Une tribune pour les luttes

RESF INFO

Deux expulsions à empêcher de toute urgence

Grace à la mobilisation, aucun des deux n’a été expulsé hier et aujourd’hui lundi tous les deux sont libres.

Article mis en ligne le lundi 4 avril 2011

Et de deux ! Le long et angoissant dimanche à Roissy a eu deux issues favorables : Hier soir G. était libéré, aujourdhui, I. a été relaxé par le tribunal correctionnel de Bobigny ou il passait en comparution immédiate pour refus d’embarquer. Pas de poursuites ! I. est libre, à quand la régularisation ? à suivre donc.
Un grand merci aux étudiants de Nanterre dont l’action dans la sensibilisation des passagers des vols Cotonou et Conakry a été déterminante. _ Merci aussi à tous ceux qui d’une manière ou d’une autre ont contribué à cette libération


Attention : modification

Vol prévu dimanche 3 avril à 14h45, vol AF758, Paris-Conakry, Roissy Charles de Gaulle Terminal 2c

http://www.educationsansfrontieres.org/

1) Un père de famille guinéen menacé dans son pays et depuis plus de 10 ans en France en instance d’expulsion pour Conakry dimanche 3/04

2) Message RUSF : étudiant béninois lui aussi menacé d’expulsion dimanche 3/04

Un père de famille guinéen en instance d’expulsion pour Conakry dimanche 3/04 à 10h30 (enregistrement et embarquement à partir de 8h) Roissy CDG 2 C.

I., père de deux enfants est en rétention au Mesnil-Amelot, depuis son refus d’embarquer le 29 mars.

Une nouvelle expulsion pour Conakry est programmée dimanche 3 avril à 10h30, alors que la fin de sa première période de rétention s’achève le même jour à 15h30… I. ne conçoit pas d’être séparé de sa femme, en situation régulière, et de ses enfants. A l’annonce de sa première expulsion, il a d’ailleurs tenté de se suicider dans la nuit du 28 au 29 mars, ce qui n’a pas empêché les autorités de tenter de procéder à son embarquement.

 

L’acharnement contre ce père de famille doit cesser.

 

Diankeba, son épouse, Mamadou et Nafisatouba, ses enfants, ont besoin de lui ! Sa vie est ici, dans le pays où sont nés ses enfants, avec nous, parmi nous.

 

Ne laissons pas, une nouvelle fois, une famille être détruite pour satisfaire à la politique imbécile de rejet des étrangers d’un gouvernement aux abois qui chasse sur les terres de l’extrémisme.

 

Tous les recours sont épuisés, un vol est prévu dimanche 3 avril à 10h30. Roissy-Charles-de Gaulle, Terminal 2C, vol pour Conakry.

 

 

Une pétition est en ligne : http://resf.info/P1871 et, toujours ci-dessous, l’appel à mails/fax pour exiger (courtoisement) que le préfet des Deux Sèvres abroge l’OQTF et procède à la régularisation d’I.

 

 

Préfecture des Deux Sèvres, pour demander l’abrogation de son OQTF et sa libération :

Fax : 05.49.28.09.67
Mail :
prefecture chez deux-sevres.gouv.fr et courrier chez deux-sevres.pref.gouv.fr
Préfète : Christiane BARRET christiane.barret@deux-sevres.pref.gouv.fr
Secrétaire général : Jean-Jacques BOYER jean-jacques.boyer@deux-sevres.pref.gouv.fr

Pour interpeller les responsables.

On peut être clair et ferme sans donner prétexte à des poursuites pour injure ou diffamation.

