Une tribune pour les luttes

MARSEILLE La lutte enchantée

Rassemblement à plusieurs voix
Défendons le droit de chanter !!!

le jeudi 16 juin 2011 19 h devant le Commissariat Noailles, canebière

Article mis en ligne le mercredi 22 juin 2011

22 juin 2011

Canard Enchainé http://www.inversalis-productions.e...


Nous étions une bonne centaine et nous avons bien chanté devant les vitres du commissariat de Noailles pour le plaisir et en soutien à nos camarades breton et toulousains... des passantes et des passants nous ont rejoints avec beaucoup d’enthousiasme ... perdant toute mesure, certaines d’entre nous envisageraient bien de remettre ça !


http://www.maritima.info/depeches/s...


Des Marseillais chantent Brassens devant le commissariat.

Par M.Danloy ¦ Publié le 17/06/2011

Une soixantaine de Marseillais ont entonné jeudi soir "Hécatombe" de Brassens et d’autres airs "anti-flics" devant le commissariat du centre-ville de Marseille une semaine après l’interpellation d’une trentaine de Toulousains chanteurs.

Dans une ambiance bon enfant, des membres de la chorale militante "La lutte enchantée", accompagnés de passants, ont donné de la voix pendant près d’une demi-heure sur la Canebière, sous le regard imperturbable de CRS passant par là, visiblement peu affectés par le refrain "Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?".

Ils entendaient ainsi manifester leur soutien à "leurs copains" toulousains de la chorale "La canaille du midi", arrêtés le 9 juin pour outrage alors qu’ils chantaient "Hécatombe", en réaction à la condamnation fin mai d’un Rennais de 27 ans à 40 heures de travail d’intérêt général, pour avoir interprété le même air, selon Ouest-France.

Dans cette chanson de Georges Brassens un temps frappé d’interdit, des "mégères gendarmicides" de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) se ruent sur les représentants de l’ordre et font crier à un maréchal des logis : "Mort aux vaches, mort aux lois, vive l’anarchie".

"On veut faire passer le message qu’on doit pouvoir chanter dans la rue des chansons un peu provocatrices, mais qui ont valeur de symbole", a dit Franck Malige, un des participants.

"Au moment où il y a une grande exposition à Paris sur Brassens ("Brassens ou la liberté", organisée jusqu’au 21 août à la Cité de la musique), on se fait arrêter parce qu’on chante Brassens. C’est invraisemblable !", s’est indignée Claude Coursin, de l’association Mille Babords.

La manifestation s’est dispersée dans le calme. "On est zen à Marseille", réagissait un fonctionnaire de police, avant d’ajouter dans un sourire : "La prochaine fois, je finirai mon service plus tôt pour pouvoir participer".

Avec l’AFP


Petit rappel des faits : (un texte plus long est en bas de page)
- le 24 juillet 2009 un gars chante hecatombe de Brassens a sa fenetre, au dessus de 3 policiers.
- le 27 mai 2011 il est condamné.
- Ce mercredi 8 juin, une quarantaine de Toulousains chantent des chanson moquant la police pour protester contre ce jugement.
26 passent la nuit au poste et sont accusé d’outrage à agent.

La Chorale "La lutte enchantée", souvent présente dans les manifs de soutien aux sans papiers, dans les manifs contre la reforme des retraites, au coté des enseignants désobéissants et au cote de ceux qui luttent, appelle tous les gens qui voudraient à se rassembler à 19h jeudi 16 juin devant le commissariat de Noailles et à venir chanter quelques chansons (Hecatombe, Allez les gars, La Java des bons enfants).

Venez nombreux, amenez vos cordes vocales !!

http://luttenchantee.over-blog.com/categorie-11963116.html

— -

L’hommage à Brassens se termine au violon

A l’heure où on commémore le poète dans les salons parisiens, 29 personnes arrêtées à Toulouse après un tour de chant

Rappel des faits :
« Dans la nuit du 24 juillet 2009, un Breton avait chanté Hécatombe, de Brassens. Et ce, depuis la fenêtre d un appartement de Cherbourg. Le public ? Trois policiers qui n’ont pas apprécié. Jugé vendredi 27 mai 2011, devant le tribunal correctionnel de Rennes, il a été condamné à un travail d’intérêt général de 40 heures, et devra aussi verser 100 euros à deux policiers. » (Ouest France)

Les travaux forcés pour chanter une chanson sur un balcon, en voilà des façons !
Il paraît qu’à plus de quatre, on est une bande de cons. Nous étions donc une quarantaine à pousser la chansonnette, ce mercredi 8 juin. Une joyeuse protestation dans les rues toulousaines du tribunal au commissariat central.

Hécatombe. 29 personnes interpellées, pourtant on chantait juste : les pandores ne l’ont pas entendu de cette oreille. Nous sommes convoqués, entre le 9 et le 17 juin au même endroit pour être écoutés, en solo cette fois.

Or sous tous les cieux sans vergogne c’est un usage bien établi, dès qu’il s’agit d’railler les cognes tout le monde se réconcilie. Chantons dans les lieux publics, devant les commissariats, les mairies, les tribunaux, dans les transports en commun, sur nos balcons. Gare aux gorilles !!

