Une tribune pour les luttes


Pour le retrait de la Circulaire du 31 mai

Il faut sauver les diplômés étrangers !

Article mis en ligne le jeudi 24 novembre 2011

Un exemple de cette politique absurde :

Pétition pour notre collègue Abdoul Diaw

Pour signer :
http://www.premiumorange.com/uasenv...

Notre collègue Abdoul Diaw enseigne dans l’académie de Versailles depuis 2002, il vient de se voir refuser le renouvellement de son titre de séjour, malgré 8 ans de bons et loyaux services à l’éducation nationale… Cet enseignant apprécié par toutes les équipes des établissements où il est passé, se trouve sans ressources alors que des élèves ont besoin de professeur d’anglais. Blocage administratif et/ou politique absurde qui prive les élèves et les équipes enseignantes de la présence d’Abdoul, il a un contrat signé depuis le 1er septembre et le rectorat de Versailles s’est engagé à le réemployer dès qu’il aurait réussi à obtenir le titre de séjour qui lui est dû. Nous, enseignants, demandons à M. le Préfet de Seine Saint Denis de lever immédiatement l’obligation à quitter le territoire français qui a été émise à l’encontre de M. Diaw et de lui donner le titre de séjour qui lui permettra de retrouver sa place parmi nous.

Voir aussi : http://classes.blogs.liberation.fr/soule/


Pour le retrait de la Circulaire du 31 mai
Il faut sauver les diplômés étrangers !

http://www.petitions24.net/pour_le_retrait_de_la_circulaire_du_31_mai

Si rien n’est fait, bientôt, les étrangers diplômés et embauchés en France auront l’obligation de quitter le territoire, manu militari. Au détriment de leurs perspectives personnelles, des entreprises qui avaient besoin d’eux, de l’enseignement français qui souhaite s’ouvrir à l’international… et de l’image de la France qui en sortira bien abîmée.

Pour quelle raison ? Un climat général, et une circulaire particulière : la circulaire du 31 mai.

Cette circulaire, co-signée par les ministères de l’Intérieur et du Travail exige des préfets une "rigueur accrue" dans le traitement des dossiers.

Ses conséquences sont simples : les étudiants étrangers hautement qualifiés formés sur les bancs des établissements Français les plus prestigieux, recrutés par d’importantes entreprises françaises et internationales se voient aujourd’hui interdits de travailler au poste pourtant décroché.

Ce refus ne vient jamais seul puisqu’il s’accompagne d’une invitation à quitter le territoire français sous 30 jours à compter de la date de refus : le diplômé étranger devient expulsable sans aucune forme de procès, peu importe sa formation ou ses compétences, il est devenu du jour au lendemain un "indésirable".

Nous ne demandons pas de privilèges et nous ne prêchons pas dans le désert. Nos soutiens se font connaître de jour en jour : Conférence des grandes écoles (CGE), des Universités (CPU), syndicats étudiants, à l’UMP, au PS, au Modem ou chez les Verts, députés et sénateurs, patrons d’entreprise… Leur diversité nous rappelle que cette circulaire ne concerne pas uniquement les diplômés étrangers dont les projets de carrière doivent être avortés du jour au lendemain, mais elle touche l’ensemble des acteurs politiques et économiques français qui voient dans cette circulaire une mesure de fermeture de la France qui risque de voir son image écornée.

Les conséquences de cette circulaire seront lourdes tant pour le rayonnement culturel de la France que pour la compétitivité internationale de ses entreprises

À court terme, on chasse les premières générations de diplômés étrangers après avoir été invités par la France à y étudier ! Aujourd’hui, ces jeunes talents courtisés par les entreprises du monde entier sont partagés entre incompréhension et désarroi tant cette politique leur semble injuste. "Les diplômés étrangers ont pour vocation à rentrer dans leur pays d’origine", a répondu le porte parole du Ministère de l’Intérieur. Cela a-t-il du sens pour les étudiants américains, canadiens, chinois ou japonais concernés par cette circulaire ? Et pour les autres ? Sans l’expérience professionnelle de quelques années qu’ils demandent, ils ne seront pas d’une très grande aide pour leur pays…

Le monde universitaire voulait s’ouvrir à l’international, pour se mettre au niveau des universités mondiales : cette politique est mise à mal par le gouvernement. Les objectifs d’accueillir de plus en plus d’étudiants étrangers, de nouer des partenariats avec des écoles et universités étrangères, et de pérenniser les relations avec les entreprises internationales doivent aujourd’hui être reconsidérés. Que diront-elles à leurs partenaires, quand leurs étudiants se verront chassés de France ?

Quant aux entreprises françaises, elles doivent renoncer à un véritable facteur de compétitivité : le recrutement sur le marché international, pour former ceux qui auraient pu être, demain, les meilleurs ambassadeurs de la France dans leur pays. Parier sur la fermeture vis-à-vis de tous les talents, c’est condamner la France à perdre rapidement la place qui est la sienne dans le concert des nations.

Le retrait de cette circulaire est nécessaire

La régularisation au cas par cas n’est pas une solution satisfaisante. Seul le retrait pur et simple de ce texte permettra de restaurer la confiance des employeurs désireux de s’attacher les services de ces talents venus de l’étranger ainsi que celle des étudiants qui envisagent aujourd’hui de venir étudier en France.

Votre signature apportera un appui effectif à notre cause. Nous voulons préserver l’ouverture et le rayonnement de la France dans le monde. C’est parce que nous partageons cette « certaine idée de la France » que nous avons choisi d’y poursuivre nos études.

le Collectif du 31 mai

www.collectifdu31mai.com

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