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Actu-chômage

Cette crise n’est pas une crise mais un hold-up de la finance

"Installez-vous confortablement et écoutez : « L’État et les banques, les dessous d’un hold-up historique » par Myret Zaki et Etienne Chouard "

Article mis en ligne le mardi 10 janvier 2012

Marseille Collectif pour un audit citoyen de la dette publique et Attac
"Dette, les grosses ficelles de l’arnaque ; une pièce en 3 actes : dramatiser, culpabiliser, punir"
(Mille Bâbords 19296)


Avec les liens :
http://www.actuchomage.org/20111226...

Lundi, 26 Décembre

Non, cette crise n’est pas une crise mais un ensemble de stratégies spéculatives visant à pomper le monde de ses richesses, orchestré en toute impunité par une oligarchie financière omnipotente.

Le 3 décembre dernier, à Genève, la journaliste économique suisse Myret Zaki et le professeur en économie Etienne Chouard ont participé à une conférence intitulée « L’Etat et les banques, les dessous d’un hold-up historique ».

Si vous avez eu la possibilité de voir Inside Job sorti chez nous il y a un an, excellent film documentaire de Charles Ferguson, politologue de formation, qui revenait sur le déclenchement de la crise financière de 2008 et en dévoilait les dessous à travers la douce voix de l’acteur Matt Damon, les propos et conclusions de Myret Zaki et Etienne Chouard sont complémentaires, limpides et incontournables.

Si vous êtes novice et que vous voulez comprendre cette crise qui vous a mis au chômage et appauvri, lisez d’abord notre article du 4/11(http://www.actuchomage.org/20111104...) qui revenait sur les mécanismes suicidaires mis en place depuis quarante ans par nos gouvernements : sciemment, ils ont permis aux marchés de développer leur capacité de nuisance et d’exercer leur hégémonie actuelle.

Maintenant, installez-vous confortablement et écoutez :

« L’État et les banques, les dessous d’un hold-up historique » par Myret Zaki et Etienne Chouard

http://www.youtube.com/watch?v=TLjq...

Tout ceci est horrible, mais c’est la réalité. Le contraire de l’optimisme n’est pas le pessimisme mais la résignation, et à l’accablement succède la révolte. En regardant la réalité en face pour mieux la saisir, vous finirez 2011 en beauté.

SH


Une synthèse conseillée par Etienne Chouard :

http://www.le-message.org/

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Vos commentaires

  • Le 27 décembre 2011 à 15:54, par Christiane En réponse à : Le retour du tirage au sort Par Jacques Testart

    http://sciencescitoyennes.org/le-re...

    Mardi 13 décembre 2011

    Pourquoi une pratique quasiment abandonnée depuis 2500 ans revient-elle en surface de la démocratie ? Appliqué à Athènes pour le gouvernement de quelques dizaines de milliers de personnes, le tirage au sort des dirigeants était le fait des citoyens mâles, et donc sollicitait directement toute la population à l’exclusion des femmes et des esclaves.Après des siècles de dictature des riches et des rois, la Révolution a réinventé la république en promouvant la nomination par élection des représentants du peuple. Aujourd’hui cette pratique de « démocratie électorale » a montré ses limites : professionnalisation du politique, cumul des mandats, accaparement des pouvoirs par quelques partis, non respect des engagements, compromissions avec des intérêts économiques,….De plus, à ces carences fréquentes chez les politiciens légitimés par le vote s’ajoute, dans le champ en évolution rapide des technosciences, une incompétence de ces élus pour prendre les décisions conformes à l’intérêt commun. Cette carence de savoirs scientifiques et techniques est mise à profit par les lobbies concernés afin d’obtenir les solutions qui leur conviennent.Finalement, les périls écologiques grandissants obligent à affronter avec audace la question démocratique[1].

  • Le 3 janvier 2012 à 12:36, par Christiane En réponse à : 2011 vu par Frédéric Lordon "Tout ça ne pourra pas durer éternellement"

    http://www.lesinrocks.com/actualite.../

    (...)