Premiers signataires :
Association Les amis et amies de George B., choral le coeur à George, groupe George est tu là, Libérez George !, fraction George profonde, mémoire du Capitaine Acab

Hécatombe

Au marché de Brive-la-Gaillarde
À propos de bottes d’oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
À pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l’aventure
D’interrompre l’échauffourée

Or, sous tous les cieux sans vergogne
C’est un usage bien établi
Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout’ mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l’assure
Un spectacle assez croquignol

En voyant ces braves pandores
Être à deux doigts de succomber
Moi, j’bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J’excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant :"Hip, hip, hip, hourra !"

Frénétique l’une d’elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier : "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l’anarchie !"
Une autre fourre avec rudesse
Le crane d’un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau

La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et selon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus belle de tous les temps

Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j’ose
Le dire tellement c’est bas
Leur auraient même coupé les choses
Par bonheur ils n’en avaient pas
Leur auraient même coupé les choses
Par bonheur ils n’en avaient pas

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Vos commentaires

  • Le 16 juin 2011 à 23:19 En réponse à : Rassemblement à plusieurs voix
    Défendons le droit de chanter !!!

    qu’ est ce que je chante bien

  • Le 17 juin 2011 à 07:56, par Christiane En réponse à : Ils ne sont pas intervenus !

    Bravo les flics marseillais moins cons qu’ailleurs !

  • Le 17 juin 2011 à 09:38 En réponse à : Rassemblement à plusieurs voix
    Défendons le droit de chanter !!!

    Putain de la bonne mère !!! ce que c’était bon !!!quand est ce que les flics nous font une autre bavure qu’on retourne sur ce lieu de concert magnifique et idéalement placé !!!

  • Le 17 juin 2011 à 09:42 En réponse à : Rassemblement à plusieurs voix
    Défendons le droit de chanter !!!

    moi aussi !!!
    même à contre temps, même en décalage. non mais vraiment !!..........quand je repense à toutes les conneries qu’on a voulu me faire crôare, moi qui croa de moins en moins.
    chantez, chantons......chantons !!!

  • Le 17 juin 2011 à 12:35, par Christiane En réponse à : Viens chanter Brassens devant le palais de Justice de Paris.

    http://www.wat.tv/video/georges-bra...

    Il y a quelques semaines, pour avoir chanté du Brassens sur son balcon, un Rennais a été puni de 200 euros d’amende et 40 heures de travaux d’intérêt général.

    En réaction à cette incroyable histoire, 29 toulousains lui ont emboité le pas, il y a quelques jours, face au tribunal de la ville...
    Ils se sont tous fait embarquer au commissariat !

    Quelques citoyens parisiens, pour qui « faut pas pousser mémé », se sont donné rendez-vous samedi 18 juin à partir de 17h, devant le Palais de Justice de Paris (Métro Cité), pour chanter du Brassens :

    « Nos préférences de chansons iront à « Hécatombe » et au « Gorille », les opus déjà visés par la répression.

    Appel citoyen sans déclaration officielle.
    Non-violence, non-pollution et potacherie obligatoires.

    Forwarde ce message et ta moustache poussera. »

  • Le 17 juin 2011 à 16:25 En réponse à : HECATOMBE DE BRASSENS

    je suggère que cette chanson soit chanté dans toutes les villes de france le jour de la fete de la musique l impact serait encore plus grand ce jour là

  • Le 18 juin 2011 à 12:43, par propi En réponse à : Rassemblement à plusieurs voix
    Défendons le droit de chanter !!!

    salut
    c’est lamentable cette histoire, et encore le mot est faible ; en signe de protestation, certes discret, j’ai raconté cette histoire à mes élèves et leur ai fait écouter la chanson de Brassens, ( je suis prof de musique ) ; tous ont été choqué, certains n’ont pas cru que ça pouvait se passer en France. Le message est passé !

  • Le 18 juin 2011 à 21:26 En réponse à : Rassemblement à plusieurs voix
    Défendons le droit de chanter !!!

    pourvu qu’il soit dans les livres !!!!!!!!

  • Le 21 juin 2011 à 08:57, par Christiane En réponse à : Brassens et hécatombe à Sète

    Sète ne pouvait passer à côté. Comme partout en France, les fans de Brassens sont invités à chanter Les Copains d’abord ce soir, à 20 h. Un hommage national au poète qu’on pourra vivre en différents lieux de l’Île singulière.
    Et il y a fort à parier qu’au moins une partie de ces chanteurs d’un soir feront dans la foulée un petit détour par le commissariat pour y entonner L’Hécatombe, histoire de se montrer solidaires de ce groupe de Toulousains placés en garde à vue, il y a dix jours, pour avoir osé lâcher ces quelques vers devant la maréchaussée.

    Ce rendez-vous chez les cognes n’est pas inscrit au programme officiel édité par la municipalité. Comme n’est pas mentionné le concert de Jenny Light (alias Janine Léger, conseillère municipale d’opposition), dès 19 h chez Lulu (rue Lazare-Carnot), ni les animations proposées par la Maison de quartier de l’Île de Thau. Sûrement que ces artistes ont oublié de prévenir la mairie.

  • Le 3 juillet 2011 à 10:53, par Christiane En réponse à : Viens chanter Brassens devant le palais de Justice de Paris.

    http://www.dailymotion.com/video/xj...

    Un groupe de résistants chante "Hécatombe" de Brassens devant le commissariat Cité à Paris. Ils sont dégagés puis pris à partie dans la bouche de métro par les forces de l’ordre, ces dernières s’adonnent à des interventions musclées.

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