)

    D’une vague répressive à l’autre : les mouvements de protestation face à l’action coercitive

    Signification et portée du mouvement social du bassin minier

    L’opposition dans l’engrenage des élections 2009

    L’absence d’un leadership de l’opposition

    Des candidats affaiblis face au président-candidat

    Les deux postures de l’opposition « clientéliste »

    L’opposition face aux enjeux du scrutin législatif

    Encadré
    Le Congrès « du Défi » : sens et portée du 5e congrès du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD)

  • Le 21 janvier 2011 à 09:36, par Christiane En réponse à : La démission du consul de Tunisie toujours réclamée à Marseille

    Publiée par LCM

    le 18/01/2011

    Vidéo

    Ce matin les mêmes accusations résonnaient : un groupe de Tunisiens souhaitait toujours la démission du consul de Tunisie à Marseille qui serait un proche de Ben Ali. Sous les huées, le consul Mokhtar Bastagi a nié en bloc.

    http://www.laprovence.com/video/La%...

  • Le 21 janvier 2011 à 10:22, par Christiane En réponse à : La démission du consul de Tunisie toujours réclamée à Marseille

    Tous ceux qui ont eu affaire au consulat de Tunisie à Marseille savent bien que ce qu’il dit n’est que mensonges et que ses hommes de main du RDC sortant du consulat n’hésitaient pas, protégés souvent par la police française d’ailleurs, à s’attaquer y compris physiquement à ceux qui dénonçaient cette dictature.

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