Une tribune pour les luttes

MARSEILLE

Rassemblements en soutien à "Los indignados " espagnols

Article mis en ligne le lundi 23 mai 2011

Une cinquantaine de jeunes dont beaucoup Espagnols en soutien aux jeunes chômeurs d’Espagne qui "prennent la rue", désirant élargir ce mouvement en France (et à Marseille-cong...), se rassemblent depuis quelques jours avec des pancartes.. Ils étaient avant-hier hier au cours Julien et hier (photos) devant la pref avec des pancartes.

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par Indien dans la ville.

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Vos commentaires

  • Le 23 mai 2011 à 15:53 En réponse à : Rassemblements en soutien à "Los indignados " espagnols

    Prochain rendez-vous Samedi 17H Cours d’Estienne d’Orves ramener cartons bouffe peinture...

  • Le 23 mai 2011 à 18:37, par Christiane En réponse à : Rassemblements en soutien à "Los indignados " espagnols

    SAMEDI 28 et DIMANCHE 29 MAI :

    MARSEILLE : 15h, Vieux Port, Campement !

    Plus d’informations sur http://reelledemocratie.com/

  • Le 25 mai 2011 à 10:45, par Agora En réponse à : Rassemblements en soutien à "Los indignados " espagnols

    Toulon :rassemblement Samedi 28 mai a
    17h place la liberté.

  • Le 25 mai 2011 à 15:25 En réponse à : Rassemblements en soutien à "Los indignados " espagnols

    “¡Que se vayan todos !”
    “¡QU’ILS PARTENT TOUS !”

