Une tribune pour les luttes

Appel commun

Signez l’appel pour un audit citoyen de la dette publique !

Article mis en ligne le samedi 29 octobre 2011

28 octobre 2011

D’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations ? Ces questions, de plus en plus nombreux sont ceux qui se les posent. Dans toute l’Europe et en France un large débat démocratique est urgent, car les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir.

C’est pourquoi des citoyens, organisations syndicales et associatives, soutenus par plusieurs formations politiques, ont décidé de créer un collectif national pour un audit citoyen de la dette publique, afin de porter ce débat au cœur de la société.

Signataires à ce jour du texte de référence (membres du collectif) :

- Assos et collectifs :
AC !, Aitec, Attac, CADTM, CEDETIM-IPAM, Collectif National des Droits des Femmes, Collectif Richesse, Coopérative DHR, Économistes Atterrés, Fondation Copernic, Utopia, LDH, Marches Européennes, Réseau Éducation Populaire.

- Syndicats :
Confédération CGT, Fédération Finances CGT, Fédération syndicale unitaire (FSU), Syndicat national unifié des impôts (SNUI-Sud Trésor), Sud Banque populaire – Caisse d’épargne (Sud BPCE), Union Syndicale Solidaires.

-  En soutien :
Alternatifs, Europe Ecologie Les Verts (EELV), Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Mouvement politique d’éducation populaire (MPEP), Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Partic Communiste Français (PCF), Parti de Gauche (PG).

- Observateurs :
- Acrimed, Alternatives Economiques, Droit au logement (DAL), Désobéissants

Signez l’appel pour un audit citoyen de la dette publique !
http://www.audit-citoyen.org/

Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence… Retraites, chômage, culture, environnement... nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias.

Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».

Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe.

Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ?

Cette dette a-t-elle été toute entière contractée dans l’intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime ?

Voir en ligne : http://www.audit-citoyen.org/

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Vos commentaires

  • Le 30 octobre 2011 à 12:30, par Christiane En réponse à : Grèce : « un pays en train d’être saigné à blanc et détruit par ceux qui prétendent le sauver »

    Par Sonia Mitralias

    Intervention à la Conférence de Londres contre l’austérité organisée par la Coalition of Resistance (1er octobre 2011 ).

    http://www.etat-critique-blog-polit...

    Intervention à prendre très au sérieux. Ce que cette femme explique pour son pays, la Grèce, peut être prémonitoire pour l’Europe, et la France en particulier, tant que le pouvoir protègera les banques et les privilégiés. Ce que nous vivons, c’est un pillage organisé selon l’idéologie néolibérale. Il faut apprendre à résister et en urgence ! (Jean Dornac)

  • Le 31 octobre 2011 à 00:41, par Denise En réponse à : retour au patriarcat le plus abject...

    Et aussi dans l’intervention de Sonia Mitralias (merci de nous l’avoir fait connaître), la conclusion (recopiée ci-dessous) :

    « Je voudrais maintenant terminer avec quelque chose qui me tient à cœur : l’organisation autonome, ou plutôt l’auto-organisation et la lutte des femmes contre la dette et l’austérité. Si les femmes sont les premières victimes de l’agression néolibérale en cours contre les salariés et toute la société, ce n’est pas seulement parce qu’elles sont licenciées en masse et les premières. C’est surtout parce que ce qui constitue un pilier de cette agression, c’est-à-dire la destruction et la privatisation des services publics, a comme conséquence directe que les femmes sont obligées d’assumer en famille les tâches d’utilité publique assumées jusqu’à hier par l’Etat. En somme, les femmes sont désormais appelées à assurer chez elles, en privé, les services offerts jadis par les jardins d’enfants, les hôpitaux, les hospices pour vieillards, les caisses de chômage, les asiles psychiatriques, et même par la sécurité sociale. Et tout ça absolument gratis ! Et en plus, tout ça enveloppé dans l’emballage idéologique d’un retour forcé a la maison et à la famille imposé par une prétendue « nature » de la femme acceptée seulement comme… l’esclave obéissante des autres ! En somme par un retour au patriarcat le plus abject, qui est d’ailleurs combiné avec une attaque frontale contre les quelques droits qui nous restent, à nous femmes…

    Ma conclusion sera catégorique : voilà pourquoi les femmes doivent s’organiser de façon autonome pour lutter contre la dette et l’austérité. Si elles ne le font pas, il n’y aura personne d’autre qui le fera à leur place… »

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