Une tribune pour les luttes

Mme GOMES est en camp de rétention, et Jessica, âgée de 22 mois, seule depuis le 27 janvier !!!

Le danger d’expulsion sans sa fille devient imminent.
Faxez, mailez pour sa régularisation.
Signez la pétition.

Article mis en ligne le samedi 5 février 2011

Pétition :
http://www.educationsansfrontieres.org/?page=article&id_article=34215

02.02.11 Maintenue en rétention par la Cour d’Appel du JLD de Paris, le danger d’expulsion sans sa fille devient imminent !

La juge qui présidait la CA JLD de ce jour, prétendue être garante des libertés fondamentales, a prolongé la rétention de tous les retenus, y compris Aldina et même lorsque des moyens de nullité évidents étaient soulevés ou bien lorsque des demandes d’assignation à résidence avec de solides garanties de représentation étaient présentées par certains avocats."Inutile de pleurer vous n’influencerez pas la Cour" cracha-t-ellle à Aldina avec un mépris cinglant, à faire froid dans le dos. La séparation d’avec sa fille lui est de plus en plus insupportable. On monte donc au créneau pour exiger du préfet autiste sa libération immédiate.


Mme GOMES SEMEDO est convoquée à 9H00 demain 02/01/20011 à la Cour d’Appel JLD de Paris.


Pétition :
http://www.educationsansfrontieres.org/?page=article&id_article=34215

Jessica, 22 mois doit retrouver sa mère au plus vite !!

C’est avec la plus grande indignation que nous avons appris le placement en rétention de Madame Aldina GOMES SEMEDO, ressortissante cap-verdienne (n°étranger 9303315089), née le 21/01/1986 au Cap-Vert.

Mme Aldina GOMES SEMEDO est entrée en France en 2007 et a déposé en septembre 2010 une demande de titre de séjour auprès de la direction des Etrangers de Bobigny, demande toujours en cours d’examen. Elle réside dans la commune du Blanc-Mesnil (93) avec sa fille, Jessica TAVARES GOMES SEMEDO, née le 20/04/2009 à Paris. Mme GOMES SEMEDO élève seule sa fille de 22 mois, qui souffre de crises d’asthmes violentes et fréquentes pour lesquelles elle est suivie à l’hôpital Jean Verdier à Bondy. Elle doit subir des examens le 07 février 2011.

Mme Aldina GOMES SEMEDO a été arrêtée le 27/01/2011 à Drancy puis placée en rétention à Cité le 28/01/2011 par le préfet de Seine-Saint-Denis sans que ce dernier ne se soucie le moins du monde du sort de sa fille qui se retrouve "orpheline". Il ne s’agit pas là d’humanité mais de bon sens car la rétention de Mme GOMES SEMEDO est une atteinte grave aux droits de ses enfants, ceux-là mêmes reconnus par les conventions internationales dont la France est signataire.

Une fois de plus la France va-t-elle se mettre en infraction avec l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, ainsi que l’article 3-1 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et briser les liens familiaux reconnus par cette convention ?

Afin de préserver l’unité familiale de cette famille et dans l’intérêt supérieur de l’enfant de Mme GOMES SEMEDO, nous, signataires de la pétition, demandons à M. Le Préfet de Seine-Saint-Denis, d’une part de mettre fin à cette ignominie en libérant instamment cette mère de famille et d’autre part d’annuler l’arrêté préfectoral de reconduite à la frontière prise à son encontre afin de lui permettre de continuer à vivre ici parmi nous.


Modèle de fax/mail ci-dessous à envoyer à la préfecture de Bobigny :
fax : 01 41 60 56 64
Préfet de Seine-Saint-Denis : Christian LAMBERT
pref-secretariat-prefet chez seine-saint-denis.gouv.fr

- Secrétaire général : Arnaud COCHET

arnaud.cochet chez seine-saint-denis.pref.gouv.fr

- Directeur de cabinet : Jean-Marc SENATEUR
jean-marc.senateur chez seine-saint-denis.pref.gouv.fr

- Directrice des étrangers : Arlette MAGNE
Absente

du 18 au 31 janvier. Écrire à M. Cambedouzou en son absence.

jean-louis.cambedouzou chez seine-saint-denis.pref.gouv.fr

Monsieur le Préfet,

C’est avec une profonde indignation que j’ai appris le placement en rétention de Madame Aldina GOMES SEMEDO, ressortissante cap-verdienne (n°étranger 9303315089), née le 21/01/1986 au Cap-Vert.

Mme Aldina GOMES SEMEDO est entrée en France en 2007 et a déposé en septembre 2010 une demande de titre de séjour auprès de vos services , demande toujours en cours d’examen. Elle réside dans la commune du Blanc-Mesnil (93) avec sa fille, Jessica TAVARES GOMES SEMEDO, née le 20/04/2009 à Paris. Mme GOMES SEMEDO élève seule sa fille de 22 mois, qui souffre de crises d’asthmes violentes et fréquentes pour lesquelles elle est suivie à l’hôpital Jean Verdier à Bondy. Elle doit subir des examens le 07 février 2011.

Mme Aldina GOMES SEMEDO a été arrêtée le 27/01/2011 à Drancy puis placée en rétention à Cité le 28/01/2011 par vous-même sans vous soucier le moins du monde du sort de sa fille en bas âge qui se retrouve orpheline du fait de votre décision. Il ne s’agit pas là d’humanité mais de bon sens car la rétention de Mme GOMES SEMEDO est une atteinte grave aux droits de son enfants ceux-là mêmes reconnus par les conventions internationales dont la France est signataire.

Une fois de plus la France va-t-elle se mettre en infraction avec l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, ainsi que l’article 3-1 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et briser les liens familiaux reconnus par cette convention ?

Afin de préserver l’unité familiale de cette famille et dans l’intérêt supérieur de l’enfant de Mme GOMES SEMEDO, je vous demande, M. Le Préfet, de mettre fin à cette ignominie en libérant instamment cette mère de famille.

La place d’une mère est auprès de son enfant et non dans un centre de rétention.

Recevez, Monsieur Le Préfet, l’expression de mes sentiments citoyens les plus déterminés.

NOM Prénom


30/01/2011 : 9H passées au TGI de Paris à attendre son tour, à rêver l’instant où elle pourrait enfin prendre sa petite Jessica dans les bras. 9 H à regarder, la peur au ventre, les heures, les minutes et les secondes s’égrener comme un compte à rebours… Il est 19H00, un silence pesant s’installe dans la salle d’audience du JLD, la sentence tombe : Mme GOMES SEMEDO est maintenue en rétention pour 15 jours. Jessica 22 mois restera encore seule ce soir… La maman épuisée et effondrée retourne à Cité. On continue sans modération mais avec courtoisie à exiger sa libération.

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