    Nous sommes nombreux ces derniers jours à affluer dans les rues pour
    protester. Tous, nous nous sommes identifié au rejet des politiciens, des
    syndicats et des patrons..Avant tout , nous nous sommes rendus compte que
    nous avons atteint une limite que nous en avons assez d’être les parias de
    ce monde. Que nous ne supportons plus que quelques uns se remplissent les
    poches et vivent comme des rois pendant que d’autres se serrent la
    ceinture au-delà de toute limite afin de maintenir en forme la
    sacro-sainte économie. Que nous savons que pour changer tout cela nous
    devons lutter nous-mêmes, en marge des partis, syndicats et autres
    représentants qui veulent nous prendre en charge.
    Par dessus tout, cette réalité exprime une question qui touche l’ensemble
    du monde : la contradiction entre les intérêts de l’économie et ceux de
    l’humanité. C’est ce qu’on parfaitement compris nos frères rebelles
    d’Afrique du Nord, et c’est ce que nous comprennons aussi ici aujourd’hui
    lorsque la situation est insoutenable pour tous et que nous sortons pour
    lutter. Nous avons supporté l’insupportable, nous avons fait face à un
    empierement des conditions de vie sans comparaison depuis des décennies.
    Mais finalement nous avons dit basta, et nous sommes là, exprimant ainsi
    notre refus de ce système infernal qui transforme notre vie en
    marchandise.
    Nous voulons, bien sûr, exprimer notre refus complet de l’étiquette de
    citoyen. Sous cette étiquette on agglutine toute sorte de bestioles, du
    politicien au chômeur, du dirigeant syndical à l’étudiant, du patron le
    plus prospère au plus misérable des ouvriers. On mélange des modes de vie
    totalement antagoniques. Pour nous, il n’est pas question d’une lutte de
    citoyens. C’est une lutte de classe entre exploiteurs et exploités, entre
    prolétariat et bourgeoisie comme disent certains. Chômeurs, travailleurs,
    retraités, immigrés, étudiants…nous faisons partie d’une classe sociale
    sur laquelle retombe, tous les sacrifices. Politiciens, banquiers,
    patrons… font partie de l’autre classe qui profite plus ou moins de nos
    pénuries. Celui qui ne veut pas voir la réalité de cette société de classe
    vit dans un monde de merveilles.
    Arrivés là, protestant sur de nombreuses places du pays, il est temps de
    réfléchir, il est temps de concrétiser nos positions et de bien orienter
    notre pratique. L’hétérogénéité est grande sans doute possible. Il y a une
    confluence de compagnons qui luttent depuis longtemps contre ce système,
    avec d’autres qui manifestent pour la première fois, certains pour qui il
    est clair qu’il « faut aller jusqu’au bout » (« nous voulons tout et tout
    de suite » sur une pancarte de la Puerta del sol. Certainsparlent de
    réformer certains aspects, d’autres encore sont désorientés, d’autres
    veulent manifester leur ras-le-bol… Il y a également, il ne faut surtout
    pas l’oublier,ceux qui tentent de pêcher en eaux remuantes, ceux qui
    veulent canaliser ce mécontentemment, en profitant des faiblesses et de
    l’indécisition du mouvement.
    Nous avons discuté avec les compagnons dans les rues et nous nous sommes
    aperçus qu’en fait notre force est dans ce rejet, dans ce mouvement de
    négation de ce qui nous empêche de vivre. C’est ce qui a forgé notre unité
    dans les rues. Nous pensons qu’il faut suivre cette voie, approfondir et
    mieux concrétiser notre refus. Car nous sommes forts dans cette négation,
    il est clair pour nous que nous n’apporterons aucune solution à nos
    problèmes en exigeant d’améliorer la démocracie, comme certaines consignes
    le laissent entendre, et même pas en revendiquant la meilleure des
    démocraties. Es lo que ha forjado nuestra unidad en las calles. Notre
    force consiste dans le rejet que nous manifestons dans la démocratie
    réelle, « en chair et en os », dont nous souffrons quotidiennement, et qui
    n’est rien d’autre que la dictature de l’argent. Il n’est pas d’autre
    démocratie. C’est un piège que de revendiquer cette démocratie idéale et
    merveilleuse, dont on nous a rebattu les oreilles depuis notre enfance.
    De la même façon, il ne s’agit pas d’améliorer cet aspect ou cet autre,
    car l’essentiel continuera à marcher : la dictature de l’économie. Il
    s’agit de transformer totalement le monde, de tout changer de bas en haut.
    Le capitalisme ne se réforme pas, il se détruit. Il n’est pas de voie
    intermédiaire. Il faut aller au fond, il faut aller à l’abolition du
    capitalisme.
    Nous avons occupé la rue à quelques jours de la fête parlementaire, dans
    cette fête où est élu celui qui exécutera les directives du marché. Bon
    c’est un premier pas. Mais nous ne pouvons en rester là. Il s’agit de
    continuer le mouvement, de créer et de consolider des organisations et des
    structures pour la bagarre, pour la discussion entre compagnons, pour
    affronter la répression qui a déjà frappé à Madrid et Grenade. Il faut
    être conscient que sans transformation sociale, sans révolution sociale,
    tout continuera comme avant.
    Nous appelons à continuer de manifester notre refus du spectacle du
    cirque électoral de toutes les manières possibles. Nous appelons à
    soutenir le mot d’ordre « Qu’ils s’en aillent tous ! »L Mais nous appelons
    aussi à continuer la luttre après le dimanche 22. Pour que nous allions
    tous bien au-delà de ces jours. Nous ne pouvons laissez périr les liens
    qui se construisent.
    Nous appelons à la formation de structures de luttes, appelle-nous pour
    entrer en contact, pour coordoner le combat, pour lutter dans les
    assemblées qui sont entrain de se monter afin de faire de celles-ci des
    organes de lutte, de conspiration, de discussion sur la lutte, et non
    des meetings citoyens. Nous appelons à s’organiser à travers tout le pays
    pour lutter contre la tyranie de la marchandise.
    A LA CALLE, ¡A LUCHAR ! /Dans la rue pour lutter !
    LA DEMOCRACIA ES LA DICTADURA DEL CAPITAL/La démocratie est la dictature
    du capital
    EL CAPITALISMO NO SE REFORMA, ¡SE DESTRUYE !/ le capitalisme ne se réforme
    pas, il se détruit !
    BLOQUE “¡QUE SE VAYAN TODOS !”/ BLOC « Qu’ils s’en aillent tous ! »
    qsevayan chez yahoo.es

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