    La laideur cependant n’est pas non plus une fatalité, car c’est aussi une opportunité historique de renverser l’ordre néolibéral qui est en train de se former dans ce bouillonnement de contradictions. Et de se débarrasser par la même occasion de tous ses desservants, ceux-là mêmes qui ont des décennies durant expliqué au bas peuple que l’ordre du monde est idéal, qu’il avait de toute façon la force d’une donnée de nature et que l’on ne saurait se rebeller contre la loi de la gravitation, qu’au demeurant la construction européenne telle qu’elle est (était...), elle aussi intouchable dans sa perfection même, était là pour notre supplément de bonheur, qu’il fallait être au choix archaïque, frileux ou xénophobe pour trouver à y redire. Tous ces gens, hommes politiques de gauche, de droite, experts dévoués, chroniqueurs multicartes, éditorialistes suffisants et insuffisants comme disait non sans cruauté Bourdieu, tous ces répétiteurs, voués à la pédagogie du peuple obtus, se sont trompés sur tout, et les voilà qui contemplent sidérés l’écroulement du monde dont ils ont été si longtemps les oblats. Et l’on se prend à rêver de les voir eux aussi partir par la bonde à l’occasion de la grande lessive.

  • Le 4 janvier 2012 à 12:02, par Christiane En réponse à : Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ?

    par Michel Rocard, ancien premier ministre, et Pierre Larrouturou, économiste

    (...)

    Après avoir épluché 20 000 pages de documents divers, Bloomberg montre que la Réserve fédérale a secrètement prêté aux banques en difficulté la somme de 1 200 milliards au taux incroyablement bas de 0,01 %.

    Au même moment, dans de nombreux pays, les peuples souffrent des plans d’austérité imposés par des gouvernements auxquels les marchés financiers n’acceptent plus de prêter quelques milliards à des taux d’intérêt inférieurs à 6, 7 ou 9 % ! Asphyxiés par de tels taux d’intérêt, les gouvernements sont "obligés" de bloquer les retraites, les allocations familiales ou les salaires des fonctionnaires et de couper dans les investissements, ce qui accroît le chômage et va nous faire plonger bientôt dans une récession très grave.

    Est-il normal que, en cas de crise, les banques privées, qui se financent habituellement à 1 % auprès des banques centrales, puissent bénéficier de taux à 0,01 %, mais que, en cas de crise, certains Etats soient obligés au contraire de payer des taux 600 ou 800 fois plus élevés ? "Etre gouverné par l’argent organisé est aussi dangereux que par le crime organisé", affirmait Roosevelt. Il avait raison. Nous sommes en train de vivre une crise du capitalisme dérégulé qui peut être suicidaire pour notre civilisation. Comme l’écrivent Edgar Morin et Stéphane Hessel dans Le Chemin de l’espérance (Fayard, 2011), nos sociétés doivent choisir : la métamorphose ou la mort ?

    (...)

    Faire payer des taux d’intérêt colossaux pour des dettes accumulées il y a cinq ou dix ans ne participe pas à responsabiliser les gouvernements mais à asphyxier nos économies au seul profit de quelques banques privées : sous prétexte qu’il y a un risque, elles prêtent à des taux très élevés, tout en sachant qu’il n’y a sans doute aucun risque réel, puisque le Fonds européen de stabilité financière (FESF) est là pour garantir la solvabilité des Etats emprunteurs...

    Il faut en finir avec le deux poids, deux mesures : en nous inspirant de ce qu’a fait la banque centrale américaine pour sauver le système financier, nous proposons que la "vieille dette" de nos Etats puisse être refinancée à des taux proches de 0 %.

    (...)

    http://www.lemonde.fr/idees/article...

  • Le 20 septembre 2012 à 14:34, par Yves En réponse à : Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ?

    c’est très instructif cette vidéo. Pour une analyse qui va dans le même sens mais d’une manière plus philosophique sur les ravages du capitalisme sur nos consciences, je conseille de suivre et lire sur le web Bernard Stiegler aussi.

    liens et chiffres de la scolaire

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