En juin, il a été proposé ,aux étudiants de fin de première année du master éducation, la possibilité de faire leur deuxième année en y incluant une journée par semaine sur le terrain !
« Attention c’est expérimental et il n’y aura que 36 chanceux ! »
Sélectionnés je ne sais comment, bref, les 36 chanceux , apprennent en juin, les postes qu’ils vont occuper : décharge de direction
Ignorant tout du métier, ils ne savent pas vraiment ce que cela signifie et appellent les écoles. C’est ainsi qu’ils comprennent qu’ils ont postulé pour un véritable poste et qu’ils seront seuls en classe sans aucun tutorat (naïvement, la plupart d’entre eux était persuadé d’être en fait en stage un jour par semaine sur le terrain avec un enseignant à leur côté). Ils apprennent également qu’ils seront payé entre 200 et 400 euros par mois environ (là, ils sont contents).
Bien sûr, les trois autres jours, il va falloir bosser, car fin septembre ils passent le concours pour pouvoir enseigner. Mais de toute façons même si ils le ratent ils finiront l’année scolaire et devront le repasser l’an prochain. Tout le reste de l’année, ils suivront les cours de deuxième année de master.
Voilà donc Jeanne, 22 ans qui s’inquiète un peu pour sa rentrée mardi en CE2 !
Quant aux directeurs, leur jour de décharge a été imposé : un jour complet et non plus deux demi-journée !
Quant aux enfants…
Source :
[Coordeducmars]