 

Ministère de l’Intérieur

claude.gueant chez interieur.gouv.fr

Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr

Dircab-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr

Les membres du cabinet chargés de l’immigration :

pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr

henri.zeller chez interieur.gouv.fr

christophe.reynaud@interieur.gouv.fr

 

Secrétariat général à l’Immigration :

Fax : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
Secrétariat général
secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr 

Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 61 65

Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 62 66

Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr 01 77 72 62 40

 

Matignon  : http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/ecrire

Elysée fax : 01 47 42 24 65 http://www.elysee.fr/ecrire/index.html <http://www.elysee.fr/ecrire/index.html>

Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet chez elysee.fr

 

Madame la Préfète,

I. a fui la Guinée Conakry pour Marseille, où il a déposé une demande d’asile en France en 2001. Débouté, il a déposé un recours devant la CNDA le 31 mars 2004.

Il rencontre Diankeba à Poitiers, où le couple s’installe, fin 2007. De cette union sont nés deux enfants, Mamadou, né le 1 décembre 2008, et Nafisatouba, née le 10 novembre 2010.

Fin juin 2010, I. obtient une promesse d’embauche dans une entreprise du bâtiment de Niort, où il s’installe pour travailler. Il dépose alors une demande de titre de séjour à la Préfecture de Niort le 25 juin 2010, qui lui notifie un refus et une obligation de quitter le territoire le 3 janvier 2011. Son avocat dépose un recours contre le refus de titre de séjour devant le TA de Poitiers, où l’audience est prévue le 6 avril 2011.

Interpellé à Niort le 16 mars 2011, la préfecture des Deux Sèvres le place en rétention au local de rétention administrative temporaire de Niort, à l’issue de sa garde à vue. Le 17 mars, le JLD prolonge sa rétention pour 15 jours. Le 18 mars, le TA de Poitiers rejette son recours contre la décision prise à son encontre par la préfecture des Deux Sèvres, portant obligation de quitter le territoire et fixant la Guinée comme pays de renvoi.

Il est immédiatement transféré au centre de rétention de St Jacques de la Lande (35). Le 28 mars, il est averti de son embarquement pour la Guinée. Dans la nuit du 28 au 29 mars, il tente un geste désespéré pour échapper à son expulsion, mais les policiers procèdent quand même à son embarquement à Roissy. A la suite de son refus d’embarquer, il est transféré au centre de rétention du Mesnil-Amelot dans l’attente d’une nouvelle expulsion.

I. ne peut retourner en Guinée Conakry où il court des risques importants. Par ailleurs, il n’envisage pas de laisser sa femme, en séjour régulier, et ses deux enfants seuls, sans moyens. Le démantèlement de cette famille serait d’ailleurs contraire aux droits fondamentaux des enfants, tels que définis par la Convention internationale des droits de l’enfant, et ratifiée par la France.

C’est pourquoi nous vous demandons de bien vouloir abroger son OQTF et procéder à sa régularisation, comme vous en avez le pouvoir discrétionnaire, afin que ce père puisse retrouver sa famille et élever ses enfants ici dans la sécurité.

Signature

 

 

MESSAGE RUSF

G., étudiant en L1 AES à l’université de Nanterre, a reçu une OQTF (préfecture du Val d’Oise) en décembre dernier suite à un refus de renouvellement de son titre étudiant. La préfecture affirme qu’il est en échec scolaire, or il n’a redoublé que deux fois (la jurisprudence prévoit le refus à partir de 3 redoublements). Il est en rétention au Mesnil-Amelot. Il a le soutien du corps enseignant et de la présidence de l’université. Il est en France depuis 2007.

Préfecture du Val d’Oise :

Télécopie : 01 30 32 51 85

 prefecture chez val-doise.gouv.fr

secretariatdeprefet@val-doise.gouv.fr

Coordonnées service éloignement, préfecture du Val d’Oise :

Tel : 01 34 20 28 83 ; 01 34 20 28 44

Fax : 01 34 20 95 98

 

Il risque d’être présenté à l’embarquement dimanche 3 avril

Vol pour Cotonou de 13h50 Charles De Gaulle 2 C

Pour être informé, laisser un message au 06 37 76 02 89 ou rusfparis10 chez gmail.com  

 

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